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Page créée en février 2014
Jeune fille jouant de la guitare dans le salon de musique, partiel

Situé dans l'hôtel Beurnier-Rossel, le musée d'Art et d'Histoire de Montbéliard possède tout le charme des musées installés dans d'anciens hôtels particuliers construits au XVIIIe siècle dans les grandes villes françaises. On y trouve la gamme classique des anciennes demeures de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie : mobilier, objets d'art, tableaux de famille, porcelaine, un salon bibliothèque, un salon de musique, etc. Souvent la Conservation du musée enrichit l'hôtel d'œuvres et d'objets relatifs à des thèmes régionaux. Ici, les gravures d'une imprimerie locale, le culte luthérien et les bonnets à diairi. Dans sa disposition et son charme un peu désuet, le musée Beurnier-Rossel rappelle le musée Lambinet à Versailles et le musée Bertrand à Châteauroux. Cette page présente quelques vues des salles et d'objets exposés au musée.
Lors d'un passage à Montbéliard, la visite du musée d'Art et d'Histoire Beurnier-Rossel peut être présentée comme un complément aussi bien agréable qu'instructif à celle du musée du Château des Wurtemberg.

Tableau «Diaichotte» par Georges Bretegnier (1863-1892)
Le Grand Salon de l'hôtel Beurnier Rossel,
Le GRAND SALON de l'hôtel Beurnier Rossel, créé en 1772, est classé Monument historique.
L'hôtel Beurnier-Rossel a été construit de 1772 à  1774 pour Georges-David Rossel et son épouse Anne
L'hôtel Beurnier-Rossel a été construit de 1772 à 1774 pour Georges-David Rossel et son épouse Anne
Madeleine Beurnier. En 1917, le dernier descendant, sans enfant, l'a légué à la ville de Montbéliard.
Dans la vitrine : robe à l'anglaise et costume de cour
Dans la vitrine : robe à l'anglaise et costume de cour
de Georges-David Rossel, fin du XVIIIe siècle
Costume de cour de Georges-David Rossel
Costume de cour de Georges-David Rossel
fin du XVIIIe siècle
Le Salon Gris avec une armoire et un secrétaire à abattant (XVIIIe  siècle)
LE SALON GRIS avec une armoire et un secrétaire à abattant (XVIIIe siècle)

«««--- Georges-David Rossel était Conseiller de Régence auprès de Frédéric-Eugène,
duc de Wurtemberg, stathouder de Montbéliard à la fin du XVIIIe siècle.
«Françoise Rossel»
«Françoise Rossel»
Fille des fondateurs de la maison (1756-1825)
Tableau anonyme
«Narcisse» par Jan Rutgers van Nivael, 1640
«Narcisse» par Jan Rutgers van Nivael, 1640
Le Salon de Musique
LE SALON DE MUSIQUE
Le Salon Bibliothèque avec la bibliothèque de Georges-David Rossel  contenant notamment l'Encyclopédie
Le SALON BIBLIOTHÈQUE avec la bibliothèque de Georges-David Rossel contenant notamment l'Encyclopédie
Portrait d'une jeune fille
Portrait d'une jeune fille
Commode «époque Louis XV»
Commode «époque Louis XV»
Œuvre d'Abraham-Nicolas Couleru (1716-1812)
Couleru est l'un des meilleurs ébénistes de l'est de la France dans la seconde moitié du XVIIIe s.
Tableau : «Saint Jérôme lisant»
Tableau : «Saint Jérôme lisant»
«Nature morte au perroquet» de van Roye (1654-1725),
«Nature morte au perroquet» de van Roye (1654-1725),
peintre à la cour de Berlin
Tableau au-dessus d'une porte dans le grand salon
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon
(XVIIIe siècle)
Poêle en faïence créé par Jacob Frey en 1771 Le Grand Salon tel qu'il se présentait dans la seconde moitié du XVIIIe siècle
Le GRAND SALON tel qu'il se présentait dans la seconde moitié du XVIIIe siècle
Le deux meubles avec marqueterie sont l'œuvre de l'ébéniste Abraham-Nicolas Couleru (voir la photo complète en haut).

«««--- Poêle en faïence créé par Jacob Frey en 1771 (Grand Salon)
Vase en porcelaine (XVIIIe siècle)
Vase en porcelaine (XVIIIe siècle)
Tableau au-dessus d'une porte, détail
Tableau au-dessus d'une porte, détail
Grand Salon
Portrait d'homme
Portrait d'homme
dans le Salon de Musique
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon (XVIIIe siècle)
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon (XVIIIe siècle)
Salle des dépôts des Églises protestantes évangéliques luthériennes
Salle des dépôts des Églises protestantes évangéliques luthériennes
du Pays de Montbéliard
Gobelet en vermeil
Bronze VIe siècle
Bronze VIe siècle

«««---Gobelet en vermeil
par Jacques-Nicolas Wild (vers 1600-1730),
orfèvre et bourgeois de Montbéliard
dans la salle des dépôts des Églises
La salle des gravures
La salle des gravures et ses images de l'imprimerie Deckherr

À la fin du XVIIIe siècle et au XIXe, l'imagerie désigne une estampe, souvent en couleurs, la plupart du temps gravée dans le bois. Cette estampe est vendue à la feuille et à petit prix. Les acheteurs sont des particuliers ou des éditeurs. En France, la rue Saint-Jacques à Paris règne en maître dans ce secteur. Les seuls concurrents se trouvent dans l'est de la France avec Épinal, Nancy, Strasbourg, Montbéliard, etc.
Le premier Deckherr arrive à Montbéliard en 1774 et s'installe comme libraire. En 1833, l'entreprise obtient un brevet d'imprimeur. Transmise de père en fils, parfois en association avec des frères, l'imprimerie Deckherr va acquérir une importance nationale dans quatre domaines : les almanachs, les livres de dévotion, la bibliothèque bleue (contes et récits, dictionnaires, etc.) et l'imagerie.
La production d'images sera de courte durée : de 1820 à 1839. Cette production couvre des thèmes très variés : têtes couronnées, tradition populaire (par exemple les jeux), religion, armée et enfin «pédagogie» (c'est-à-dire la nature). La technique utilise la gravure sur bois et privilégie les couleurs éclatantes. L'imprimerie Deckherr est réputée pour son «orange», qui devient presque une marque de fabrique.
Source : panneau du musée

«La lecture de la Bible»
«La lecture de la Bible»
de Georges Bretegnier, huile sur toile (1891-1892)

Georges Bretegnier présente «La lecture de la Bible» au Salon du Champ de Mars en 1892. Cette œuvre lui vaudra beaucoup d'éloges. Elle sera achetée par Eugène Peugeot-Koechlin pour la somme de 4000 francs de l'époque et léguée par Antoine Peugeot, par don testamentaire en 1993, à la société d'émulation de Montbéliard à condition qu'elle soit exposée au musée Beurnier.

Bonnet à diairi, XIXe siècle Bonnet à diairi, XIXe siècle
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon (XVIIIe siècle)
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon (XVIIIe siècle)
Vue de l'antichambre avec une partie des portraits de la famille Beurnier  Rossel
Vue de l'antichambre avec une partie des portraits de la famille Beurnier Rossel
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon (XVIIIe siècle)
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon (XVIIIe siècle)
Faïence allemande et de Montbéliard
Faïence allemande et de Montbéliard
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon (XVIIIe siècle)
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon (XVIIIe siècle)
Saint Philibert par Deckherr Frères, 1829
Saint Philibert par Deckherr Frères, 1829
Gravure sur bois
Imprimerie Deckherr à Montbéliard
Portrait d'un membre de la famille Beurnier Rossel
Portrait d'un membre de la famille Beurnier Rossel
Fin du XIXe siècle
La grande vitrine de bonnets à diairi
La grande vitrine de bonnets à diairi
XIXe siècle
«Diaichotte»
«Diaichotte»
par Georges Bretegnier (1863-1892)
Huile sur toile
«««--- Bonnets à diairi, XIXe siècle
Sainte Marie Madeleine, partiel
Sainte Marie Madeleine, partiel
par Deckherr Frères
1ère moitié du XIXe, gravure sur bois
Bonnet à diairi, XIXe siècle
Bonnet à diairi, XIXe siècle

Un panneau du musée nous apprend que les bonnets à diairi sont en «velours, taffetas et satin de soie» avec «broderie de perles de verre multicolores, de cannetille, de pièces de métal découpé, de glaces miroitantes, de chenillette, de soie et de paillettes».


Source : Documents affichés dans le musée + «Pays de Montbéliard, Musées, Monuments, Promenades», Éditions du Patrimoine, ISBN : 978-2-7577-0048-8
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