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L'histoire de Notre-Dame la Riche est
mal connue. A peu près à l'endroit de l'édifice
actuel, on est sûr de l'existence d'une église Notre-Dame
la Pauvre au Xe siècle qui prenait en charge la sépulture
des pauvres. L'origine de cette première église pourrait
être la présence d'un tombeau de saint Gatien.
Au XIIe siècle, on reconstruit une nouvelle église
qui devient Notre-Dame la Riche (appellation attestée en
1202). Peut-être ce nom vient-il de l'afflux des pèlerins
venus prier Notre-Dame et saint Gatien. On sait que Louis XI venait
y prier quand il se rendait de Tours à son château
du Plessis. Plus tard on y déposa les reliques de saint François
de Paule. Elles y sont toujours. François de Paule est le
fondateur de l'ordre des Minimes ; il fut proche du roi dans ses
derniers mois.
Au XVe siècle, dans l'élan de construction qui a marqué
la reprise économique de l'après-guerre de Cent Ans,
l'église est totalement rebâtie. Pendant les guerres
de Religion, les protestants mettent à sac l'édifice.
A la Révolution, l'église Notre-Dame la Riche, qui
n'est pas vendue, est aménagée en fabrique de salpêtre.
Enfin, l'église est restaurée sous le Second Empire
: nef et collatéraux, façades ouest et sud, couvrement
de la nef, portails ouest et sud entièrement refaits. C'est
ainsi qu'on peut venir la contempler.
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L'architecture interne de Notre-Dame la Riche présente un aspect
massif
avec ses piliers épais qui semblent séparer nettement
la nef des deux double-collatéraux. |
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CI-DESSUS, le chevet plat de l'église
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«««--- A GAUCHE,
le portail sud refait sous le Second Empire en style flamboyant
par l'architecte Gustave Guérin.
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A DROITE, le portail de la façade
ouest date aussi de la ---»»»
restauration qui a concerné une bonne partie de l'église
de 1860 à 1866.
Le tympan et les statues sont l'uvre du sculpteur
Trodoux.
Cliquez ici
pour afficher le tympan en gros plan
(visible plus bas dans la page).
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Chapelle de la Vierge face au collatéral nord. Les vitraux
de gauche et du centre (Arbre de Jessé)
sont modernes. Celui de droite date du XVe siècle.
On appréciera l'atmosphère médiévale très
colorée de cette chapelle latérale
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Vitrail de la Sainte Famille avec Jésus ouvrier
Vitrail de 1870-1880
Cliquez sur le vitrail pour le voir en gros plan. |
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L'Arbre de Jessé moderne de ND la Riche
Voir la basilique Saint-Denis
pour un
historique de l'Arbre de Jessé
Cliquez sur le vitrail |
Arbre de Jessé (XXe siècle)
A gauche, Jessé endormi en position assise (fréquente
à partir du XVIe siècle)
A droite, le prophète Isaïe avec un bandeau portant
son oracle :
«Un rameau sortira du tronc de Jessé» |
Arbre de Jessé
Le roi David, fils de Jessé, reconnaissable
aisément à sa lyre |
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Saint Gatien annonce la parole du Christ ( XIXe siècle) |
Chapelle face au collatéral sud. Les quatre vitraux datent
du XVe siècle.
Voir la
galerie des vitraux+ |
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Retable de l'autel de la Vierge |
Vitrail de Notre-Dame (1956-1957)
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan.
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Retable de l'autel en face du collatéral sud |
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Aspect de la nef de Notre-Dame la Riche et de son buffet d'orgues
vus depuis le chur.
Au deuxième niveau de l'élévation, les vitraux
ont été créés au XXe siècle.
Les voûtes reposent sur d'élégants pilastres,
ce qui accroît le cachet artistique de la nef.
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Le chur. Le vitrail de Notre-Dame situé derrière
le maître-autel date de 1956. |
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Le maître autel du chur est en bois doré du XVIIe
siècle
«««---- A gauche, le double-collatéral nord
débouchant sur l'autel de la Vierge
Sur la gauche de la photo, la chapelle latérale est protégée
par une paroi de verre. |
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Ces personnages du mariage de la Vierge sont du sculpteur Charpentier
et datent de 1650. |
Tympan du portail occidental. Il date de la restauration du Second
Empire.
L'uvre est du sculpteur Trodoux. |
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Aspect plein de chaleur et de mystère de cette chapelle latérale
nord.
L'urne de droite contient les reliques de saint François de
Paule. |
Vitrail du XIXe siècle sur le collatéral sud.
Jésus rencontre Marie-Madeleine à la fontaine. |
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Documentation : «Petit guide de Tours»,
édition C.L.D. |
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