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Page créée en mars 2012
L'Enfant Jésus dans le tableau de la Sainte Famille

Au XIe siècle, la France connut une période de renouveau économique après les invasions normandes. À Châteauroux, la riche abbaye Saint-Gildas, fondée en 913 pour héberger les moines fuyant les Normands, fut à l'origine de la construction de l'église de Saint-Maur. D'après les documents, ce premier édifice, de plan cruciforme, devait avoir une nef simple d'une trentaine de mètres de long, un chœur semi-circulaire et deux absidioles orientées. Au XIIe siècle, des moines de Saint-Gildas vinrent s'y installer. On fonda alors un prieuré bénédictin et le chœur de Saint-Maur fut agrandi pour accueillir les moines. Ce chœur à chevet plat fut percé de trois fenêtres symbolisant la Trinité. L'église était couverte de tuiles.
Après la guerre de Cent Ans et le retour d'une certaine prospérité économique, agrandissement et restaurations sont engagés. L'église étant devenue trop petite pour la population, un collatéral est construit au sud vers la fin du XVe ou le début du XVIe siècle. Ce collatéral s'ouvre sur la nef par trois grands arcs en tiers-point (voir photo ci-dessous) et aboutit à la chapelle de la Vierge. Les fenêtres de la nef au sud sont bouchées. Les contreforts seront bâtis au XVIIIe siècle.
Pendant la Révolution, l'église Saint-Maur devint temple de la Raison, puis temple de l'Être suprême. La commune prit le nom de Beaupré. L'église fut rendue au culte en 1803 après le Concordat.
La réfection de la toiture (charpente avec voûte en lambris) et la réparation du clocher interviendront au XIXe siècle.

La Vierge dans le tableau de l'Annonciation
Vue d'ensemble de l'église Saint-Maur
Vue d'ensemble de l'église Saint-Maur
Elle n'a qu'un seul collatéral (au sud) construit à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle.
À cette occasion, les fenêtres de la nef au sud furent bouchées. Les traces en sont encore visibles.
Aspect extérieur de l'église
Aspect extérieur de l'église
La nef et le collatéral vus depuis le maître-autel
La nef et le collatéral vus depuis le maître-autel
Les Fonts baptismaux
Les Fonts baptismaux
Tableau «L'Annonciation» (auteur inconnu)
Tableau «L'Annonciation» (auteur inconnu)
Les Fonts baptismaux et leur pierre sculptée
Les Fonts baptismaux et leur pierre sculptée
à motifs de feuillages et de pampres
La nef vue depuis le collatéral sud
La nef vue depuis le collatéral sud
Le mur en vis-à-vis accuse près de mille ans d'âge.
Cul-de-lampe à tête d'homme
Collatéral sud
Cul-de-lampe à tête d'homme
Cul-de-lampe à tête d'homme
Collatéral sud
Cul-de-lampe à tête d'homme
La chapelle de la Vierge dans l'absidiole sud (XIe siècle)
La chapelle de la Vierge dans l'absidiole sud (XIe siècle)
Le collatéral sud du XVe siècle et la nef
Le collatéral sud du XVe siècle et la nef
Tableau «La Sainte Famille» (auteur inconnu)
Tableau «La Sainte Famille» (auteur inconnu)
(Marie, Élisabeth, Jésus et Jean-Baptiste avec le Père Céleste)
Cul-de-lampe représentant un dragon
Collatéral sud
Cul-de-lampe représentant un dragon
Statue de la Vierge à l'Enfant
Chapelle de la Vierge
Statue de la Vierge à l'Enfant
Tableau «La Sainte Famille» (partie centrale)
Tableau «La Sainte Famille» (partie centrale)
Tableau «L'Annonciation» (détail)
Tableau «L'Annonciation» (détail)
Statue de saint Joseph avec l'Enfant
Chapelle latérale gauche (XIe siècle)
Statue de saint Joseph avec l'Enfant
Tableau «La Sainte Famille» (détail : Le Père Céleste)
Tableau «La Sainte Famille» (détail : Le Père Céleste)
Autel Saint-Joseph
Chapelle latérale gauche (XIe siècle)
Autel Saint-Joseph

Saint Maur. On sait peu de choses sur ce saint. Il naquit vers 512 et fut identifié avec le disciple de saint Benoît dont parle saint Grégoire. Sa vie, assez légendaire, ne figure pas dans la Légende dorée de Jacques de Voragine. Il «aurait été» envoyé en Gaule par saint Benoît pour y fonder l'abbaye de Glanfeuil et y introduire le monachisme bénédictin en Anjou. Il mourut en 584. Au XVIIe siècle, une congrégation bénédictine reprit son nom : les Mauristes.
Source : document affiché dans l'église.

Clé-de-voûte avec feuilles de chêne
Clé-de-voûte avec feuilles de chêne
dans le chœur
Tableau au-dessus des fonts baptismaux : La Naissance de la Vierge (auteur inconnu)
Tableau au-dessus des fonts baptismaux : La Naissance de la Vierge (auteur inconnu)
Tableau «Saint Jean-Baptiste et saint Maur»
Tableau «Saint Jean-Baptiste et saint Maur»
Le sanctuaire (construit au XIIe siècle)
Le sanctuaire (construit au XIIe siècle)
Les trois vitraux du chevet plat symbolisent la Trinité.
Vitrail à figures géométriques
Vitrail à figures géométriques
près du baptistère
Tableau : saint Maur (auteur inconnu)
Tableau : saint Maur (auteur inconnu)
Tableau au-dessus des fonts baptismaux : La Naissance de la Vierge (partie centrale)
Tableau au-dessus des fonts baptismaux : La Naissance de la Vierge (partie centrale)
Tableau : «Saint François de Paule écrivant» (auteur inconnu)
Tableau : «Saint François de Paule écrivant» (auteur inconnu)
Le collatéral sud du XVe siècle
Le collatéral sud du XVe siècle
Les tableaux du mur représentent des étapes du Chemin de croix
La nef vue depuis le chœur
La nef vue depuis le chœur

Documentation : Feuillets sur l'histoire de l'église affichés dans l'entrée
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