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Au VIe siècle, à l'emplacement
de la cathédrale actuelle il y avait une chapelle dédiée
à saint Pierre. A la fin du IXe siècle, on y déposa
les reliques de saint Solenne, évêque de Chartres du
Ve siècle. Un pèlerinage se développa. De ce
sanctuaire il nous reste la crypte. En 1132, les moines de Bourgmoyen
construisent une église romane.
Au début de XVIe siècle, François Ier fait
construire une église de style Renaissance, couverte d'une
charpente : la collégiale Saint-Solenne. Elle est détruite
par un ouragan en 1678. Un nouvel édifice est bâti
par l'architecte Poictevin en style gothique. Les élévations
nord et sud de la nef et les chapelles latérales datent de
cette époque. En 1697, Blois se sépare de l'immense
évêché de Chartres et devient elle-même
évêché. Saint-Solenne devient la cathédrale
Saint-Louis.
Le déambulatoire, d'un très beau style gothique, est
rajouté en 1867. Il est construit par l'architecte Jules
de la Morandière.
La cathédrale Saint-Louis de Blois est un édifice
inondé de lumière. Les vitraux de la nef, en verre
blanc, ne portent qu'une symbolique colorée créée
en 2000 par Jan Dibbets et Jean Mauret.
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Vue générale de l'intérieur de la cathédrale
Saint-Louis (rappelons qu'elle n'a pas de transept)
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Le style gothique tend un peu
vers le classicisme du XVIIe siècle.
Le deuxième niveau de l'élévation avec
ses vitraux en quasi-verre blanc surplombe directement la
nef, ce qui lui apporte énormément de lumière.
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La nef et les chapelles latérales
datent des années 1679-1697. L'abside date de la collégiale
Saint-Solenne, de style Renaissance, décidée
par François Ier (XVIe siècle).
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Façade occidentale de la cathédrale (l'église
est orienté est-ouest).
La tour de la façade remonte à l'église Renaissance
du XVIe siècle,
mais la base de la tour elle-même est du XIIe siècle.
L'étage des cloches est de 1644. Le lanternon octogonal
a été construit sous Louis XIV, au XVIIe siècle.
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Le chevet de la cathédrale, qui abrite le déambulatoire
et la chapelle de la Vierge, date de 1867. Il y avait de la place
dans les jardins de l'évêché...
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L'abside abrite quelques très beaux vitraux (1860)
qui rappellent les épisodes marquants de la vie
du roi capétien Louis IX, devenu saint Louis.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
(Voir la galerie des vitraux).
Ci-dessus, saint Louis reçoit solennellement la
couronne d'épines et les clous de la Passion de Jésus.
«««--- À GAUCHE,
La cathédrale Saint-Louis de Blois
vue depuis la Loire. |
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Vue rapprochée du chur et de l'abside entourés
par des arcades du XVIIe siècle. Les vitraux de l'abside datent
de 1860. |
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Vitrail de la vie de saint Louis dans l'abside,
quand le roi est prisonnier à Mansourah.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
A gauche, le déambulatoire néo-gothique et la chapelle
de la Vierge.
Toute cette architecture ainsi que les vitraux datent du second
Empire.
Il faut bien reconnaître que l'atmosphère qui s'en
dégage
n'a rien à voir avec celui de la nef...
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La chapelle axiale de la Vierge dans le déambulatoire.
«««--- Photos de gauche, en haut et en bas : deux
exemples de chapiteaux "modernes" sur les piliers du déambulatoire.
L'architecte Jules de la Morandière n'a pas hésité
à créer des chapiteaux dans le meilleur style médiéval.
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Vitrail de sainte Elisabeth de Hongrie
«««--- À GAUCHE
Une vue des élévations du côté sud
(dans un style gothique très sobre)
et des chapelles latérales aménagées
dans le style du XVIIe siècle.
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Les deux dernières chapelles latérales du collatéral
nord (XVIIe siècle).
En continuant à droite sur la photo, on s'engage dans le déambulatoire
néo-gothique du XIXe siècle.
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Autel d'une chapelle latérale du côté sud
(XVIIe siècle)
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La chapelle de la guerre 14-18 sur le côté sud de la
nef.
Cette photo vaut pour son vitrail qui donne un exemple de la verrière
créée par Jan Dibbets et Jean Moret en l'an 2000.
Voir les explications dans le cadre en jaune ci-contre ---»»» |
En 1702, Louis XIV a offert les orgues, uvre de Clicquot.
En 1860, Merklin a refait les orgues.
En 1955, Guttchenritter les a restaurées.
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En 1993, le ministère de
la Culture passe une commande publique de vitraux à
l'artiste hollandais Jan Dibbets. Avec deux contraintes :
respecter la lumière de la vallée de la Loire
qui coule au pied de la cathédrale et refléter
les étapes du Salut dans la religion chrétienne.
Choix des couleurs et des motifs s'ensuivent en concertation
avec l'évêque de Blois, le curé de la
cathédrale et le maître verrier Jean Mauret.
Le résultat est une série de vitraux très
stylisés avec des dessins, des signes, des lettres
et des mots en latin, grec ou hébreu tirés des
évangiles ou de la liturgie de la messe. Ils laissent
passer beaucoup de lumière.
Dans la chapelle de la guerre 14-18, le vitrail contient l'expression
en latin : «Hoc est enirn corpus meurn» («Ceci
est mon corps», parole de Jésus lors de la Cène).
On peut lire «HOC EST» tout en haut et «CORP»
(pour «CORPUS») dans la partie basse, les lettres
«US» étant cachées.
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Source : Livret historique disponible à
l'entrée de la cathédrale et «Dictionnaire des
cathédrales» de Mathieu Lours (Editions Jean-Paul Gisserot) |
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