https://saint-helier.net/emplacements/eglise-principale/ Visite guidée de l’église Saint-Hélier Un peu d’histoire : Un bourg neuf autour de l’église Saint-Hélier est attesté au 13ème siècle, jusqu’à l’embranchement des deux voies, Angers -Chateaubriand, ou Chateaugiron – La Guerche, où se trouve le poteau de l’octroi. On y fabrique des toiles de chanvre, les noyales, un nom qui vient du bourg de Noyal sur Vilaine qui en avait fait sa spécialité. Ces toiles servent à emballer les marchandises embarquant à Saint-Malo. C’est cette industrie toilière qui financera l’église Saint-Hélier actuelle au XVème et XVIème siècle. Un petit clocher construit en 1830 menace ruine en 1892, il est abattu. 30 ans plus tard, en 1925 l’église retrouve un clocher, une flèche néogothique dans le style cornouaillais, oeuvre d’Arthur Regnault, l’architecte de l’église de Corps-Nuds. Un clocher qui vient malheureusement fermer la grande baie derrière l’autel. Il agrandit en même temps l’église d’un bas-côté au sud, côté rue. Les vitraux sont des peintres verriers rennais Brain et Rault. L’orgue Yves Sévère de 1977 comportait 18 jeux et fut complété en 1988 pour atteindre 27 jeux sur 3 claviers/pédalier. ================================================================================================================================================== MÉRIMÉE https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA35019954 DESCRIPTION HISTORIQUE Selon Guillotin de Corson et Banéat, la paroisse de Saint-Hélier est attestée vers 1080 par le cartulaire de Saint-Georges, lors d'une donation faite par Guillaume, fils de Geffroy, aux religieuses du monastère. L'édifice actuel date des XVe et XVIe siècles ; il est agrandi d'une sacristie située au sud du chœur au XVIIIe siècle. Le presbytère, aujourd'hui reconstruit, datait de 1751. Affectée au service de l'armée durant la période révolutionnaire, on y établit, selon Banéat, une poudrière en l'an VII ; elle est rendue au culte en 1803 comme annexe de Toussaints, puis érigée en succursale (1820) et en cure (1829).Les cartes postales du début du 20e siècle indiquent la présence d´un clocher de milieu en charpente, d´un chevet plat à pignon découvert et d´une sacristie couverte d´un toit en appentis masqué par une balustrade de couronnement. Le bras sud, la chapelle des fonts et le clocher sont construits en 1924, sur des plans de l'architecte Arthur Regnault, conservés aux archives communales. Le portail du mur sud de l'église, du XVe siècle, est remployé dans la tour du clocher. L'enclos et le cimetière, visibles sur le cadastre de 1842, ont disparu au moment des aménagements de la voie et de la place-parvis, en 1936, comme l'indiquent les archives communales (série O). Les vitraux du XXe siècle sont réalisés par les peintres verriers rennais Briand et Rault. La croix de cimetière est déplacée, au moment de l'aménagement de la place, en 1936. DESCRIPTION Matériaux du gros-œuvre Granite ; enduit d'imitation ; pierre de taille ; moellon ; béton armé ; appareil mixte Matériaux de la couverture : ardoise 3 vaisseaux Église de plan en croix latine à 3 vaisseaux et chevet plat, couverte d'une fausse voûte en berceau plein-cintre avec lambris de couvrement (bras sud du transept et chapelle des fonts), et de voûte d'ogives. Elle est construite en granite, appareillé en pierre de taille, à l'exception du bras sud, de la chapelle des fonts et du clocher qui sont en béton armé avec remplissage de moellons de schiste, masqué par un enduit d´imitation simulant la pierre de taille. Le clocher, couronné d´une flèche polygonale en maçonnerie, est accolé au chevet. La sacristie, couverte d´un toit terrasse est située au sud du chœur. Style gothique flamboyant ================================================================================================================================================== OUEST-FRANCE du 11 août 2017 https://www.ouest-france.fr/bretagne/domloup-35410/pelerinage-annuel-notre-dame-de-la-riviere-5186031 +++++ Pèlerinage annuel à Notre-Dame-de-la-Rivière +++++ La petite chapelle gothique Notre-Dame-de-la-Rivière, de la Rive ou des Marais selon l'époque, construite par le seigneur de Châteaugiron avant 1393, présente les bannières armoriées et les écussons des seigneurs de Malestroit et de Châteaugiron, dans un bas-relief curieusement situé au-dessus de sa porte. La petite chapelle gothique Notre-Dame-de-la-Rivière, de la Rive ou des Marais selon l'époque, construite par le seigneur de Châteaugiron avant 1393, présente les bannières armoriées et les écussons des seigneurs de Malestroit et de Châteaugiron, dans un bas-relief curieusement situé au-dessus de sa porte. Elle abrite la statue en bois polychrome de la Vierge, invoquée contre les fièvres et les intempéries. Restaurée après les années 1950, par la famille propriétaire Deshommes, la chapelle, lieu de pèlerinage dans les temps anciens, est redevenue un lieu de culte. Traditionnellement, le 15 août, la communauté de la paroisse Saint-Luc s'y rassemble pour un pardon, au cours duquel la statue est portée jusqu'à son emplacement, dans une niche de la façade. Une célébration réunit alors les participants en plein air, devant un autel fleuri, comme pour une Fête-dieu. Cette année, la célébration aura lieu à 10 h 30. Il sera ensuite possible de pique-niquer sur le terrain.