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Pendant la Révolution, l'actuel 7e
arrondissement vit - comme bien d'autres - ses églises fermées.
Les paroissiens prirent l'habitude de se réunir dans la chapelle
du Séminaire des Missions Etrangères, située
rue du Bac. Avec le Concordat de 1801, la chapelle devient paroisse.
Mais le nombre de fidèles s'accroît. Sous le Second
Empire - grande époque pour l'architecture -, on décide
la construction d'une nouvelle église dans le quartier des
Invalides. Les travaux commencent en 1861 sous la direction de l'architecte
Adrien Lusson. Après sa mort, ils se poursuivent avec Joseph
Uchard jusqu'en 1874. L'église est dédiée à
François-Xavier, le patron des missions.
A partir de Napoléon III, la technique de construction des
églises a changé : on construisait une ossature métallique
masquée par un revêtement en pierre. Cette pratique
avait un triple avantage : l'édifice était très
solide, la construction se faisait vite et ne coûtait pas
très cher. L'église Saint-François-Xavier suit
ce nouveau concept.
Parmi les 130 églises de Paris, Saint-François-Xavier
est l'une des plus belles. A la fin du XIXe siècle, elle
était aussi l'une des plus riches : de nombreuses donations
sont venues accroître son patrimoine en uvres de grands
maîtres.
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Magnifique vue de la nef et du chur. Les bas-côtés
sont séparés de la nef par des colonnes cannelées
surmontées de chapitaux, souvent ornés de feuillages.
La voûte en berceau présente des peintures décoratives
d'Alexandre Denuelle. Saint-François-Xavier est une église
inondée de lumière : les vitraux
sont du verre blanc teinté de points de couleur. C'est élégant,
mais très sobre, comme si rien ne devait distraire le regard
de la beauté du chur. |
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A droite, la façade de l'église rappelle les basiliques
italiennes de la Renaissance.
Au-dessus, le fronton de la façade :
«saint François-Xavier baptisant les habitants de l'Inde
et du Japon»
par le sculpteur Gabriel-Jules Thomas. |
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Ange tenant des épis de blé.
Sculpture d'Alexandre Falguière (haut de la
colonne à droite du maître-autel) |
Ange tenant du raisin, symbole de
l'Eucharistie (colonne de gauche) |
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Vue en gros plan du superbe chur.
Le maître-autel est en bronze : uvre récente
(1984) de Poussielgue-Rusand.
Au-dessus de l'autel, dans les écoinçons, le peintre
Cazes a fait figurer, à droite, Moïse tenant les Tables
de la Loi et, à gauche, son frère Aaron tenant des
brindilles, instrument de punition corporelle.
Enfin, en haut, devant un Christ d'inspiration byzantine, Cazes
a représenté «saint François-Xavier présentant
à Jésus-Christ les peuples qu'il a convertis».
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Sur les quatre pendentifs qui soutiennent la coupole figurent
les prophètes ayant annoncé la venue d'un envoyé
de Dieu : Ézéchiel, Isaïe, Jérémie
et Daniel
peints par Jules-Elie Delaunay.
Ici le prophète Isaïe. |
Exemple de chapiteau d'une colonne de la nef
orné de feuillage et de motifs divers. |
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Vue d'ensemble montrant la nef, la coupole et les élévations
du côté gauche.
La coupole est à la croisée du transept. On peut y voir
une peinture murale «L'Agneau pascal et les sept sceaux»
entouré des douze apôtres et de chérubins. La
peinture a été réalisée par Charles-Joseph
Lameire.
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Chapelle du Sacré-Cur, sur le bas-côté droit. |
Chapelle des Morts
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La tribune d'orgues |
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Saint-François-Xavier peut s'enorgueillir d'un deuxième
très beau «chur» :
celui de la Chapelle de la Vierge (chapelle axiale de l'église)
inspiré de la Renaissance italienne. |
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Vue en gros plan du magnifique ciborium et de la voûte. |
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«La mort de saint Joseph» par Pinta
dans la chapelle Saint-Joseph (bas-côté gauche) |
Chapelle Saint-Joseph, sur le bas-côté gauche
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Un des deux vitraux modernes de Saint-François-Xavier : verrière
stylisée avec saint Vincent de Paul (1959). |
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Le deuxième vitrail moderne de l'église
Saint-François-Xavier est là encore une verrière
stylisée avec sainte Thérèse.
Ces deux vitraux (avec le saint Vincent de
Paul ci-dessus à droite) ont été
réalisés par Marcelle Lecamp en 1959. |
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L'église Saint-François-Xavier ne possède pas
de chaire dans la nef.
Cette chaire à double escalier est reléguée dans
une chapelle latérale, en
l'occurrence la chapelle Saint-Joseph.
A gauche, une des nombreuses uvres d'art de l'église
:
«Repos pendant la fuite en Egypte» peinte par Louis Flachéron
(artiste mort en 1885).
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