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L'église Saint-Martin est présentée
comme l'édifice le plus ancien de la commune des Clayes dans les
Yvelines. Elle est rattachée aux époques romane et
gothique, comme d'ailleurs bien des petites églises de l'Ouest
parisien.
La nef, de style roman,
comporte trois travées et remonte au XIe siècle. De majestueuses
arcades en plein cintre la séparent du bas-côté
nord. Les deux travées orientales, où se trouve le
chœur, sont datées
des XIVe et XVe siècles. Elles sont de style gothique avec, chacune,
voûte ogivale et clé.
Les fenêtres de la nef, de petite taille, sont typiques du
style roman. La fenêtre axiale, d'époque gothique et
plus ample, éclaire le chœur. L'atelier chartrain de
Jacques Loire a réalisé les verrières
non figuratives en 1988 et 1993.
Au chevet, le tabernacle repose sur une intéressante stèle
du XIe siècle ornée de trois bas-reliefs
d'apôtres difficilement reconnaissables. Au pied de cette
stèle gisent deux pierres
tombales.
Le clocher d'origine a été détruit lors de la guerre de Cent Ans,
puis reconstruit.
Ce n'est qu'au XVIe siècle, sous le règne d'Henri
III que l'église est consacrée à saint Martin.
Ajoutons que les dernières restaurations mettent bien en
valeur les parties romane et gothique pour le plus grand plaisir
des amateurs des vieilles pierres.
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L'église Saint-Martin aux Clayes-sous-Bois.
La nef est romane, le chœur est gothique. |
Le cimetière repose sur le côté nord de l'église. |
Vue partielle du parc de Diane avec les deux tours, seuls restes
du château des Clayes. |
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Le côté sud de l'église est bordé par un large
parking. |
Sur la place, devant le côté sud de l'église,
s'élève le Monuments aux morts
Une stèle consacrée à Jean Moulins est
dressée à côté. |
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Le
parc de Diane.
On ne peut pas passer aux Clayes-sous-Bois sans faire
un tour au parc de Diane. Dans ce bel endroit verdoyant
agrémenté de deux petits étangs
se trouvent les deux tours d'extrémité
qui restent d'un château détruit en 1944.
Ce château a été bâti entre
1800 et 1814 par la famille Delaborne. Les derniers
occupants en ont été M. et Mme Hessel,
riches galeristes de la capitale, qui acquirent le domaine
en 1926.
La demeure a alors servi de lieu de réunion mondain
pour une élite intellectuelle parisienne, dont
Tristan Bernard, Léon Blum ou encore le peintre
nabiste Édouard Vuillard (1848-1940) qui s'installera
aux Clayes en 1926.
La partie «vive» du château, située
entre les deux tours, a été incendiée
à la Libération, ainsi que la chapelle
qui se trouvait derrière le bâtiment.
Source : panneau d'information
dans le parc de Diane.
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Photo du château des Clayes vers 1900.
Photo, tombée dans le domaine public, du panneau d'information
à l'entrée du parc de Diane. |
Les vestiges de la tour nord-est.
Le château s'élevait sur la partie droite de la photo. |
| LA NEF DE L'ÉGLISE
SAINT-MARTIN |
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Le nef est séparée du bas-côté nord par de larges arcades romanes. |
Le bas-côté nord et l'autel de la Vierge. |
La Vierge à l'Enfant
Statue du XVe siècle. |
Vitrail «La Pentecôte»
Atelier Jacques Loire à Chartres, 1988. |
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Verrière
de la Pentecôte.
Jacques Loire (1932-2021) décrit ainsi cette
verrière posée quelques années avant celle du chevet :
«Cette verrière la plus importante par sa surface
et surtout par son emplacement actuel évoque le thème
de la Pentecôte avec l'Esprit Saint en sommet de la
verrière dans une auréole de lumière
claire et dorée et un jaillissement où douze
points rouges représentent les langues de feu tombant
sur le monde.»
Source : https://www.ateliers-loire.fr/fr/jacques-loire-les-clayes-sous-bois-eglise-saint-martin.php
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Vitrail de l'atelier Jacques Loire à Chartres, 1988. |
Chemin de croix, station V :
Simon de Cyrène aide Jésus. |
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Chemin
de croix.
Existe-t-il un chemin de croix plus sobre que celui
de l'église Saint-Martin aux Clayes-sous-Bois
?
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Vitrail en oculus
Atelier Jacques Loire à Chartres, 1988. |
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Les
vitraux.
Ils ont été créés par l'atelier
chartrain de Jacques Loire (1932-2021), fils
de Gabriel Loire, en 1988. Celui du chevet, qui possède
trois lancettes, a été posé plus tard, en 1993.
Ces verrières non figuratives veulent symboliser
quelques-uns des grands thèmes du christianisme
: Baptême, Foi, Espérance, Eucharistie,
Pentecôte, etc.
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Les fonts baptismaux sont datés
des XVIIe - XVIIIe siècles. |
Le chœur gothique de l'église Saint-Martin et la nef romane. |
Statue de saint Antoine de Padoue.
Art moderne. |
| LE CHŒUR
DE L'ÉGLISE SAINT-MARTIN |
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Le chœur de l'église Saint-Martin, de style gothique, est daté des
XIVe et XVe siècles. |
Au chevet de l'église, deux pierres tombales encadrent
une stèle du XIe siècle sur laquelle repose le tabernacle. |
Bas-relief sur la stèle du XIe siècle.
Malgré l'usure du temps, on pourrait
reconnaître saint Jacques et son bâton. |
Bas-relief sur la stèle du XIe siècle.
Le saint sculpté en bas-relief
n'est pas reconnaissable. |
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Pierre
tombale 1.
L'AN 1779 LE 23 AVRIL
A ÉTÉ INHUMÉ AU PIED DE
LA CROIX DU CIMETIÈRE DE
CETTE ÉGLISE MESSIRE
JACQUES BRUNEAU AGÉ DE
52 ANS, CURÉ DE CETTE PAR-
OISSE PENDANT 14 ANS.
JAMAIS SON ZÈLE NE SE
RALLENTIT DANS LES PIEUX
EXEMPLES ET LES SOINS
PATERNELS QU'IL PRODIGUA
AU TROUPEAU QU'IL LUI ÉTOIT
CONFIÉ. BON PRESTRE BON
CURÉ BON AMY IL SCUT
DANS TOUS LES TEMPS SE
CONCILIER LE RESPECT DES
UNS, L'ESTIME DES AUTRES,
L'ATTACHEMENT DE TOUS.
Priez Dieu pour le Repos de son ame
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Pierre
tombale 2.
CY GIT M. NICOLAS
CHARLES LAURENT
Curé de cette paroisse
qu'il a gouvernée avec
zèle et Education
pendant 20 ans. Il
fut modeste, réglé
dans sa conduite,
pur dans sa morale.
Comme un bon pere
au milieu de ses en-
fans il fit régner la
paix et l'union entre
ses paroissiens. La
decence de cette
Eglise, l'École de cette
paroisse sont des mo-
numens de sa piété.
Dieu voulant le ré-
compenser l'a retiré
de cette vie, le 26
juillet 1765, agé de 48
ans.
Requiescat in Pace
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Pierre tombale 1, détail. |
Vitrail axial du chevet.
Atelier Jacques Loire à Chartres, 1993.
Jacques Loire en donne lui-même la description
sur la page Internet des vitraux de l'église. |
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Le chœur, daté des XIVe et XVe siècles, est de style gothique.
Il est constitué de deux travées voûtées d'ogives avec clé de
voûte et clé pendante.
La retombée des ogives sur les piliers est dite «en pénétration».
Elle permet de faire l'économie de chapiteaux.
| Quelques tracés décoratifs
se voient encore sur les entraits de la charpente ---»»» |
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Vitrail «Le Baptême»
Atelier Jacques Loire à Chartres, 1988. |
Vitrail «Foi et Espérance»
Atelier Jacques Loire à Chartres, 1988. |
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L'église Saint-Martin des Clayes-sous-Bois vue depuis le chevet. |
Documentation : Histoire de l'église sur le
site de la municipalité des Clayes-sous-Bois
+ «Le Patrimoine des Communes des Yvelines», Flohic Éditions,
2000
+ site Internet de l'atelier Loire à Chartres. |
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