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Le musée Courbet d'Ornans
est tout reluisant de blancheur et de propreté, mais il ne
reçoit aucune étoile dans les guides touristiques.
Ce qui paraît justifié. On n'y trouve aucune des grandes
toiles du maître. Parce qu'elles sont disséminées
dans les plus grands musées du monde. Compte tenu des uvres
dont il disposait, le musée a mis l'accent sur les paysages
de Franche-Comté : ceux peints par Courbet, par
ses amis peintres, ses prédécesseurs et continuateurs.
L'ancien hôtel Hébert, qui abrite le musée,
a été entièrement adapté à sa
nouvelle fonction. L'endroit n'a aucun cachet particulier. Les salles,
souvent petites, sont uniformément blanches. En sortant,
le visiteur comprend que la conservation a tiré au maximum
sur le peu d'uvres dont elle disposait.
Cette page donne quelques extraits des tableaux exposés,
essentiellement des paysages. Elle donne aussi des photos de la
Loue, connue pour sa faculté de refléter les maisons
quand le temps est propice. On parle du «miroir de la Loue».
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Le musée au bord de la rivière par un bel après-midi de septembre
À cette époque, le château de Chillon est un lieu touristique.
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Courbet en a fait plusieurs peintures pour des raisons commerciales. |
«Le château de Chillon» (Suisse) de Gustave Courbet
Huile sur toile, 1874. |
Ainsi se présentent les salles du musée Courbet : quelques
tableaux (parfois moins
densément rassemblés) sur des murs uniformément
blancs, sous un plafond blanc.
Et un sol clair. Le musée Courbet n'a pas de cachet particulier.
«Le pont de Nahin» est l'une des première uvres
de Courbet et l'un des premiers paysages
qu'il a peints. Le pont de Nahin est le plus ancien pont de la ville
d'Ornans. ---»»» |
«Le pont de Nahin» de Gustave Courbet, vers 1837
Huile sur papier marouflé sur toile. |
«La Reverotte» d'Émile Isembart (1846-1921)
Huile sur toile.
Isembart a peint la campagne de Franche-Comté. Ses tableaux
ont connu
un grand succès. Le paysage dit de «la Reverotte»
se situe
près de Pierrefontaine-les-Varans dans le Doubs. |
«Pirate prisonnier du dey d'Alger» de Gustave Courbet
Huile sur toile, 1844.
Dans les années 1840, le romantisme règne en maître.
L'Orient attire les
esprits curieux. Cette uvre sera refusée pour le
Salon de 1846. |
À DROITE ---»»»
«Le pêcheur de chavots» est une uvre en plâtre
qui a servi pour les tirages
en fonte utilisés pour la fontaine de la place
des Iles-Basses à Ornans.
C'est la première sculpture de Gustave Courbet.
Et aussi une petite
réussite qui a étonné bien du monde
! |
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«Fontaine bleue» de Gustave Courbet
Huile sur toile, 1875. |
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«Le Réveil de saint Jérôme»
de Gustave Courbet, 1840.
Copie de la «Vision de saint Jérôme»
du peintre italien Le Guerchin
que Courbet réalisa au musée du Louvre dans ses
premières années de peintre. |
«Le pêcheur de chavots» par Gustave Courbet
Plâtre, 1862. |
«Portrait de Gustave Courbet»
par Louis-Joseph Lebœuf (1823-1867). Plâtre, 1860. |
Le «Miroir de la Loue» : le reflet des maisons sur
la rivière est ici exceptionnel. |
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«Portrait supposé de Félix Bracquemond (1833-1914)»
Gustave Courbet, huile sur toile, 1870. |
«Paysage composé - Source dans les rochers du Doubs»
Gustave Courbet (1819-1877), huile sur toile, 1871.
Courbet a peint cette toile dans les dernières années
de sa vie. |
«Portrait supposé de Jules Dupré (1811-1889)»
Gustave Courbet
Huile sur toile. |
«Vue d'Ornans», vers 1835
de Claude-Antoine Beau (1792-vers 1850)
Aspect de la campagne ornanaise par le premier maître
de Gustave Courbet. |
Le Grand pont sur la Loue. |
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«Une papeterie à Ornans» de Gustave Courbet
Huile sur toile, 1865
Cette toile est un beau témoignage du passé pré-industriel
de la vallée de la Loue. |
L'uniformité du musée : une petite salle aux murs
blancs et avec plafond blanc. |
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«Vue d'Ornans, la leçon de peinture», vers 1835.
uvre de Claude-Antoine Beau (1792-vers 1850).
Cette toile, d'un style un peu naïf, montre l'aspect d'Ornans
et de sa campagne
au début du XIXe siècle. Beau a été le
premier maître de Gustave Courbet. |
La rivière Loue, non loin du musée, et les montagnes du Jura. |
Une des rares salles avec un mobilier digne d'être noté
:
ici, une cheminée en pierre. |
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À DROITE ---»»»
Portrait de jeune fille et Portrait de femme.
Auteurs non précisés. |
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«Vue d'Ornans ou Le miroir d'Ornans» de Gustave Courbet.
Huile sur toile, 1872
Courbet peint ici les berges de la Loue, rivière qui coule
en contrebas de son atelier. |
«L'Adoration des bergers» de Robert Fernier (1895-1977)
Huile sur toile, 1927
Cette scène du Nouveau Testament est transposée dans
la vie courante, à l'imitation des grands maîtres flamands.
Le tableau reçut une médaille d'argent au Salon de 1928.
Robert Fernier a pris ses modèles parmi ses proches : la Vierge
Marie a le visage de
la femme du peintre ; les «bergers» sont des amis du peintre. |
Documentation : Panneaux des tableaux dans
le musée. |
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