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Page créée en mars 2014
Saint Maurice dans un vitrail du XIXe siècle

Une première église dédiée à saint Maurice aurait existé à Besançon dès la fin du IVe siècle. Deux fois détruite et reconstruite, on en trouve mention, en 1517, dans l'acte de baptême du futur cardinal de Granvelle, fils du Garde des Sceaux de Charles Quint. De 1552 à 1556, le chœur et l'une des chapelles sont refaits. Même si la paroisse est de petite taille, elle est regardée comme la plus prestigieuse de la ville car la famille Granvelle vient y prier de temps en temps.
Fin du XVIIe - début du XVIIIe, d'autres travaux suivent. On garde le chœur et les chapelles du transept ; la nef, les collatéraux et la façade sont refaits ; le clocher est rebâti en arrière du chœur, ce qui permet l'aménagement de deux tribunes au-dessus des collatéraux. Les travaux ne sont achevés qu'en 1714, à l'exception de la façade. De style jésuite, son achèvement devra attendre dix ans de plus. À la Révolution, tout le mobilier est vendu aux enchères. L'édifice lui-même est acquis par une personne privée, puis revendu en 1802. Au XIXe siècle, l'église sera réparée et embellie.
Même si elle rappelle indubitablement l'atmosphère des églises du Grand Siècle, l'église Saint-Maurice est un édifice très sombre. La nef, dans ses bas-côtés, ne possède aucun vitrail. Les fenêtres en verre blanc au-dessus des tribunes ne font qu'éclairer la voûte. Seuls le chœur et le transept bénéficient de quelques vitraux historiés du XIXe siècle.

Saint Donat
Vue d'ensemble de l'église Saint-Maurice
Vue d'ensemble de l'église Saint-Maurice
La façade de style jésuite Vue d'ensemble du chevet
Vue d'ensemble du chevet
Le carillon au sommet du fronton de la façade
«««--- À GAUCHE
La façade de style jésuite date de la fin
du règne de Louis XIV
À DROITE ---»»»
Le carillon au sommet du fronton de la façade

Les Oratoriens à Saint-Maurice. En 1549, Nicolas Perrenot de Granvelle et son épouse fondèrent un collège qui prit le nom de «collège Granvelle» et qui fut placé sous la protection de saint Maurice. Son premier directeur fut un religieux augustin de Champlitte, François Richardot. Son bon travail assura le succès du collège. Dix ans plus tard, Richardot fut nommé à Arras. Mais, sans son brillant directeur, le collège commença à décliner. En 1606, il cessa même de fonctionner. L'héritier des Granvelle choisit alors de faire appel à des professionnels de l'enseignement : les Oratoriens. Le Cardinal Pierre de Bérulle avait créé la Société de l'Oratoire en 1611 dans le but de relever, chez les prêtres, le niveau d'instruction en religion et en morale. Ceux-ci n'étaient point des missionnaires, mais ils devinrent enseignants. Et, très tôt d'ailleurs, une rivalité les opposa aux Jésuites, enseignants et missionnaires.
À Saint-Maurice, les Oratoriens furent bien acceptés. Ils reçurent la charge du collège et de la paroisse et demeurèrent en place jusqu'à la Révolution. Le premier

d'entre eux arriva en 1642. Une bulle du pape Alexandre VII, en 1646, unit la cure de Saint-Maurice à la Société de l'Oratoire. Le collège rouvrit en 1647. Les sources nous indiquent que, pour magnifier encore la qualité de l'enseignement, les Oratoriens firent venir des collègues illustres. Mal leur en pris : parmi eux se cachaient quelques jansénistes. En 1735, l'archevêque de Besançon dut même exiger le départ de l'un d'entre eux. Celui-ci s'était maladroitement distingué dans une conférence contradictoire qui l'opposait à un savant professeur de l'Université.
En 1789, il ne restait que quatre pères oratoriens et un frère. Le dernier supérieur du collège prêta serment à la Constitution civile du Clergé et administra peu après la paroisse Saint-Jean.
Source
: «Le vieux Besançon religieux» par le chanoine Antoine Monnot, Imprimerie de l'Est, 1956.

Statue de saint Donat dans sa niche (XVIIIe siècle?)
Statue de saint Donat dans sa niche
(XVIIIe siècle?)
Autel latéral Sainte–Catherine
Autel latéral Sainte-Catherine
dans le bas-côté droit
Le bas-côté droit
La chaire à prêcher est de type classique (XIXe siècle?)
La chaire à prêcher est de type classique (XIXe siècle?)
La cuve de la chaire à prêcher
La cuve de la chaire à prêcher présente
les quatre évangélistes.
«««--- Le bas-côté droit débouche
sur l'autel absidial de la Vierge
Autel absidial de la Vierge
Autel absidial de la Vierge
Saint Maurice entouré des deux saints évêques, Antide et Donat
Saint Maurice entouré des deux saints évêques, Antide et Donat
Vitrail du XIXe siècle dans le transept
Autel latéral Sainte–Bernadette
Autel latéral Sainte-Bernadette
Statue de saint Donat, détail
Statue de saint Donat, détail
«Le Baptême de Jésus»
«Le Baptême de Jésus»
Bas-relief en bois (XIXe siècle?)
Autel absidial Saint-Joseph
Autel absidial Saint-Joseph
Chemin de croix, station XI : «Jésus est cloué sur la croix»
Chemin de croix, station XI : «Jésus est cloué sur la croix»
La nef et le côté droit mettent en valeur le style «classique» de l'architecture
La nef et le côté droit mettent en valeur le style «classique» de l'architecture
«La Conversion de saint Paul»
«La Conversion de saint Paul»
Auteur anonyme, date indéterminée
Vitrail dans le transept, détail (XIXe siècle)
Vitrail dans le transept, détail (XIXe siècle)
Tableau d'une scène de l'Histoire romaine (Auteur anonyme)
Tableau d'une scène de l'Histoire romaine (Auteur anonyme)
Statue de Jeanne d'Arc «Le Christ mourant»
Saint Alphonse de Liguori
Saint Alphonse de Liguori
Fondateur de l'Ordre des Rédemptoristes
Statue de saint Georges
Statue de saint Georges
Vue de la voûte en perspective
Cette vue de la voûte en perspective montre
les fenêtres de la nef : les seules qui existent
sont au deuxième niveau. De petite taille, elles ne suffisent pas à éclairer l'intérieur de l'église,
qui reste très sombre.
«La Résurrection», panneau de retable
«La Résurrection», panneau de retable
Bois verni
(XIXe siècle?)
«««--- À GAUCHE
Statue de Jeanne d'Arc (art populaire)

«Le Christ mourant»
Tableau d'Enders, fin du XIXe siècle
donné par une famille de la paroisse
Saint Maurice entouré des deux saints évêques, Antide et Donat
Saint Maurice entouré des deux saints évêques, Antide et Donat
Détail d'un vitrail dans le transept (XIXe siècle)
La nef et le bas–côté gauche
La nef et le bas-côté gauche
Statue de saint Expedit (art populaire)
Statue de saint Expedit (art populaire)
LE CHŒUR DE L'ÉGLISE SAINT-MAURICE
Vue d'ensemble du chœur
Vue d'ensemble du chœur
Le pourtour du chœur est embelli d'une très belle boiserie qui vient de l'abbaye de la Charité en Haute-Saône.
Le chœur est surmonté d'une très belle gloire
Le chœur est surmonté d'une très belle gloire
Le soubassement du maître-autel : détail de la Cène (XIXe  siècle?)
Le soubassement du maître-autel : détail de la Cène (XIXe siècle?)
À DROITE

Angelots dans la Gloire ---»»»

La Vierge en son Assomption dans la Gloire (XIXe siècle?) ---»»»--»»
La Sainte Famille
La Sainte Famille
Vitrail dans le transept, XIXe siècle
Les anges et l'Agnus Dei
Les anges et l'Agnus Dei
dans le panneau central en bois doré du chœur
Angelots dans la Gloire
La Gloire du chœur
La Gloire du chœur
est remarquable par son équilibre (XIXe siècle?)
La Vierge en son Assomption dans la Gloire
Le soubassement du maître-autel représente la Cène
Le soubassement du maître-autel représente la Cène
(Bois verni, XIX siècle?)
Chemin de croix, station IV : «Jésus rencontre sa mère»
Chemin de croix, station IV : «Jésus rencontre sa mère»
Statue de saint Antoine
Statue de saint Antoine
Un ange dans la gloire au-dessus du chœur
Un ange dans la gloire au-dessus du chœur
La nef et l'orgue de tribune vus du chœur
La nef et l'orgue de tribune vus du chœur
L'orgue a été réalisé par la famille de facteurs d'orgue Callinet au XIXe siècle (base Palissy).

Documentation : Panneau d'information à l'entrée de l'église + «Le Vieux Besançon religieux» du chanoine Antoine Monnot
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