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Le musée Lansyer est installé
dans la cité royale de Loches, dans une maison bourgeoise
que le peintre avait héritée de sa mère et
dont l'atmosphère XIXe siècle a été
fidèlement reconstituée. Emmanuel Lansyer (1835-1893)
est un peintre de paysages qui a connu la gloire de son vivant.
Il a vendu plus de 450 toiles dans toute l'Europe. C'était
aussi un voyageur et un collectionneur d'art : art japonais, gravures
de Piranèse et de Canaletto. Il suit d'abord des cours d'architecture
et entre au cabinet de Viollet-le-Duc en 1857. En 1861, il s'inscrit
aux cours de Gustave Courbet, puis entre dans l'atelier du peintre
Harpignies. Sa carrière de peintre commence en 1864 (il a
trente et un ans). Ses paysages bretons le font apprécier.
Il devient un peintre officiel. En 1881, il est membre du jury du
Salon des artistes français. En 1889, il reçoit des
commandes publiques pour l'Exposition universelle. Emmanuel Lansyer
s'éteint à Paris en 1893. Il est enterré à
Loches.
Cette page donne des photos des salles du musée Lansyer et
de quelques toiles du peintre. On a mis l'accent sur les peintures
où se détache l'architecture de la ville médiévale
de Loches. Enfin, aucun des objets de collection du peintre (que
l'on peut voir dans le musée - art japonais, estampes, etc.)
n'est reproduit ici.
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La maison Lansyer dans la cité royale |
La salle à manger au rez-de-chaussée |
La porte Royale (entrée dans la cité royale)
depuis le jardin du musée Lansyer |
Tableau «Vue générale du Mont Saint-Michel, façade
nord-est»
1881, huile sur toile (commande des Pouvoirs publics) |
Tableau «La serre de ma maison, porte du château de Loches
dans la tour en face de l'escalade,
vue prise de la rue Charles VII et rue du donjon», 1884, huile
sur toile |
Portrait d'Emmanuel Lansyer âgé
Auteur anonyme ou autoportrait(?) |
Vivre
de la peinture. Tout peintre qu'il était
Emmanuel Lansyer (1835-1893) avait aussi le sens du
marketing. Toute sa vie, il se démena, avec ténacité
et efficacité, pour vivre de ses uvres.
On dirait aujourd'hui qu'il «savait se vendre»
auprès des directeurs de galeries, des organisateurs
d'expositions d'art et même de l'État.
Il n'eut de cesse de convaincre l'État français
d'acheter ses peintures quand elles représentaient
des édifices du patrimoine national. Peut-être
savait-il que le service des Cultes de la Monarchie
de Juillet avait, en 1836, commandé au peintre
François-Alexandre Pernot cinq cents dessins
sur les cathédrales de France, marquant par là
son souci des études iconographiques...
Lansyer participe à des expositions organisées
par la société des Amis des Arts. Il y
est de nombreuses fois médaillé. À
partir de 1875, les marchands d'art sollicitent ses
toiles. Enfin il vend ses uvres, sans intermédiaire,
aux enchères de l'hôtel Drouot. L'une,
en 1872, avec 55 toiles vendues ; une autre, en 1875,
avec 59 toiles. Ce qui lui permet de faire grimper sa
côte. L'État et la ville de Paris lui commandent
des vues d'architecture, des paysages, mais aussi des
cartons de tapisserie pour orner les lieux prestigieux
de la capitale : Palais du Luxembourg, Hôtel de
Ville de Paris, etc.
Source : Panneau affiché dans le musée
Lansyer
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Tableau «Oliviers du vallonnet au bord de la route, près
de Menton»
1893, huile sur toile |
Tableau «Château de Loches, vue près des
fossés», 1882, huile sur toile |
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Tableau «Femmes à la fontaine», 1867, huile
sur toile
Tableau pour le Salon Officiel de 1867. Voir les femmes en gros
plan plus bas. |
La salle à manger au rez-de-chaussée |
Tableau «Maison de mon oncle Pescherard», 1882,
huile sur toile |
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Tableau «Femmes à la fontaine», détail :
Les femmes
1867, huile sur toile
(Tableau pour le Salon Officiel de 1867) |
Tableau «Loches, vue prise de la terrasse de la sous-préfecture
avec la tour Saint-Antoine au fond
et la façade Louis XII à gauche», 1889, huile
sur toile |
Le salon au rez-de-chaussée |
Tableau «Cotre et chasse-marée échoués
sur la plage des sables blancs
à Saint-Jean près Tréboul vendredi soir 18 juillet»,
1884, huile sur toile |
Le
Salon Officiel. Ce salon se tenait tous les
ans à Paris. Les uvres, jugées les
meilleures par un jury composé en partie d'artistes
reconnus, étaient récompensées.
Ce qui valait aux lauréats la reconnaissance
immédiate de leurs pairs. Emmanuel Lansyer y
expose pour la première fois en 1861, puis y
est admis tous les ans à partir de 1864. Il y
est médaillé en 1865, 1869 et 1873.
À partir de 1881, il devient un «artiste
officiel». La même année, il est
décoré de la Légion d'Honneur et
devient membre du jury du Salon des Artistes Français
de 1881 à 1891.
Source : Panneau affiché dans le musée
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Tableau «Le canal de Beaulieu, vu du pont sur la route
de Loches à Beaulieu», 1891, huile sur toile |
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Tableau «Le château de Loches et la porte des Cordeliers,
vue prise de la filature», 1891, huile sur toile
L'un des plus célèbres tableaux du peintre |
Le bureau du peintre au premier étage |
Tableau «L'Institut, vue prise du pied de la bibliothèque
Mazarine», 1897, huile sur toile |
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Le bureau au premier étage
«««--- À GAUCHE
Tableau «Le bastion des ormes, intérieur du château
de Clisson»
1884, huile sur toile |
L'atelier du peintre au premier étage |
Tableau «La promenade en automne», 1869, huile sur toile
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Buste de Napoléon III
dans le bureau du premier étage
À cause de l'ostracisme des républicains pour
Napoléon III, c'est un buste très rare dans les musées.
Emmanuel Lansyer était-il un admirateur de l'Empereur? |
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Tableau «Marée basse, bateaux échoués à
Berck-sur-mer»
1891, huile sur toile
À DROITE ---»»»
Tableau «Pont fortifié dans l'abbaye du Mont Saint-Michel»
1881, huile sur toile |
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Documentation : «Loches, Secrets de pierres»
d'Odile Ménard (ISBN 2-9523838-0-4) + Brochure disponible pour
la visite du musée + Panneaux exposés dans le musée |
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