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L'Enlèvement d'Europe, tableau de Bernard d'Agesci, détail

En 2006, la ville de Niort a ouvert un musée dans un ancien collège de jeunes filles. Ce musée bénéficie, sur trois niveaux, d'une très vaste superficie (5000 m2) permettant en fait de juxtaposer trois musées : Beaux Arts, Histoire Naturelle et un Conservatoire de l'éducation et des objets scientifiques. Quelques photos en page 2 présentent rapidement ces deux dernières sections. Quatre corps de bâtiment entourent une cour intérieure riche de deux grands vases de Léon Cugnot et d'Auguste Ledru.
Les premières collections de la ville ont été rassemblées par un enfant du pays, Bernard d'Agesci (1756-1829), peintre et architecte du jardin botanique. Une salle est dédiée à ses peintures et ses bas-reliefs. Outre les tableaux du XVIe au XXe siècle, le musée est l'un des rares en France (avec ceux de Parthenay et de Thouars) à exposer des faïences de Parthenay. On y voit aussi de la faïence de Limoges et une pièce consacrée au Moyen-Orient avec des tableaux de Julien Thibaudeau (1859-1943).
Si vous passez à Niort, ne manquez pas ce beau musée situé non loin de la gare.

Faïence de Parthenay, un vase couvert, détail

La grande salle du musée Bernard d'Agesci est consacrée aux œuvres du sculpteur Pierre-Marie Poisson (1876-1953).

L'entrée du musée Bernard d'Agesci, avenue de Limoges.

Vase de Cugnot et Ledru dans la cour intérieure.

Les deux vases de la cour intérieure.
Ces vases illustrent les saisons Printemps/Automne et Été/Hiver. D'un poids de 800 kg (non compris l'embase en calcaire), ils sont l'œuvre du sculpteur Léon Cugnot (1835-1894) et du sculpteur ornemaniste Auguste Ledru (1860-1902).
Un panneau du musée en donne le mode de fabrication : «Les deux vases témoignent de l'extraordinaire inventivité technique de la fin du XIXe siècle, avec une fabrication principale par galvanoplastie de cuivre renforcée de plomb, des éléments rapportés en bronze coulé et une structure interne en fonte de fer et en fer forgé.».
À terme, le contact entre ces différents composants a généré corrosion et déformations. De plus, comme les vases étaient à l'air libre, le cuivre s'est oxydé et encrassé sous l'effet des intempéries.
En 2018, la fonderie de Coubertin a été chargée de leur remise en état. De plus, des «adjonctions réversibles» ont été réalisées pour la bonne conservation des vases en plein air.
Les vases sont revenus au musée en juin 2019.
Source : panneau du musée.

«Le Courage» ou «La Valeur militaire».
Ce bronze de grande taille a été offert en reconnaissance par les Niortais au capitaine Emmanuel Largeau. C'est ce qu'indique le panneau du musée sans préciser ce qui justifie cette reconnaissance.
La fonte a été réalisée par l'atelier Barbedienne.
Source : panneau du musée.


Vue de la cour intérieure.
Le musée comprend quatre bâtiments agencés en rectangle autour d'une cour.

Une vue de la grande salle du rez-de-chaussée.

«Le Courage» ou «La Valeur militaire»
Bronze de Paul Dubois (1829-1905).

La grande salle de l'entrée du musée :
rez-de-chaussée et premier étage.
SALLE D'AGESCI

Vue partielle de la salle d'Agesci.

Bernard d'Agesci (1756-1829).
C'est un enfant du pays. Né à Niort en 1756, ses facilités en dessin et en peinture éclatent assez tôt. À vingt ans, il est admis à l’Académie royale de peinture et sculpture de Paris. Puis, il se rend à Rome et à Bologne pour achever sa formation.
En 1789, il est de retour en France et gagne sa vie comme portraitiste de membres de la noblesse, une activité très en vogue chez les artistes à l'époque. La Révolution le contraint à regagner Niort (sans doute parce que sa clientèle quitte le royaume).
Dans sa ville natale, sollicité par les élus, il collecte les tableaux, les statues, les vases, mais ne peut en constituer un musée.
Cependant, ses talents d'architecte, de paysagiste et de professeur de dessin sont mis à profit par la ville. Aidé par un professeur d'histoire naturelle, il crée un jardin botanique et en dessine les plans. La porte monumentale sera de sa main.
La Révolution imprime sa marque : l’ancienne chapelle du couvent des carmélites est transformée en salle de spectacle. Bernard d'Agesci sculpte certains de ses bas-reliefs. Il conçoit le décor intérieur de la salle et le réalise lui-même. En 1804, il fonde une école gratuite de dessin. On lui doit aussi plusieurs retables d’églises.
Ajoutons qu'il a été conseiller municipal de 1816 à 1829.
Le livre d'art Les petits maîtres de la peinture 1820-1920 le présente comme un artiste surtout connu pour ses portraits, comme celui de l'abbé Maury (donné plus bas). L'ouvrage précise qu'il a également exécuté des scènes de genre et des sujets religieux, «le plus souvent traités en esquisses». «Son œuvre entière, y lit-on, où passe parfois un souffle romantique, est au musée de Niort
Sources : 1) Site Web du musée Bernard d'Agesci ; 2) Les petits maîtres de la peinture 1820-1920, Les Éditions de l'Amateur.



«Portrait de la comtesse du Saillant
ou Jeune personne au clavecin»
Bernard d'Agesci (1756-1829)
Huile sur toile, 1790.
Œuvre exposée au Salon de 1791.
«««---«L'Enlèvement d'Europe»
Bernard d'Agesci (1756-1829)
Huile sur toile, vers 1785-1788.

«Jean Siffrein Maury, prédicateur ordinaire du Roy,
l'un des quarante de l'Académie»
Bernard d'Agesci (1756-1829)
Huile sur toile, 1791.


«La jeune dessinatrice»
Bernard d'Agesci (1756-1829)
Huile sur toile, vers 1795.

«Tête de vieillard ou le philosophe»
Bernard d'Agesci (1756-1829)
Huile sur toile, 1785.

Le cardinal Jean Siffrein Maury (1746-1814) fut membre de l'Académie française. Avant la Révolution, il fut prédicateur du roi. En 1789, il est élu député du clergé aux États Généraux. En 1791, il émigre à Rome. En 1810, il est nommé archevêque de Paris. Source : panneau du musée.


«L'Innocence poursuivie par le crime ou La Justice poursuivant le crime»
Bernard d'Agesci (1756-1829)
Huile sur toile, 1803.

«Têtes de lions»
Bernard d'Agesci (1756-1829) d'après Pierre-Paul Rubens (1577-1640)
Huile sur papier, 1er quart du XIXe siècle.

«Têtes de lions». Ce sont les têtes des lions attelés au char de la ville de Lyon dans le tableau de Rubens conservé au musée du Louvre (et reproduit ci-dessous): L'Arrivée de la reine à Lyon ou la Rencontre du roi et de la reine le 9 décembre 1600. Source : panneau du musée.


«La Muse Erato ou La poésie érotique à qui l'Amour présente le portrait de Sapho»
Bernard d'Agesci (1756-1829)
Huile sur toile, 1785-1786.
Ce tableau a obtenu le prix de l'Académie de Bologne.
Il a été exposé au Salon de 1791.

Bernard d'Agesci quitte Paris à la Révolution.
On ne peut s'empêcher de rapprocher ce départ de celui d'Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842), peintre officiel de la reine Marie-Antoinette. L'artiste quitte la capitale le soir même où les Parisiens, de retour de Versailles avec «le boulanger, la boulangère et le petit mitron», dorment chez eux, repus de fatigue (5 octobre 1789).
Vigée Le Brun sera inscrite sur la liste des émigrés et, à ce titre, privée de ses droits civiques et de tous ses biens. Son mari, le marchand de tableaux Jean-Baptiste Lebrun, resté à Paris, n'aura de cesse de faire rayer sa femme de cette liste. Son argument était bien affûté : la Révolution chassant les nobles de la capitale, il fallait bien que son épouse aille chercher une clientèle ailleurs ! En 1800, le Consulat lui donnera raison.
C'est sans doute aussi par disparition de sa clientèle aristocratique parisienne que Bernard d'Agesci a regagné son berceau familial à Niort. Sans attache provinciale particulière, Vigée Le Brun, quant à elle, a préféré quitter la France pour l'Italie avant d'engager un tour d'Europe.


Angelot musicien
Bas-relief de Bernard d'Agesci.

«Themis»
Bernard d'Agesci (1756-1829)
Huile sur toile, 1794.

MUSÉE DU LOUVRE
«L'Arrivée de la reine à Lyon ou la Rencontre du roi et de la reine le 9 décembre 1600»
Pierre-Paul Rubens (1577-1640)
Huile sur toile, 1622-1625.

«Themis»
Tableau réalisé pour la salle d'audiences du Tribunal civil de Niort. On lit sur la page du livre tenu par Themis : «Dieu, la Loi et le Roi», ce qui est étonnant pour une toile peinte en 1794. Une restauration récente a mis au jour un repeint. On a ainsi découvert que le texte initial était : Droits de l'homme et du citoyen, Égalité.
Source
: panneau du musée.

GRANDE SALLE PIERRE-MARIE POISSON (1876-1953)

La grande salle Pierre-Marie Poisson.

«Baigneuse» ---»»»
Bronze de Pierre-Marie Poisson (1876-1953)
Fondeur M. Bisceglia
Premier quart du XXe siècle.


«Le Massacre des Innocents»
Alexandre Louis Leloir (1843-1884)
Huile sur toile, 1863.

«Jeune fille à l'arc»
Bronze de Pierre-Marie Poisson, 1926
Fondeur Leblanc-Barbedienne.

«Le port d'Isigny»
Franck-Myers Boggs (1855-1926)
Huile sur toile, 1883.

«Danseuse Ouled-Naïl»
Pierre-Marie Poisson
Épreuve d'atelier
Plâtre à patine dorée, vers 1908-1913.

«La punition d'Hébé»
Julien Honoré Germain, marquis d'Aubusson (1786-1860)
Huile sur toile, 1822.

«Bacchante et Faune»
Jean-Baptiste Baujault (1828-1899)
Marbre.

«Petite-fille de Bou-Saada»
Bronze de Pierre-Marie Poisson, 1909

«Danseuse Ouled-Naïl»
Bronze de Pierre-Marie Poisson, entre 1908 et1914.
Fondeur Valsuani.

«Bords de la Néva à Saint-Pétersbourg»
Hippolyte-Félix Lanouë (1812-1872)
Huile sur toile, 1855.

«Bords de la Néva à Saint-Pétersbourg», détail.
Hippolyte-Félix Lanouë (1812-1872)
Huile sur toile, 1855.

«Pauvre mère»
Armand Désiré Gautier (1825-1894)
Huile sur toile, 1869.
AUTRES SALLES D'ART

«Sibylle Tiburtine»
École Française, anonyme, d'après Claude Vignon
Huile sur toile
XVIIe siècle, avant 1686.
Cette toile vient du château de la Meilleraye
situé à Beaulieu-sous-Parthenay.

«Salomé»
d'après Guido Reni.
Entourage de Simon Vouet (1590-1649)
Huile sur toile.

«La Résurrection de Lazare»
École flamande, anonyme d'après Pierre-Paul Rubens (1577-1640)
Huile sur toile, XVIIe siècle.

«Choc de cavalerie»
Monogrammiste «LB» ou «IB»
École française, XVIIe siècle
Huile sur toile.

«Statue funéraire de
Louis de la Trémouille»
École française, XVIIe siècle
Marbre.

Prophète Zacharie, détail.
Séville, XVIIe siècle
Bois doré et polychrome.

«Choc de cavalerie avec prise d'une forteresse» ---»»»
Monogrammiste «LB» ou «IB»
École française, XVIIe siècle
Huile sur toile.

«La famille royale ou Anne d'Autriche,
Marie-Thérèse d'Autriche et le Grand Dauphin»
Charles Beaubrun (1602-1692) et Henri Beaubrun (1603-1677)
Huile sur toile, 1665.

«La Vierge de l'Annonciation»
Tableau attribué à Charles de la Fosse (1636-1716)
Huile sur toile.

«Françoise d'Aubigné»
Tableau attribué à Pierre Mignard (1612-1695)
Huile sur toile, vers 1670.

«La Création»
Attribué à Jan Brueghel dit de Velours (1568-1625)
Huile sur cuivre, première moitié du XVIIe siècle.

«La Rencontre de Jésus et de saint Jean Baptiste»
d'après Guido Reni (1575-1642)
Huile sur cuivre.

«Saint Augustin»
Domenico Fetti (1588-1623)
Huile sur toile.
ÉCOLE HOLLANDAISE, XVIIe SIÈCLE

«Portrait d'homme au turban»
École hollandaise du XVIIe siècle, anonyme
Huile sur toile.

«««--- «Un camp»
Philips Wouvermans (1620-1668)
Huile sur bois.

«Portrait de femme»
École hollandaise du XVIIe siècle, anonyme
Huile sur toile.

«La chaumière au bord de l'eau»
Cornelis Gerritsz Decker (vers 1652-1678)
Huile sur panneau.

«Combat naval»
École hollandaise du XVIIe siècle, anonyme
Huile sur toile.

«La Bourrasque en mer»
École hollandaise du XVIIe siècle, anonyme
Huile sur bois.

«««--- «Gros temps en mer»
École hollandaise du XVIIe siècle, anonyme
Huile sur panneau.

«Salomon et la Reine de Saba»
École hollandaise du XVIIe siècle, atelier des Francken
Huile sur panneau.
ART DU XVIIIe SIÈCLE

«Le Jugement d'Atalante et Hippomène ou Allégorie de l'Amour»
Anonyme d'après Sebastiano Conca (1680-1764)
Huile sur toile, quatrième quart du XVIIIe siècle.

«Portrait présumé de la princesse Palatine, duchesse d'Orléans»
Attribué à André Bouys (1656-1740)
Huile sur toile, vers 1700.

Une des salles consacrées aux Beaux Arts.

«Les petits mendiants ou Joueurs de mora» ---»»»
Dans le genre de G.E. Cipper dit Il Todeschini (1664-1756)
Huile sur toile.


«Diane et Actéon»
Attribué à Stefano Orlandi (1681-1760)
Huile sur toile.

«Diane et Actéon», détail.
Attribué à Stefano Orlandi (1681-1760)
Huile sur toile.

Détail de la scène ci-dessus : Alors qu'il est en train de chasser, Actéon surprend Diane dans son bain.
En punition, il est transformé en cerf et dévoré par ses propres chiens (Ovide, les Métamorphoses).

«Madame Adélaïde en Diane ou Jeune femme en Diane»
Jean-Marc Nattier (1685-1766)
Huile sur toile, 1745.

Rendre les toiles à leurs propriétaires ?
Parmi les nombreuses toiles exposées au musée Bernard d'Agesci, trois, données dans cette page, sont accompagnées du commentaire ci-contre, à droite : Œuvre récupérée... En attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires.
Ces œuvres ont sans aucun doute été volées par les nazis (à des familles juives?) et par tous ceux qui les soutenaient (comme la Carlingue en France).
Ce phénomène de pillage des œuvres d'art s'est déjà produit, au bénéfice des Français, à l'époque des campagnes du général Bonaparte en Italie et en Autriche, puis lors des campagnes de l'empereur Napoléon Ier dans toute l'Europe. En 1814, les Alliés envahissent la France et Napoléon Ier abdique. Le tsar Alexandre Ier arrive à Paris avec l'armée russe.
Il est utile de rappeler la réaction de l'empereur de toutes les Russies au sujet des tableaux volés. L'historienne Marie-Pierre Rey, dans son ouvrage Un tsar à Paris (Champs Flammarion, 2014) présente cet homme, francophile et marqué par l'esprit des Lumières.
À Paris, Alexandre Ier est curieux de tout. Il visite le Louvre et les Tuileries en compagnie de Fontaine, architecte de l'empereur. Une anecdote amusante : «Au palais des Tuileries, il s'arrête devant le salon de la Paix, écrit Marie-Pierre Rey, demandant avec humour à ses guides à quoi cette pièce servait à Buonaparte.» ! Au Louvre, le tsar «admire les chefs-d'œuvre que l'Empereur a collectés au fil de ses conquêtes.» Apercevant des piédestaux vides, il s'en offusque, persuadé qu'on lui cache des œuvres par crainte que les Alliés ne les récupèrent. Il ne peut que répéter la promesse qu'il a faite quelques jours plus tôt à Bondy de respecter les monuments publics. Les œuvres cachées sont bientôt remises en place.
Le plus important est à suivre. Marie-Pierre Rey écrit : «Le 30 mai, dans les clauses du traité de Paris autres que territoriales, c'est lui qui suggère et obtient que les œuvres d'art entrées dans les musées parisiens en tant que trophées napoléoniens y restent, au motif qu'elles y seront plus accessibles et plus visibles que n'importe où ailleurs.»
Ne pourrait-on pas procéder de même avec les œuvres volées à des particuliers au cours de la seconde guerre mondiale ? Exposées dans les musées depuis soixante-dix ans, le public peut les admirer. Rendues à leurs légitimes propriétaires (à condition qu'on les retrouve un jour), elles seront à nouveau cachées à tous. La décision chevaleresque du tsar serait-elle inappropriée à notre XXIe siècle ?

«Poissons, gibier et fruits» ---»»»
Hermann van Steenwyck (1612-1656)
Huile sur panneau.

«L'Assomption de la Vierge» (ex-voto)
École française du XVIIIe siècle, anonyme
Huile sur toile.

Information accompagnant le tableau de Jean-Marc Nattier ci-contre
et les deux toiles de Willem van Mieris données plus bas.

«Portrait de Louis XV, 1767»
Louis-Michel van Loo (1707-1771 ou 1775)
Huile sur toile.

«Athalie et Joas»
Charles-Antoine Coypel (1694-1792)
Huile sur toile, 1747.

Buffet à deux corps en noyer
Poitou, XVIIe siècle.

«Thalie»
Louis de Boulogne (1645-1733)
Huile sur toile, 1715.

«Portrait de Démocrite»
Charles-Antoine Coypel (1694-1792)
Huile sur toile.

«L'extase de saint Augustin ou Saint Augustin contemple la Trinité»
Esquisse pour un tableau d'autel
Giacinto Diano (1731-1804)
Huile sur toile.

«Le Vendeur de légumes»
Willem van Mieris (1662-1747)
Huile sur bois, 1730.

«Le Vendeur d'oignons»
Willem van Mieris (1662-1747)
Huile sur bois, 1730.

Willem van Mieris (1662-1747).
Rien que la présence d'un tableau de ce peintre hollandais des XVIIe-XVIIIe siècles justifie la visite d'un musée.
Le musée Bernard d'Agesci en possède deux (donnés ci-contre) illustrant des scènes de marché.
Ils méritent d'être observés de très près car ils ont une caractéristique rare : on n'y décèle aucun coup de pinceau. Comme si la peinture était appliquée sur de la porcelaine, puis cuite au four.
Le musée des Beaux Arts d'Angers offre une autre toile de Willem van Mieris : l'Enlèvement des Sabines.


«Le Vendeur de légumes», détail.
Willem van Mieris (1662-1747)
Huile sur bois, 1730.
ART DU XIXe SIÈCLE

«La Tentation de saint Antoine»
Henri Jean Saint-Ange Chasselat (1813-1880)
Huile sur toile, 1852.

Une salle des Beaux Arts.

La grande toile à gauche est de Jeanne Scapre d'après Louis Ferdinand Elle (1612-1689) :
«Madame de Maintenon et sa nièce, future duchesse de Noailles»
Huile sur toile, 1875.

«Le port du Havre»
Jean-Louis Petit (1795-1876)
Huile sur toile.

«Le Serment d'Agrippa d'Aubigné» ---»»»
Pierre Rambaud (1852-1893)
Bronze, 1891.


«La Tentation de saint Antoine», détail.
Henri Jean Saint-Ange Chasselat (1813-1880)
Huile sur toile, 1852.

«La charité ou Les sœurs de la charité»
François Bonvin (1817-1887)
Huile sur toile, vers 1851.

«Poétesse Sapho»
Jean-Baptiste Auguste Clésinger (1814-1883)
Fondeur Barbedienne
Bronze, 1872.

«Poétesse Sapho», détail.
Jean-Baptiste Auguste Clésinger (1814-1883)
Fondeur Barbedienne
Bronze, 1872.

«Un bon petit diable»
Eugène Nicolas Clément d'Astanières
(1841-1918)
Marbre, quatrième quart du XIXe siècle.

«La famille du condamné attendant l'heure des derniers adieux»
Louis Georges Brillouin (1817-1893)
Huile sur toile.
Une scène de genre peu courante !

«Paysage du marais poitevin»
Louis-Alphonse Combe-Velluet (1842-1902)
Huile sur toile, 1880.

«L'Étang de la Fontaine-aux-loups»
Louis-Alphonse Combe-Velluet (1842-1902)
Huile sur toile, 1882.

«Premier miroir»
Jean-Baptiste Baujault (1828-1899)
Marbre, 1872-1873.

«La Moisson fleurie»
Pierre-Édouard Charrier (1820-1861)
Plâtre, 1861.

«Les prévisions de Nostradamus ou Le Colporteur»
Louis Georges Brillouin (1817-1893)
Huile sur toile.

Monument funéraire de Marie dAgoult
Henri Chapu (1833-1891)
Maquette du monument du Père Lachaise, plâtre.
LES PANNEAUX HISTORIÉS DU CHÂTEAU DE LA MOTHE-SAINT-HÉRAY

Vue d'ensemble des panneaux (1ère moitié du XVIIe siècle).

Les panneaux historiés.
Le musée Bernard d'Agesci expose une œuvre peu banale : une série de panneaux historiés bibliques venant de la chapelle du château de La Mothe-Saint-Héray, à quelques kilomètres à l'est de Niort.
Le seigneur Jean de Baudéan acquit le château en 1604 et le réaménagea. La bâtisse fut démolie au milieu du XIXe siècle, puis vendue pierre par pierre.
Les panneaux, sauvés de la destruction, sont des peintures sur bois sans date, ni signature, offerts au musée en 1842.
Artistiquement, on peut les dater de la première moitié du XVIIe siècle et les rattacher à l'École flamande, plus précisément à un ensemble gravé de Peter van der Borcht (1545-1608).
Les décorations des bordures qui les entourent sont typiques de la Renaissance : fleurs, palmes et rubans. Dans des cartouches, des têtes d'angelots sont associées aux inscriptions IHS (Iesus Hominum Salvator) et MAR (Marie).
Les intersections des bordures affichaient un monogramme constitué des lettres H et C entrelacées (pour Henri de Baudéan, fils de Jean, et Catherine de Pardaillan d'Armagnac, son épouse).
Ces monogrammes ont été grattés à la Révolution.
L'heureuse disposition adoptée par le musée permet au visiteur d'observer ces panneaux de très près.
Source : panneau du musée.


De haut en bas : la Tentation et la Chute, l'Ivresse de Noé, les filles de Loth.

Construction de la Tour de Babel.

Le Passage de la Mer rouge.
«««--- Le Déluge (dans sa phase de montée des eaux).
LES IVOIRES

La Mort de la Vierge et son Couronnement
Ivoire sculpté
Paris, seconde moitié du XIVe siècle.
Le Christ en croix ---»»»
Ivoire sculpté
Paris, seconde moitié du XIVe siècle.

Scènes de l'Enfance du Christ et de la vie de la Vierge
Feuillet d'un polyptique
Ivoire sculpté polychromé
Paris, XIVe siècle.

Ponce Pilate remettant au Christ
les insignes de sa souveraineté.
Élément de retable
Os sculpté en relief, atelier des Embriachi
,Italie du Nord, début du XVe siècle.

Le Massacre des Innocents ---»»»
Fragment d'un polyptique
Ivoire sculpté polychromé
Paris, première moitié du XIVe siècle.
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Documentation : Panneaux du musée
+ «De Saint-Porchaire à Parthenay sur les traces de la faïence fine poitevine. Des origines énigmatiques» de Marie-Aimée Suire,
revue de la société des Amis du musée national de Céramique, n° 23, 2014, pp. 93-102
+ «Les petits maîtres de la peinture, 1820-1920» de Gérald Schurr et Pierre Cabanne, Les Éditions de l'Amateur
«Un tsar à Paris» de Marie-Pierre Rey, éditions Flammarion, collection Champs Histoire, 2014.
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