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Le Musée du Temps est installé
dans une aile du palais Granvelle, construit au XVIe siècle
dans la boucle du Doubs, pour Nicolas Perrenot de Granvelle, premier
conseiller de l'empereur Charles Quint. On y trouve principalement
exposé, et de fort belle façon, le fonds d'horlogerie
du musée des Beaux-Arts de la ville. Rappelons que, au XIXe
siècle, Besançon est devenue capitale de l’horlogerie française
(hégémonie nationale qui vient de la présence
d’horlogers suisses dans la ville depuis la fin du XVIIIe siècle).
Le reste du musée du Temps pourrait être appelé
le musée d'Histoire de Besançon de la Franche-Comté.
Les Granvelle (surtout Nicolas et Antoine - les deux hommes qui
laisseront une trace dans l'Histoire) seront d'infatigables collectionneurs
d'objet d'art et de livres. Dûment inventoriées, ces
collections seront accessibles au public en 1694. Ce sont elles
qui seront à l’origine de la bibliothèque et du musée des Beaux-Arts
et d’Archéologie de Besançon. Tapisseries, meubles, portraits, peintures
décrivant des scènes de l'histoire de la ville s'offrent
aux visiteurs dans une suite de vastes salles. Cette page propose
quelques vues des pièces du musée. Elle propose aussi
un développement sur le palais
Granvelle et sur son architecte inconnu.
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Salle de la Tenture
On aperçoit le portrait du cardinal Antoine de Granvelle dans
le fond à droite. |

La façade du palais Granvelle dans la Grande-Rue (vers 1540)
et l'entrée du musée du Temps |
Le palais
Granvelle. Les parties principales ont été
construites entre 1534 et 1540, les parties complémentaires
ou accessoires, entre 1542 et 1545. Au XIXe siècle,
on regardait ce palais comme une uvre flamande ou italienne.
On s'accorde désormais à le rattacher à
la première Renaissance française.
La façade qui donne sur la rue (photo ci-contre) est
la plus riche en ornementations. Deux corniches séparent
l'étage médian des deux autres, tandis que six
colonnes, superposant les ordres toscan, ionique et corinthien,
la divisent de manière symétrique de part et
d'autre de la porte d'entrée. Les frontons au-dessus
des fenêtres ont subi le martèlement des révolutionnaires,
mais les restes de feuillages et de rubans soutiennent encore
des cartouches où l'on pouvait lire des emblèmes
et des devises. Les deux seuls cartouches qui subsistent portent
encore la devise des Granvelle : «Sic visum superis»
et la date «1534».
La cour intérieure (voir photos plus bas) dégage
un cachet Renaissance assez sobre. Cette cour est rectangulaire.
Chaque côté possède son portique dont
les arcs en anse de panier retombent sur des colonnes toscanes.
Au XVIe siècle, le palais, dont la cour avait en son
centre une fontaine, impressionnait les visiteurs. Marie-Lucie
Cornillot, dans son article du Congrès archéologique
de Besançon en 1960, nous relate la description qu'en
font les ambassadeurs des quatre cantons évangéliques
de Zurich, Berne, Bâle et Schaffhouse qui se rendent
auprès d'Henri II en 1557 : «...du milieu d'un
bassin rond s'élevait un pilier contre lequel s'appuyait
une sirène de bronze faisant jaillir l'eau de ses seins
; il soutenait, par l'intermédiaire d'une console,
un buste de Jupiter antique provenant des jardins des Médicis
à Rome, don de Marguerite de Parme ---»»»
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en 1541 à Granvelle qui le fit mettre en place en 1546.»
Les mêmes ambassadeurs s'étonnèrent «du
grand nombre et de la grandeur prodigieuse des bois de cerfs,
daims, chevreuils qui étaient scellées [sic]
dans les murs des galeries autour de la cour.» Ils admirèrent
«les peintures de grands maîtres répandues
dans les chambres belles et spacieuses» et notèrent
aussi le «jardin ingénieusement arrosé,
aux plantes variées, prolongé par un verger
planté d'arbres fruitiers.» Il est certain que
le palais Granvelle assurait une vie agréable. Marie-Lucie
Cornillot conclut son paragraphe par cette question pertinente
: «Ne faut-il pas penser que l'existence de ce palais,
si bien décoré, vaste et confortable, et de
quelques maisons nouvelles à son imitation furent un
des arguments qui firent considérer un moment, comme
lieu d'élection du concile, avant qu'on eût choisi
Trente, la ville impériale de Besançon?»
On ne sait pas qui a dressé les plans du palais. Les
nombreuses recherches dont parle Marie-Lucie Cornillot en
1960 n'aboutissent pas : est-ce un sculpteur de Brou, ville
assez proche? un architecte des Flandres? est-ce un maître
venu d'Allemagne, une Allemagne qui en 1530 était encore
vouée au gothique? La façade ne paraît-elle
pas «dessinée par un ornemaniste formé
sur quelque chantier français?»
Après ces questions restées sans réponse,
l'archéologue revient, de manière assez justifiée
et au grand dam de certains de ses collègues, sur l'inscription
«J O» qui figure sur un chapiteau dans la cour
intérieure du palais. Cette inscription a été
lue en «I O A» par les experts du XIXe siècle
qui ont voulu y voir une signature d'architecte. Mais il faut
bien y lire : «J O». Marie-Lucie Cornillot écrit
: «ce ne sont ni les initiales des Perrenot, de leurs
ascendants ou descendants, ni celles d'une devise familiale.
Un tâcheron ne se serait pas permis d'inscrire en plein
centre d'une façade de la cour d'honneur, à
l'endroit réservé ailleurs à la devise
du propriétaire et aux dates (et justement entre ces
deux éléments), ses initiales en belles lettres
romaines suivies de sa marque.» Alors il faut parcourir
les listes des maîtres d'uvres français
et étrangers de la seconde moitié du XVIe siècle
ayant «J» et «O» pour initiales :
Jean Olbuf à Béthune, Jean Ogier à
Poitiers, Jean Oreau à Gaillon. Toutes ces villes sont
assez loin de Besançon. Est-ce Jean de l'Orme, de la
ville de Lyon, qui meurt en 1549?
«J O» : Est-ce le chef de chantier? Perrin Maire
dit de Nancray, un maçon très estimé
à Besançon, a réalisé des bâtiments
similaires au palais Granvelle, mais ses initiales ne correspondent
pas. Pas plus que celles de ses ouvriers sur les chantiers
de Besançon. «J O» : Est-ce un sculpteur?
On connaît l'activité des sculpteurs de l'époque,
dans le Lyonnais, en Bourgogne et à Brou. Leurs initiales
ne correspondent pas non plus. Un dernier espoir subsiste
: l'équipe qui sculpta le palais Granvelle avait-elle
déjà travaillé à l'abbatiale de
Montbenoît, puisqu'il y a bien des ressemblances entre
les deux bâtiments? C'est probable. Le palais Granvelle
est-il encore un «essaim de Brou»? C'est probable
aussi. En 1960, la question du nom de l'architecte du palais
Granvelle restait ouverte. Elle l'est toujours aujourd'hui.
Source : Congrès archéologique
de Besançon, 118e
session, 1960, Franche-Comté», article sur le
palais Granvelle de Marie-Lucie Cornillot.
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Le bandeau inférieur des fenêtres de l'attique (dernier étage
de la façade) repose sur trois têtes d'angelots. |

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Deux vues du palais Granvelle et de sa cour intérieure |

Têtes d'angelots sous le bandeau d'une fenêtre de l'attique
(Façade du palais Granvelle dans la Grande-Rue de Besançon) |
Nicolas
et Antoine Perrenot de Granvelle. En lisant l'article
sur les Granvelle dans l'ouvrage d'Éveline Toillon
«Besançon de A à Z», on ne peut
qu'être impressionné par la carrure intellectuelle
de ces deux hommes. Nicolas Perrenot, né à
Ornans en 1486, arrière-petit-fils de forgeron et brillant
avocat, fut remarqué par Charles Quint qui fait de
lui son premier conseiller d'État en 1524. Membre du
conseil privé de l'Empereur, il participe aux négociations
des traités de Madrid et de Cambrai. Annobli, il achète
la terre de Granvelle en Haute-Saône en 1527 et en prend
le nom. Il aura quinze enfants, onze survivront. Son premier
fils, Antoine, né en 1517, aura dans l'Empire
un rôle aussi important que celui de son père.
Instruit de manière irréprochable, Antoine devient
évêque d'Arras à 21 ans et se met au service
de Charles Quint. Son père décède en
1550. Antoine, très en cours auprès du vieil
empereur, lui succède en tant que conseiller d'État
et garde des Sceaux de l'Empire. Il a trente-trois ans. Il
négocie le mariage de Marie Tudor et du prince Philippe.
Quand ce dernier succède à son père,
Antoine de Granvelle est nommé ministre du conseil
d'État des Pays-Bas, primat de Flandre en 1561 avec
le titre de cardinal-archevêque de Malines.
C'est dans les Flandres que son image, aux yeux des historiens,
va se noircir. Joseph Pérez, dans son ouvrage «L'Espagne
de Philippe II», explique la situation. Les Pays-Bas
en 1550, c'est un territoire de dix-sept provinces (Pays-Bas
actuels + Belgique), rattaché à la Couronne
d'Espagne, riche, entreprenant, où l'industrie lainière
est florissante, très fier de ses racines et, surtout,
qui ne veut pas de responsables «parachutés».
En 1559, Philippe II quitte les Flandres pour l'Espagne et
nomme Marguerite de Parme, gouvernante générale
des Pays-Bas. Cette noble dame est acceptée : née
dans les Flandres, elle connaît le pays, les habitants
et les murs. Elle a trois collaborateurs qui forment,
en plus des chambres officielles, une sorte de cabinet secret.
L'un de ses collaborateurs pose un gros problème :
l'homme fort du cabinet, Antoine Perrenot de Granvelle.
Les Flamands le détestent. Pour eux, c'est un étranger.
Pis : il n'a pas de racines et, dans l'esprit, pas de patrie.
«Je suis de partout», écrira-t-il lui-même
[cité par Joseph Pérez]. Or les Flamands sont
plus que des patriotes. On pourrait les qualifier aujourd'hui
de «nationalistes» : ils rejettent les étrangers.
L'évêque d'Arras n'applique pas la politique
d'un pays, mais celle de son maître : le roi Philippe
II. Granvelle est un letrado, autrement dit un homme
lettré issu de la bourgeoisie, choisi de préférence
aux Grands. Les nobles du Conseil d'État ne font plus
que de la figuration. Parmi eux se trouve un certain Guillaume
d'Orange. Avant de quitter les Flandres, le roi l'a nommé
stadhouder de Hollande, de Zélande et d'Utrecht, mais
le prince voulait plus. Suite
plus bas ---»»»
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Le cardinal Antoine de Granvelle
par Gaetano, 1576
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Salle de la Tenture |

Tapisserie «Charles Quint enlève Tunis aux Turcs en 1535»,
détail |
À DROITE ---»»»
Tapisserie «Le Triomphe»
Charles Quint et son frère Ferdinand luttent contre
les Turcs
pour défendre les territoires d'Europe centrale.
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Tapisserie «Charles Quint enlève Tunis aux Turcs en 1535» |
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Suite ---»»»
Deux nouveaux motifs de tension vont survenir. En 1561, le
pape crée quatorze nouveaux évêchés
aux Pays-Bas, dont les revenus doivent être pris sur
ceux qui existent déjà. Le peuple gronde. Granvelle,
nommé archevêque de Malines et cardinal, est
regardé comme responsable. Enfin, plus grave, l'Inquisition
menace les hérétiques. Charles Quint n'avait
guère sévi contre eux car la frontière
entre orthodoxie et hérésie restait alors floue.
Mais les temps changent. Les Pays-Bas sont entourés
de terres protestantes. Dans leur sein même, luthériens
et calvinistes ont gagné en puissance. Et chacun sait
que Philippe II n'hésitera pas à frapper : il
l'a déjà fait à Valladolid et à
Séville. Dans ce terreau de mécontentements
et de craintes, Granvelle est vu comme un obstacle à
tout accord. Les chefs de la noblesse flamande, Guillaume
d'Orange et le comte d'Egmont, demandent à Marguerite
de Parme
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de renvoyer Granvelle. Il leur
faudra attendre deux ans. En janvier 1564, Philippe II autorise
le cardinal à prendre un congé pour aller voir
sa vieille mère en Franche-Comté. Les Flandres
ne le reverront plus. Il n'empêche. Son intransigeance
pour son roi sera une des causes du déclenchement de
la guerre des Pays-Bas en 1566.
La même année, il fera partie du conclave qui
élira le pape Pie V. Il restera cinq ans à Rome.
En 1571, Philippe II le nomme vice-roi de Naples. À
ce titre, il participe à la préparation de la
bataille de Lépante. Il est ensuite rappelé
en Espagne, mais il meurt à Madrid en 1586.
Sources : 1) Besançon de A
à Z d'Eveline Toillon, éditions Alan Sutton
; 2) L'Espagne de Philippe II de Joseph Pérez,
éditions Pluriel.
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«Cabinet» créé par l'architecte et sculpteur Hugues
Sambin, XVIe siècle. Détail : les figures mythologiques |

Vue de la deuxième salle du musée du Temps |

«La Franche-Comté à trois époques», tableau anonyme, entre 1670
et 1673 |
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«Cabinet», Hugues Sambin, XVIe siècle
Ce meuble peu profond et sans serrures ne semble pas avoir servi.
Son riche décor sculpté et ses figures mythologiques
peintes
par Évrard Bredin en font plutôt un meuble de prestige.
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«Cabinet» en bois d'ébène plaqué d'écailles de tortues
XVIIe siècle |
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«La Franche-Comté
à trois époques». Ce tableau, dont l'auteur
est inconnu, résume l'attachement de la Franche-Comté
au Saint Empire romain germanique et à l'Empereur.
On estime qu'il a été créé entre
les deux invasions de la province par les troupes de Louis
XIV, c'est-à-dire entre 1670 et 1673. La Franche-Comté
est représentée par trois allégories,
trois jeunes filles ou femmes, au premier plan, qui font chacune
face à leur sauveur, libérateur ou gardien :
le roi d'Espagne ou l'Empereur.
À gauche, Maximilien Ier se tient devant une contrée
en flammes : c'est la Franche-Comté après l'invasion
des troupes de Louis XI. L'allégorie tend les bras
vers le monarque en implorant de l'aide.
À droite, l'allégorie est cette fois une jeune
femme armée, richement vêtue qui
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symbolise l'âge d'or de
la province. Charles Quint, à cheval devant elle, confirme
les privilèges de la Franche-Comté qui vit dans
une paix garantie par des traités de neutralité
signés avec la France et les cantons suisses.
Au centre, enfin, on voit à l'arrière-plan la
première citadelle de Besançon, édifiée
par les Espagnols. L'allégorie offre son cur
à Charles II d'Espagne, dernier roi espagnol de la
Comté. L'ange avec la couronne de lauriers symbolise
la victoire de l'Empire sur les troupes de Louis XIV : le
traité d'Aix-la-Chapelle, en 1668, rend aux Espagnols
une province confisquée lors de la première
conquête du Roi soleil.
Source : panneau du musée du
Temps.
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«La Satire du duc d'Albe», auteur inconnu |
«La
satire du duc d'Albe». Le duc d'Albe a mené
une répression sanglante contre les «gueux»
hollandais en 1567. Le cardinal Antoine de Granvelle fut accusé
d'avoir conseillé à son maître, le roi
Philippe II d'Espagne, de ne pas montrer de clémence
envers les rebelles. Le duc d'Albe est ici représenté
sur son trône où un démon le coiffe d'une
espèce de petite tiare surmontée d'une croix
(un rappel du pape). Les jeunes femmes enchaînées
symbolisent les villes hollandaises que le duc tient d'une
main de fer.
À l'arrière-plan, à droite et à
gauche, on voit des «gueux» torturés et
pendus.
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Vue de la salle des tableaux historiques |

«Le Siège de Besançon» de Jean-Baptiste Martin des Batailles |

«Siège de la ville de Besançon, 15 mai 1674» de François van der Meulen
(1632-1695), école Flamande |

Pendule avec un char grec
Fin du XVIIe ou XIXe siècle, détail |

Ce meuble-vitrine signé Galle
expose des pendules de la fin du XVIIIe et du XIXe siècle.
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Pendule en forme de char grec de la fin du XVIIIe ou du XIXe siècle
Une des plus belles pendules de la collection du musée. |

Pendule avec une déesse et deux chérubins
Fin du XVIIIe siècle ou XIXe siècle |

Vue de la salle de l'observatoire |
L'observatoire
de Besançon a été créé
en 1882. Il possède trois tâches principales
: 1) Fabriquer l'heure à partir de l'observation nocturne
des étoiles ; 2) Conserver l'heure exacte au moyen
d'horloges les plus précises possible ; 3) Contrôler
la qualité des montres, horloges et pendules fabriquées
par les entreprises françaises.
Source : panneau du musée du
Temps
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«««--- À GAUCHE
LA MONTRE «LEROY 01»
«La montre la plus compliquée du monde», Besançon, 1904
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La Leroy
01. Cette montre fut pendant longtemps
la montre la plus compliquée du monde. Elle
possédait à l'origine onze complications. À
la fin du XIXe siècle, un riche collectionneur portugais,
Antonio Augusto de Carvalho Monteiro, désirait posséder
une montre qui réunirait l'essentiel du savoir de l'horlogerie
mécanique. De onze complications, la pièce passa
alors à vingt-quatre. Ses 975 pièces permettaient
d'afficher le ciel étoilé de Paris, Lisbonne
ou Rio. Elles permettaient aussi d'afficher la température
et l'altitude. L'ébauche et les pièces de la
montre n'ont pas été fabriquées à
Besançon, mais en Suisse, dans la vallée de
Joux. L'assemblage s'est fait dans la cité bisontine
à partir de 1899.
Cette montre unique au monde a été rachetée
par la ville de Besançon en 1956 et elle est exposée
à présent au musée du Temps en tant qu'élément
des collections municipales. La Leroy 01 ne fut détrônée
de son titre de «montre la plus compliquée du
monde» qu'en 1989. La nouvelle lauréate est une
montre mécanique Pateck avec trente-deux complications.
Source : panneau du musée du
Temps
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La montre Leroy 01, le revers du boîtier |

La montre Leroy 01, la face avant |

Montre de carrosse, Jean-Antoine Lépine, Paris, vers 1767
Cette montre permet d'obtenir l'heure dans l'obscurité par
un subtil jeu de sonneries.
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Chronographe, fin du XIXe siècle.
Or, laiton, émail. |

Montre à complications astronomiques
Michael Junger, Allemagne, 1ère moitié du XVIIe siècle
Cette montre donne un quantième simple,
les jours de la semaine et l'âge de la Lune. |

Méridienne altazymuth à signal photo-électrique
Début du XXe siècle
La méridienne permet de repérer le moment
culminant de la course d'une étoile
dans le but de déterminer le temps sidéral. |

Le Musée Granvelle a installé un pendule de Foucault
de 13 mètres de long
sur une table de lecture de 4,50 mètres. |
Documentation : Panneaux du musée du
Temps + «Besançon de A à Z» d'Évelyne
Toillon, éditions Alan Sutton, ISBN 2-84910-976-2
+ «L'Espagne de Philippe II» de Joseph Pérez, éditions
Pluriel, ISBN 2-8185-0360-7 |
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