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L'église Sainte-Jeanne d'Arc n'est
pas très connue des Orléanais. Elle a été
construite en tant qu'église paroissiale, dans les années
1965-67, dans un quartier nord de la ville dévasté
par les destructions de la seconde guerre mondiale. Le projet était
novateur. L'architecture de poutres de bois, structurées
en une imposante voûte hélicoïdale, se déploie
autour d'un gros pilier axial de béton de 1,20 mètre
de diamètre. Ce dernier se termine à l'extérieur
de l'édifice par la croix. Sur le pourtour, vingt-et-un piliers
soutiennent la structure.
Le caractère innovant du projet se voit aussi sur le plan
ornemental : Sainte-Jeanne d'Arc est riche d'un grand mur de lumière
sur son côté droit, réalisé en plaques
de polyester par François Chapuis. Les formes les plus disparates
s'y côtoient, symbolisant les quatre éléments
de la création (voir commentaire
plus bas). Cette page propose des illustrations de ce mur, ainsi
que des gros plans sur quelques parties remarquables.
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Vue d'ensemble de la nef et du chur.
On remarque, sur la droite, le gros pilier de béton où
s'accroche la voûte hélicoïdale. |
Vue extérieure de l'église
La partie terminale de la voûte hélicoïdale, elle-même
surmontée d'une croix, domine l'entrée. |
Le côté droit et son mur de lumière qui monte
en spirale jusqu'à la croix centrale |
Sainte de Jeanne d'Arc
Bas-relief sur la façade de l'entrée. |
L'avant-nef et le mur de lumière. |
Le Baptistère est éclairé par le mur de lumière. |
Le chur orné du «feu» rouge du dernier panneau
du mur de lumière. |
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Le confessionnal de l'église
est une structure en béton.
«««---
À GAUCHE
Un Christ bénissant très stylisé orne le
chur. |
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Un «feu» rouge, qui rappelle le buisson ardent de la Bible,
éclaire le chur. |
Le mur-lumière,
uvre de François Chapuis, est la curiosité
de l'église Sainte-Jeanne d'Arc. Ce mur est réalisé
avec 32 panneaux translucides en polyester, joints deux à
deux et séparés par des entretoises de plastique.
Celles-ci prennent des formes diverses : cercles, étoiles,
cylindres, nids d'abeille,etc. La matière a été
colorée avec des oxydes métalliques. L'ensemble
veut rappeler les éléments de la création
: l'air, l'eau, la terre et le feu.
Près du baptistère, c'est l'eau qui domine.
Les plages incolores symbolisent l'air. Les taches brunes
symbolisent la terre. Parmi elles, on peut admirer une extraordinaire
grisaille
qui évoque la peau d'un serpent entortillé sur
lui-même. Enfin, l'imposant «feu» rouge
donné ci-contre. Situé à droite du chur,
il rappelle le buisson ardent de Moïse. Source
: feuillet de présentation de
l'église.
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La voûte en spirale s'accroche au gros pilier central tandis
que le «feu» rouge éclaire le chur. |
Partie médiane du mur de lumière en plaques de polyester. |
Vue d'ensemble du mur de lumière depuis le côté
nord.
Sur la gauche, le mur de lumière jouxte le baptistère
: son ornementation de formes colorées ondoyantes rappelle
l'eau. |
Jeu de formes et de couleurs dans le polyester. |
Le mur de lumière ressemble parfois à la surface d'une
planète grélée par les impacts d'astéroïdes. |
Le mur de lumière vu depuis l'entrée de l'église. |
Jeu de formes et de couleurs dans le polyester. |
Gros plan sur le «feu» rouge près du chur. |
Gros plan sur le «feu» rouge près du chur. |
Magnifique «peau de serpent» dans le mur de lumière. |
Vue d'ensemble de l'église depuis le chur. |
Documentation : Panneaux dans la nef + feuillet
de présentation de l'église. |
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