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Page créée en mars 2012
Le Père Céleste dans le maître-autel du XIXe siècle

L'histoire de l'église de la Trinité commence avec la création de l'abbaye de Notre-Dame-de-la-Charité en 1028. Fondée par Foulque Nerra et sa femme Hildegarde, elle n'accueillait que des filles de la noblesse. Elle devint abbaye du Ronceray au XVIe siècle. Dans la seconde moitié du XIe, l'abbaye voyant son lieu de culte envahi par les paroissiens, les abbesses décidèrent de faire construire, tout près, une église paroissiale en bonne et due forme. Si près qu'elle était enchevêtrée dans la première. Ce fut l'église de la Trinité, qui fut reconstruite un siècle plus tard. Elle était en fait le second lieu de culte du monastère, dédié aux fonctions les plus solennelles. Le clocher à la croisée ne fut ajouté qu'au XVIe siècle. Une caractéristique frappe le visiteur : le petit espace réservé au chœur par rapport à la longueur de la nef.
La Révolution laissa l'église intacte. Le XIXe siècle en modifia le mobilier et en enrichit l'ornementation. L'architecte Charles Joly-Leterme, chargé de la restauration entre 1864 et 1880, s'attaqua même à l'architecture de l'édifice en donnant à fond dans le néo-roman. Les nombreux chapiteaux sculptés des piliers de la nef en témoignent. Enfin les parties historiées de la verrière sont la création, dans les années 1860, de l'atelier du maître verrier angevin Thierry fils.

Vierge à l'Enfant, vitrail du  XIXe siècle
Vue d'ensemble de la nef de la Trinité
Vue d'ensemble de la nef de la Trinité.
Elle présente un plan roman à nef unique. Les chapelles latérales peu profondes sont comme creusées dans les élévations.
On remarquera dans l'arc triomphal qui sépare la nef du chœur les «passages berrichons» à droite et à gauche.
L'église de la Trinité depuis la rue Beaurepaire
L'église de la Trinité depuis la rue Beaurepaire.
On voit bien l'enchevêtrement entre les deux églises. Voir le plan à la page de l'abbaye du Ronceray.
Le portail roman de la façade (restauré au XIXe siècle)
Le portail roman de la façade (restauré au XIXe siècle).
Modillon sur le mur sud
Modillon sur le mur sud.
Modillon sur le mur sud
Modillon sur le mur sud.
Modillon sur le mur sud
Modillon sur le mur sud.
Portail de la façade : les voussures à palmettes
Portail de la façade : les voussures à palmettes.
Le lanternon
Le lanternon qui s'élève à la croisée.
Construit en 1540, il est attribué au grand architecte
angevin de la Renaissance, Jean de l'Espine.
Les statues des évangélistes sont un ajout du XIXe siècle.

À DROITE ---»»»
Modillons sur le mur sud.
Modillon sur le mur sud
Modillon sur le mur sud.
Christ bénissant
Christ bénissant.
Il est au centre du dernier rouleau de la voussure.
Le taureau de saint Luc
Le taureau de
saint Luc.
Un ange sculpté dans la pierre
Portail de la façade
Un ange sculpté dans la pierre.

Fidèle à l'esprit roman, la dernière voussure du portail de la façade montre un petit Christ bénissant ainsi que les symboles des quatre évangélistes (voir la photo de droite avec le taureau de saint Luc).

Modillon sur le mur sud Modillon sur le mur sud
Porte romane sur le côté sud (rue Beaurepaire)
Porte romane sur le côté sud (rue Beaurepaire).
Portail de la porte romane sur le côté sud
Portail de la porte romane sur le côté sud
Suite d'anges dans les voussures.

À DROITE ---»»»
Le chevet roman de l'église de la Trinité
(XIIe siècle).
Le chevet roman de l'église de la Trinité
La nef vue depuis la croisée
La nef vue depuis la croisée.
La voûte centrale de la nef, qui est tout entière
en gothique Plantagenêt, est couronnée par un
grand cercle qui culmine à 23 mètres.
Vitrail de saint Louis (XIXe siècle), partiel
Vitrail de saint Louis (XIXe siècle), partiel.
Le Christ en croix
Le Christ en croix sur l'arche triomphale.
Œuvre d'Hyppolyte Maindron, élève de David d'Angers
XIXe siècle.
Vitrail de saint Louis (XIXe siècle), partiel
Vitrail de saint Louis (XIXe siècle), partiel
«La mort de saint Louis».
L'entrée de l'église de la Trinité
L'entrée de l'église de la Trinité
On voit clairement sur la partie droite l'imbrication des deux édifices. Le petit escalier en bois, bordé d'une rampe ajourée, conduit
à une grande chapelle, qui n'est autre que la chapelle sud du chœur de l'église abbatiale du Ronceray.
Vitrail de La Passion
Vitrail de La Passion
« Jésus rencontre sa mère»
de "Jean Clamens, peintre verrier 1899".
Statue de saint Jean-Baptiste
Statue de saint Jean-Baptiste.
Pièce d'ébénisterie du XVIe siècle
Cette belle pièce d'ébénisterie, qui date du XVIe siècle,
cache un escalier hélicoïdal.
Peut-être permettait-il d'accéder, en venant du transept de l'abbaye, à la tribune de la Trinité.
Buste de Monseigneur Malsou
Buste de Monseigneur Malsou
( ancien curé de la Trinité)
dans l'entrée de l'église.
Stèle funéraire dans l'entrée
Stèle funéraire dans l'entrée
Partie supérieure.
Vitrail de la Vierge à l'Enfant, partiel
Vitrail de la Vierge à l'Enfant, partiel
XIXe siècle.

À DROITE ---»»»
Confessionnal du XIXe siècle.
Confessionnal XIXe siècle
La nef vue de biais avec l'élévation sud
La nef et l'élévation sud.

Ornementation. Dans la nef, les impressionnantes voussures sculptées qui ornent les voûtes à l'entrée des chapelles latérales sont des ajouts du XIXe siècle (à l'exception toutefois de la voussure supérieure). Elles datent de la restauration entreprise par l'architecte Joly-Leterme. Prosper Mérimée nous en a laissé la description lors de sa première venue à Angers en 1835. Les sources nous apprennent que le quartier de la Trinité abritait des bourgeois d'Angers relativement aisés. Ils disposaient donc des fonds pour faire réaliser ces très belles sculptures dans les «niches», comme les a appelées Mérimée.
Les nombreux chapiteaux de la nef sont aussi l'œuvre des sculpteurs du XIXe siècle. Ces chapiteaux respectent l'esprit du néo-roman. Les feuillages des chapiteaux qui décorent les colonnes sous les voûtes sont du XIIe siècle.

Les visages grimaçants qui surgissent des feuillages dans les chapiteaux des piliers de la partie gauche du chœur sont aussi des XIIe et XIIIe siècles.
Les vitraux de la nef de la Trinité ont été soufflés pendant la seconde guerre mondiale. Ceux du deuxième niveau sont en verre blanc, ce qui garantit à l'église de la Trinité une très grande luminosité. Ceux du premier niveau sont souvent des vitraux modernes. On en donne un exemple plus bas. Les vitraux du chœur, dus à l'atelier angevin Thierry fils, ont été créés vers les années 1865. Les deux vitraux relatifs à la vie de la Vierge essaient de reproduire le style du vitrail du XIIIe siècle.
Source : Il était une fois la Trinité, brochure écrite par Madeleine Cesbron, en vente dans l'église.

Bandes sculptées à l'entrée de la voûte d'une chapelle latérale
Voussures sculptées à l'entrée de la voûte d'une chapelle latérale.
Le décor sculpté à feuillage sur le chapiteau de la colonne de gauche date du Moyen Âge.
Bandes sculptées à l'entrée de la voûte d'une chapelle latérale
Voussures sculptées à l'entrée de la voûte d'une chapelle latérale.
Seule la partie supérieure remonte au Moyen-Âge, le reste date du XIXe siècle.
Chapelle latérale Sainte-Anne sur le côté sud
Chapelle latérale Sainte-Anne sur le côté sud.
Le mobilier date du XIXe siècle.
Vitrail contemporain (1951)
Vitrail contemporain (1951)
dans une chapelle latérale.
Chapelle latérale de la Piéta
Chapelle latérale de la Piéta.
Le mobilier date du XIXe siècle .
Vitrail des scènes de la vie de la Vierge
Vitrail des scènes de la vie de la Vierge (atelier Thierry fils).
«La Naissance de la Vierge»
Vitrail des scènes de la Vie de la Vierge (1865)
«La Naissance de la Vierge».
«L'Annonciation»
Vitrail des scènes de la vie de la Vierge (1865)
«L'Annonciation».
Chapelle latérale Saint-Joseph
Chapelle latérale Saint-Joseph.
«La Visitation»
Vitrail des scènes de la vie de la Vierge (1865)
«La Visitation».
Piéta médiévale
Piéta médiévale
Les sources nous apprennent que les crues
du XXe siècle en ont effacé la polychromie.
Vitrail de saint Louis
Vitrail de saint Louis.
Le pied de la chaire à prêcher
L'arcade sculptée d'une chapelle latérale
L'arcade sculptée d'une des chapellse latérales.
Au XIXe siècle, Prosper Mérimée a qualifié ces chapelles de «niches».
L'archange saint Michel terrassant le démon
L'archange Saint Michel terrassant
le démon sur l'abat-son de la chaire
à prêcher (XIXe siècle).

«««--- À GAUCHE
Le pied de la chaire à prêcher
Saint Marc et le lion .
La chaire à prêcher et ses boiseries sculptées
La chaire à prêcher et ses boiseries sculptées
(XIXe siècle).
Élévations nord et la voûte
L'élévation nord et la voûte.
La chaire à prêcher : la cuve avec l'Annonciation et deux évangélistes (XIXe siècle)
La chaire à prêcher : la cuve avec l'Annonciation et deux évangélistes (XIXe siècle).
CHAPITEAUX NÉO-ROMANS DU XIXe SIÈCLE DANS LA NEF
Chapiteau néo-roman du XIXe siècle dans la nef Chapiteau néo-roman du XIXe siècle dans la nef
Chapiteau néo-roman du XIXe siècle dans la nef Chapiteau néo-roman du XIXe siècle dans la nef
Visages grimaçants sur un chapiteau roman du XIIIe siècle dans le chœur
Visages grimaçants sur un chapiteau roman du XIIIe siècle dans le chœur
Ils furent décrits par Mérimée en 1835.
«Les Noces de Cana»
Vitrail des scènes de la vie de la Vierge
«Les Noces de Cana», (Thierry fils, peintre verrier, 1867).
Vitrail central du chœur (1865)
Vitrail central du chœur (1865)
Le Sacré-Cœur.
Chapiteau néo-roman du XIXe siècle dans la nef
Chapiteau néo-roman du XIXe siècle dans la nef.
L'autel de l'avant-chœur de la Trinité
L'autel de l'avant-chœur de la Trinité est encadré de deux passages berrichons.
L'église de la Trinité n'a pas de transept.
La voûte du chœur et sa trappe à la croisée
À la croisée : la voûte du chœur et sa trappe.
L'abside avec le maître-autel et la voûte d'ogives
L'abside avec le maître-autel et la voûte d'ogives.
Le maître-autel et la statue polychrome de la Trinité (1873)
Le maître-autel et la statue polychrome
de la Trinité (1873).

À la croisée, la voûte du chœur fait voir une trappe circulaire en bois qui tient lieu de clé de voûte (photo ci-dessus à droite). Cette clé est ornée de quatre petits personnages datant des temps médiévaux. Deux d'entre eux sont donnés sur la droite. Une paire de jumelles est indispensable pour les observer.

Le maître-autel créé en 1873
Le maître-autel créé en 1873
Le maître-autel et ses boiseries polychromes
Le maître-autel et ses boiseries polychromes
Partie droite avec six des apôtres (à noter que Paul a remplacé Judas)

Le maître-autel en bois sculpté et peint date de 1873. Il a été réalisé dans l'atelier des Carmes et illustre l'influence italianisante de cette époque. Le Dieu trinitaire, qui le surmonte, est accompagné des douze apôtres. Paul y a remplacé Judas.
Le soubassement mérite aussi l'attention. Le personnage central, drapé de bleu et donné ci-dessous, ressemble à un roi de France. C'est en fait une allégorie de l'Église de France. Il est encadré par Adam et Moïse. Adam est donné plus bas.
Source : Il était une fois la Trinité, brochure écrite par Madeleine Cesbron.

Trappe à la croisée
Trappe à la croisée
avec ses quatre personnages.
Personnage de la trappe à la croisée
Personnage de la trappe à la croisée.
Personnage de la trappe à la croisée
Personnage de la trappe à la croisée.
Vitrail central du chœur
Vitrail central du chœur
1) L'agneau pascal
2) La colombe
3) Le Christ en gloire
(Atelier angevin de Thierry fils,
1863-1865)
Vitrail des scènes de la vie de la Vierge (1865) Architecture du XIIe siècle dans le chœur
Architecture du XIIe siècle dans le chœur
Pilier, arcades et chapiteaux à visages grimaçants
«««--- Vitrail des scènes de la vie de la Vierge (1865)
Allégorie de l'Église de France
Le soubassement du maître-autel
Allégorie de l'Église de France
(1873)
Stalles dans le chœur
Stalles dans le chœur.
Elles possèdent une ornementation restreinte sur les accoudoirs.
Époque indéterminée (XVIIIe siècle?)
« Le Couronnement de la Vierge»
Vitrail des scènes de la vie de la Vierge (1865)
« Le Couronnement de la Vierge».

À DROITE ---»»»
Adam dans le soubassement du maître-autel (1873).
Adam dans le soubassement du maître-autel (1873)
La nef vue du chœur
La nef de la Trinité vue de l'avant-chœur.

Documentation : Panneaux affichés dans la nef + brochure «Il était une fois la Trinité» + brochure de l'Office de Tourisme.
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