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Page créée en avril 2016
Saint Hubert dans un bas-relief du XIXe siècle

Le palais ducal de Nevers compte parmi les châteaux de la Loire les premiers construits. Vers 1460, le comte Jean de Clamecy, qui veut affirmer son pouvoir, lance la construction de cet édifice d'inspiration gothique qui sera la résidence des comtes et des ducs de Nevers. Au-delà du gothique, le bâtiment donne déjà dans le style Renaissance. D'ailleurs, les lucarnes sous les combles sont données, dans l'article du Congrès archéologique de 1913 tenu à Nevers et à Moulins, comme bâties à la fin du XVIe siècle. Le palais ducal est classé Monument Historique dès 1840. La palais de Justice de Nevers s'y installe vers 1850, tandis que la façade sud est restaurée. À cette occasion, tous les bas-reliefs de la tourelle centrale et des lucarnes, fortement dégradés, sont refaits. Ils illustrent désormais la légende du chevalier Hélias et celle de saint Hubert. Des animaux y sont aussi représentés, notamment le cygne des Clèves. À l'heure actuelle, le palais ducal abrite la salle du conseil municipal de Nevers, des salles d'exposition et de réception ainsi que l'Office de tourisme.

Le chevalier Hélias dans un bas-relief du XIXe siècle
La célèbre façade sud du palais ducal de Nevers, photographiée au petit matin sous un soleil rasant.
La célèbre façade sud du palais ducal de Nevers, photographiée au petit matin sous un soleil rasant.
La tourelle centrale cache l'escalier central.
La tourelle centrale cache l'escalier central.
Cinq niveaux se superposent en une spirale qui monte doucement.
Les bas-reliefs qui ornent les socles des fenêtres à meneaux sont tous modernes.		 Lucarne avec deux cariatides.
Lucarne avec deux cariatides.
Le bas-relief du socle est moderne.

Les six lucarnes ouvertes dans les combles sont inégalement espacées (photo ci-dessus). L'une d'entre elles est donnée en gros plan ci-contre. Ces lucarnes, construites vers la fin du XVIe siècle, ne sont évidemment pas de style gothique. Elles présentent toutes des meneaux cruciformes. Et les deux qui sont voisines de la tourelle centrale sont en plein cintre. Ces lucarnes se différentient également par leur encadrement, constitué de pilastres, de colonnes ou, comme ci-contre, de cariatides. Enfin, elles reposent sur un socle recevant un bas-relief moderne.
Dans son article sur le palais ducal, paru dans le revue du Congrès archéologique de 1913, tenu à Moulins et à Nevers, l'historien Louis Serbat ajoute d'ailleurs, un brin désabusé, que ces bas-reliefs sont contemporains «de ceux que l'on a cru devoir appliquer à tous les étages de l'escalier central et qui ne rappellent que de fort loin sans doute ceux qu'ils ont la prétention de remplacer.»
Source : Congrès archéologique, 1913.
Parvis devant la façade, tel qu'on le voit depuis la tourelle centrale : il descend jusqu'à la Loire.
Parvis devant la façade, tel qu'on le voit depuis la tourelle centrale : il descend jusqu'à la Loire.
Le palais ducal est flanqué de deux grosses tourelles à l'est et à l'ouest.
Le palais ducal est flanqué de deux grosses tourelles à l'est et à l'ouest.
Ici, celle de l'ouest, à côté de l'Office du tourisme.		 La tourelle centrale et ses deux portes
La tourelle centrale et ses deux portes		 Un ange tenant deux blasons
Un ange tenant deux blasons
au-dessus d'une des deux portes de la tourelle centrale.
La tourelle centrale est ici vue en gros plan avec deux bas-reliefs modernes.
La tourelle centrale est ici vue en gros plan avec deux bas-reliefs modernes.
Le cygne portant une couronne autour du cou est l'emblème de la maison des Clèves.
Culot orné d'un aigle et du cygne de la maison des Clèves.
Culot orné d'un aigle et du cygne de la maison des Clèves.		 Culot orné de deux anges tenant chacun un blason.
Culot orné de deux anges tenant chacun un blason.
Vue partielle de la frise constituée de choux et de petits animaux qui court à la base du comble.
Vue partielle de la frise constituée de choux et de petits animaux qui court à la base du comble.
La tourelle centrale et ses bas-reliefs du XIXe siècle.
La tourelle centrale et ses bas-reliefs du XIXe siècle.
Bas-relief au-dessus d'une porte de la tourelle centrale (XIXe siècle).
Bas-relief au-dessus d'une porte de la tourelle centrale (XIXe siècle).
À DROITE ---»»»
Au-dessus d'une porte de la tourelle centrale : l'aigle et le cygne des Clèves.
Bas-relief illustrant le miracle de saint Hubert (XIXe siècle)
Bas-relief illustrant le miracle de saint Hubert (XIXe siècle).
Bas-relief illustrant la légende de saint Hubert (XIXe siècle).
Bas-relief illustrant la légende de saint Hubert (XIXe siècle).
Bas-relief de la tourelle centrale : La Bénédiction (XIXe siècle).
Bas-relief de la tourelle centrale : La Bénédiction (XIXe siècle).
Au-dessus d'une porte de la tourelle centrale : l'aigle et le cygne des Clèves
Documentation : Congrès archéologique de France tenu à Moulins et Nevers en 1913, 80e session, articles sur Nevers de Louis Serbat
+ site Web de la mairie www.nevers.fr
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