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La ville de Port-Louis, à côté
de Lorient, peut se vanter de posséder un magnifique musée
: celui de la Compagnie des Indes, créée en 1664 par
Colbert. Dans plusieurs salles très proprement aménagées,
vous pourrez découvrir de somptueuses maquettes de navires
marchands (faites au début des années 1980) , des
porcelaines de Chine du XVIIIe siècle, des maquettes qui
reproduisent des ports orientaux (Canton et Pondichéry),
des documents d'époque sur la vie de la Compagnie. Sans oublier
une très enrichissante coupe transversale d'un navire marchand
complètement chargé et la reproduction longitudinale
des quatre ponts d'un navire. C'est un vrai régal pour les
yeux et pour tous ceux que l'Histoire navale intéresse. Si
l'on y ajoute la grande salle du «Musée de la Marine»,
la visite de la Citadelle de Port-Louis vaut vraiment le détour.
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Une salle du musée avec la maquette du «Soleil d'Orient». |
La poupe du «Massiac»
Navire marchand de la Compagnie des Indes. |
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Grande salle du musée avec maquettes des ports de Pondichéry
et de Canton (voir plus
bas)
Une coupe en porcelaine de Chine derrière sa vitrine ---»»» |
La poupe du «Comte d'Artois», navire marchand de la Cie
des Indes. |
Une «indienne», tissu de coton qui envahit l'aristocratie
et la bourgeoisie sous Louis XV |
Vitrine de porcelaines de Chine. |
Historiquement, le goût pour
la porcelaine de Chine a commencé à envahir
la France avec la visite de l'ambassade du roi de Siam à
Versailles en 1686. Parmi les cadeaux offerts au roi se trouvaient
mille cinq cents pièces de porcelaine de tous styles
et de toutes tailles. Louis XIV en distribua une bonne partie
à des officiels et à des favorites. Le goût
se répandit jusque dans les provinces. En 1692, on
dénombrait déjà vingt marchands d'art
chinois. Parmi les collectionneurs de céramique d'Extrême-Orient,
Louis de France (1661-1711), dit «Le Grand
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Dauphin» se distinguait entre
tous : Il reçut plus de quatre-vingt-quatre porcelaines
de l'ambassade.
Au XVIIIe siècle, le goût pour la Chine ou «lachinage»
se renforça encore avec le succès des voyages
de l'Amphitrite (1700 et 1703) qui ouvrirent dans le royaume
les portes du grand commerce de porcelaine chinoises. Ces
porcelaines étaient vendues à Nantes jusqu'en
1733, puis à Lorient.
Source : «Les Indes en
partage», Cahiers de la Compagnie des Indes, 2002-2003.
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«La Sirène», navire marchand de la Compagnie des
Indes. |
«La Sirène»
Détails du pont et de l'éclaté. |
Vitrine de porcelaines de Chine. |
Maquette de navire marchand et vitrine de porcelaines et de documents
d'époque. |
Assiette de porcelaine chinoise à décor armorié |
Maquette du port de Lorient en 1752. |
Si les premières porcelaines
rapportées de Chine comportaient des thèmes
chinois, les choses évoluèrent rapidement. Au
XVIIIe siècle, les producteurs chinois voulaient satisfaire
la clientèle européenne. Aussi les artistes
s'inspiraient-ils de gravures rapportées par les navires
marchands et correspondant aux goûts de l'époque
des Lumières. On y trouvait tous les thèmes
à la mode : musique, religion, littérature,
Histoire, galanterie, etc.
Source : «Les Indes en
partage» (voir plus haut)
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Maquette du port de Pondichéry
Pondichéry faisait partie de l'Empire français et le
resta après le traité de Paris de 1763. |
Maquette du port de Canton et des factories européennes.
Canton était la seule ville chinoise ouverte au commerce étranger. |
La salles des maquettes
Au premier plan, une très intéressante coupe d'un vaisseau
marchand de la Compagnie (cf ci-dessous). |
Eclaté d'un vaisseau marchand : les détails de la proue. |
Eclaté d'un vaisseau marchand de la Compagnie des Indes. |
«Le Comte d'Artois»
vaisseau marchand de la Compagnie des Indes. |
«Le Comte de Provence»
vaisseau marchand de la Compagnie des Indes.
La poupe du «Comte de Provence» ---»»» |
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L'éclaté du »Comte d'Artois» en coupe horizontale
La cale et le deuxième pont. |
L'éclaté du »Comte d'Artois» en coupe horizontale
Le premier pont et le pont supérieur. |
«Le Soleil d'Orient»
vaisseau marchand de la Compagnie des Indes. |
La poupe du «Soleil d'Orient». |
Maquette d'un senau. |
«Le Coche», vaisseau marchand de la Compagnie des Indes. |
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