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Page créée en 2011
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Salon des Aigles, aigle dans un angle du plafond

En 1800, le premier préfet de Seine-et-Oise occupa l'ancien bâtiment du garde-meuble de la Couronne, construit entre 1780 et 1796. Rapidement exigu, il fallut néanmoins attendre le Second Empire pour que la situation change. En 1861, le Conseil Général achète l'ancien chenil du roi, derrière les grandes Écuries. Un concours de projet est lançé pour bâtir une nouvelle préfecture. Le Versaillais Amédée Manuel est retenu. Le chantier durera deux ans et demi (de la mi-1864 à la fin 1866). Agrémenté, dès l'origine, d'un grand jardin en bordure le rue du Chenil, ce fut, de l'avis de tous, une réussite.
En 1870-71, le bâtiment est occupé par le Prince Royal de Prusse, puis par le roi de Prusse. Avec la Commune, Adolphe Thiers, Chef du pouvoir exécutif, porte, lui aussi, son choix de résidence sur cet immeuble. Ses successeurs, le maréchal de Mac-Mahon, puis Jules Grévy, en firent autant. De la sorte, l'actuelle préfecture des Yvelines fut le siège de l'État français pendant huit ans (du 18 mars 1871 au 30 janvier 1879). En 1880, le bâtiment redevint Préfecture.

"L'été" dans le Salon des Aigles
Le Salon des Aigles
Le Salon des Aigles (ou grand salon de réception)
C'est de loin la plus belle pièce de la Préfecture, qui rappelle que le château n'est pas loin...
Le salon est devenu la salle des pas perdu du Conseil Général.
Les spécialistes des décors en architecture reconnaîtront des pilastes et des colonnes cannelés (en stuc blanc) surmontés de chapiteaux corinthiens dorés. (Voir plus bas)
Aspect extérieur de la Préfecture
Aspect général de la Préfecture des Yvelines
Le bâtiment fut le siège de l'État français pendant huit ans (de 1871 à 1879)
Les jardins
Le jardin (à l'anglaise) de la Préfecture
Il est de tradition que les Préfectures françaises disposent d'un grand jardin
(à usage strictement privé, bien sûr).
Le fronton de la façade
Fronton de la façade principale
Pas de politique dans les allégories : les deux cariatides représentent la Seine et l'Oise
Au-dessous, les deux bustes symbolisent le commerce et l'industrie (œuvres de Georges Clère)
LE REZ-DE-CHAUSSÉE
La salle à manger de Thiers
Salle à manger de Thiers (devenue salle du réunion du Préfet)
L'ensemble de son mobilier, en poirier noirci, lui donne un aspect austère.
La salle est embellie par six dessus de porte constitués de natures mortes ou de scènes de paysages
peintes par Eugène Bataille et Pallandre
A DROITE ---»»»
Dessus de porte : Aqueduc et bouquet de fleurs
Dessus de porte dans la salle à manger de Thiers
Dessus de porte dans la salle à manger de Thiers
Bureau du préfet des Yvelines
Bureau du Préfet des Yvelines
Pendule avec jeune fille lisant
Pendule avec jeune fille lisant
Bureau du Préfet
Bureau du Secrétaire Général de la Préfecture
«Le petit salon gris»
bureau du Secrétaire Général de la Préfecture

Les dessus des portes sont agrémentés de quatre
tableaux de Legray représentant les saisons.

Depuis le haut à droite : le printemps, l'été, l'automne ; enfin, ci-dessous, l'hiver.
"Le Printemps", dessus de porte dans le bureau du Secrétaire Général
"L'été", dessus de porte dans le bureau du Secrétaire Général
"L'hiver", dessus de porte dans le bureau du Secrétaire Général "L'automne", dessus de porte dans le bureau du Secrétaire Général
L'entrée du rez-de-chaussée
L'entrée au rez-de-chaussée, tout en blanc, est rehaussée de deux grands tableaux
historiques signés Gillot Saint-Evre et Henri Decaisne.
Tableau de Gillot Saint-Evre (XIXe siècle)
Partie centrale du tableau de Gillot Saint-Evre (XIXe siècle)
En 1556, devant Henri II et sa cour, Marie Stuart (13 ans) déclame une oraison funèbre
en latin qu'elle a écrite elle-même. Marie Stuart épousera François II (le jeune garçon du premier
plan vers qui se penche un prélat - vraisemblablement le cardinal de Lorraine).
Marine de Théodore Gudin Tableau, combat mêlant des chebecs

Le couloir du rez-de-chaussée de la Préfécture est embelli de tableaux, notamment des marines.

Le tableau CI-DESSUS est la scène d'un combat naval en Méditerranée. Les navires sont des chebecs, bâtiments très maniables et rapides sur lesquels le bailli de Suffren fit ses premières classes.

«««--- A GAUCHE
Combat naval franco-anglais sous le Premier Empire par Théodore Gudin
«Prise de la corvette anglaise le Vimiejo par une section de la flottille impériale (8 mai 1804)»
LE GRAND ESCALIER D'HONNEUR
Le grand escalier d'honneur
Les du grand escalier d'honneur sont revêtus de stuc imitant la pierre et rehaussé de grands tableaux du XIXe siècle
LE PREMIER ÉTAGE
La grande salle à manger
La grande salle à manger
Les murs sont recouverts de stuc imitant le marbre. Le plafond est peint par Dominique Guifard : un ciel
encadré d'une balustrade, elle-même garnie de feuillages et de fleurs.
Pendule dans la grande salle à manger
Très belle pendule XVIIIe ou XIXe siècle
sur la cheminée de la grande salle à manger
Le petit salon au premier étage
Le «petit salon» est très agréablement meublé, notamment avec une belle commode en ébène,
surmontée d'un biscuit de la Manufacture de porcelaine de Sèvres.

Les dessus de porte (que l'on voit se refléter dans les miroirs) sont de Félix Barrias.
A droite, dans le haut du miroir, l'Allégorie de la musique par Barrias
Commode et biscuit de Sèvres
Biscuit de porcelaine de Sèvres Biscuit
Biscuit de porcelaine (peut-être de Sèvres),
dans le petit salon, intitulé «LUTINDRIE»


«««--- A GAUCHE
Magnifique biscuit de porcelaine de Sèvres
Modèle de Louis-Simon BOIZOT (1773)
«L'Alliance» ou «L'Hymen»
Œuvre créée en commémoration du mariage du comte d'Artois

Voir la Manufacture de porcelaine de Sèvres
Salle des séances du Conseil Général
Salle des séances du Conseil Général
La encore, le plafond est décoré d'un ciel encadré d'une balustrade garni de branches et de feuillages

A DROITE, une toile représentant une scène avec une déesse (gros plan fourni juste au-dessous) ---»»»
Tableau dans la salle des séances du Conseil Général
Salon des Aigles
Grand salon de réception dit «Salon des Aigles» (voir l'image tout en haut de cette page)
C'est la salle des pas perdus du Conseil Général.
Le grand plafond ovale est peint par Ernest Gendron.
Il illustre les heures du jour incarnées par des femmes.

CI-DESSOUS, vase, tableau et sculpture dans le couloir du premier étage
Tableau dans la salle du Conseil Général (détail)
Salon des Aigles, angles et voussure du plafond
Aux angles, des aigles dorés aux ailes déployées. A la voussure, quatre tableaux représentant les saisons par Gaston Jobbé-Duval. Ci-dessus, l'été avec une robe blanche et bleue devant des épis de blé.
Portrait de Maximilien-Frédéric de Koenigsegg-Rothenfels, auteur inconnu
Portrait de Maximilien-Frédéric de Koenigsegg-Rothenfels, duc de Westphalie
(XVIIIe siècle, École allemande, auteur inconnu)
Vase de faïence
Beau vase de faïence dans le style
de Nevers ou de Moustiers
Pièce sculptée, couple s'enlaçant
Sculpture d'un couple enlacé

Documentation : Notice «La Préfecture des Yvelines» distribuée aux visiteurs lors des Journées du Patrimoine
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