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L'église Saint-Antoine de Padoue
au Chesnay, près de Versailles, est une église récente,
construite entre 1897 et 1900, dans un style néo-gothique
très pur, par l'architecte Leyendecker. Elle possède
un clocher de 60 mètres qui domine toute la plaine de Versailles.
C'est le pape Léon XIII qui demanda qu'elle soit dédicacée
à Antoine de Padoue car il voulait développer le culte
de ce saint en Europe. Le chur du sanctuaire est orienté
au nord.
L'un des atouts de cette église est sa superbe verrière
historiée qui raconte, de la première travée
jusqu'au chur, les faits principaux ou édifiants de
la vie de saint Antoine de Padoue. Les vitraux ont été
réalisés par l'atelier Charles Lorin à Chartres.
D'autres vitraux rappellent les épisodes du Nouveau Testament.
La verrière historiée se trouve dans les bas-côtés,
les chapelles et l'abside. Au deuxième étage de l'élévation
on trouve des vitraux à figures géométriques.
Récemment restaurée, Saint-Antoine de Padoue est une
très belle église qui vaut la visite.
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Vue générale de Saint-Antoine de Padoue. Dès
l'entrée, l'il est attiré par la verrière
de l'abside.
Cet édifice a très vraisemblablement une ossature en
acier. Cliquez sur la verrière de l'abside pour l'afficher
en gros plan. |
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Le clocher haut de 60m domine la plaine de Versailles.
Si vous sortez du Château du côté du bassin de
Neptune et
gagnez la rue des Réservoirs, vous apercevrez sur votre gauche
la silhouette énigmatique de cette église, en haut du
boulevard
du Roi. Si vous aimez les vitraux, n'hésitez pas à y
faire un crochet.
A DROITE, magnifique tympan de l'église daté de 1900.
Anges et archanges terrassent les démons et autres esprits
malins.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan. |

Un élément de la somptueuse verrière de Saint-Antoine
de Padoue. Ici, le vitrail illustre la parabole «du cur
de l'avare».
Saint Antoine préchait
auprès d'un avare qui venait de mourir : «Là
où est votre trésor, là aussi est votre
cur. Puisque ce mort préférait son argent
à Dieu, son cur se trouve avec ses pièces
d'or dans sa cassette.» En ouvrant la cassette, on y trouva
le cur de l'avare. |
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L'église Saint-Antoine de Padoue vue du chevet. |
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Le chur de Saint-Antoine de Padoue et sa verrière relatant
des épisodes de la vie du saint.
La sculpture du Christ au-dessus de l'autel est due à une artiste
chesnaysienne contemporaine, madame de Pierrefeu. |

Vue de la nef depuis le maître-autel
Les piliers sont coiffés de chapiteaux à feuillage, assez
simples,
et surmontés d'arcades en arc brisé.
Le premier étage de l'élévation est constitué
d'arcatures aveugles,
tandis que le deuxième, par ses vitraux à figures géométriques,
envoie
un regain de lumière dans la nef,
Mais Saint-Antoine de Padoue est une église assez sombre car
tous
ses vitraux sont colorés, obscurcissant sensiblement la lumière
du jour. |

Chapelle Saint-Joseph, fermant le bas-côté droit. Elle
baigne dans une agréable lumière
due à ses quatre vitraux historiés relatant la vie de
saint Joseph :
«Joseph, patron des ouvriers», «Mariage avec Marie»,
«Fuite en Egypte», «Vie à Nazareth» |
Cette prédelle de
vitrail historié du baptême d'Antoine représente
la scène de la bénédiction de la première
pierre de l'église, le 19 avril 1897 par Monseigneur
Goux, évêque de Versailles, en présence
de l'abbé Charles Boissis, premier curé de l'église. |
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Statue de saint Antoine de Padoue (1195-1231)
en marbre de Carrare.
Elle a été réalisée sur place par un sculpteur
italien.
On reconnaît les attributs de saint Antoine :
le lys, le livre et l'enfant Jésus. |
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Rien ne manque au néo-gothique de l'église.
En haut et en bas, décorations de clé de voûte. |
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A
GAUCHE, deux très beaux vitraux historiés :
1) saint Antoine du désert rend visite à saint Paul
Ermite en 341 de notre ère.
2) Le baptême de saint Antoine (de son vrai nom Fernando de
Bouillon, né à Lisbonne en 1195).
Il est à noter que le parrain et la marraine sont représentés
sous les traits de l'architecte de l'église, M. Leyendecker,
et de son épouse.
Le prêtre qui baptise l'enfant n'est autre que l'abbé
Boissis, le curé bâtisseur de l'église. |

Chapelle du Saint Sacrement.
On peut y voir deux vitraux sur la vie de Jésus :
«Jésus parmi les Docteurs de la Loi» et «Laissez
venir à moi les petits enfants»
Cliquez sur les vitraux pour les voir en gros plan dans la galerie
des vitraux+.
A DROITE, vitrail historié de la vie de saint Antoine: «Une
mère justifiée».
Le thème est expliqué ci-dessous.
Une mère justifiée
: A Ferrare, un mari soupçonnait sa femme d'adultère
et se refusait à reconnaître l'enfant. Antoine
prit le nouveau-né et lui demanda de reconnaître
son père. Le nourrisson fixa l'homme des yeux et déclara
distinctement : «Voici mon père». Là-dessus,
Antoine donna le fils à son père en l'exhortant
à aimer sa femme dont la fidélité la rendait
digne de son mari. |
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Statue de la Vierge de Fatima.
Cette statue en bois polychrome date de 1950.
Elle a été offerte par des nobles portugais
en mémoire de leur ancienne souveraine,
Marie-Amélie, décédée au Chesnay. |

Vitrail relatant le miracle du verre |
Tableau
du Chemin de croix.
Ce sont des émaux offerts par la reine
Marie-Amélie du Portugal

Miracle
du verre : Peu après la mort d'Antoine, un hérétique,
le chevalier Adelardinus, arriva à Padoue et refusa
de croire aux miracles du saint. Il mit au défi
Antoine, par-delà la tombe : si son verre ne se
cassait pas, il croirait ce que disaient les gens. Le
verre, projeté du haut d'un balcon, tomba sur une
pierre et resta intact. Adelardinus fut pris de remords
et devint un serviteur fidèle de la foi de saint
Antoine. |
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Vitrail relatant le miracle de la mule |
Miracle de la mule
: En 1223, saint Antoine lutte contre les hérétiques.
Un hérétique nie que le corps du Christ
est présent dans la Sainte Hostie. Antoine présente
l'Hostie à une mule affamée. Celle-ci refuse
d'y toucher et incline la tête. Pis! elle refuse
aussi le foin de l'hérétique... qui abjure.
On range ce «miracle» parmi les preuves de
la douceur et de la tolérance de saint Antoine. |
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Statue en marbre de Carrare de
saint Antoine du désert (250-355).
Il est considéré comme le fondateur de la vie monastique
et érémitique. Il est accompagné
de ses attributs : une croix en tau,
une clochette et un cochon. |

Chapelle de la Vierge à gauche du maître-autel
avec ses quatre vitraux
historiés : «Annonciation», «Visitation»,
«Nativité» et «Immaculée Conception»
Cliquez sur les vitraux pour les afficher en gros plan
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Elévations de la nef sur le bas-côté droit.
Les vitraux illustrent la vie de saint Antoine de Padoue. A
droite, vitrail du «cur de l'avare»
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan |
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Source : Documentation disponible dans l'église
Saint-Antoine de Padoue |
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