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L'église Sainte-Lucie s'élève le long
d'une importante route départementale qui longe le sud parisien.
Partant de Chaville,
puis traversant les bois, cette route vient buter sur le boulevard
périphérique à côté de Vanves.
Le terrain où s'élève l'église est historiquement
la propriété de la famille parisienne Roland-Gosselin.
Voulant lutter contre la déchristianisation du quartier, celle-ci
fait édifier en 1901 une chapelle qui est érigée
en paroisse en 1917.
Se révélant trop petite au fil des ans, une nouvelle
construction la remplace en 1936. C'est l'église actuelle.
Elle sera perpendiculaire à la route (qui porte le nom d'avenue
de Verdun à Issy-les-Moulineaux). Et son chœur sera
dirigé vers le nord. L'ancienne chapelle est détruite
en 1988.
L'église ne comprend qu'une seule nef couverte d'une voûte
en arc brisé. La nef est ornée, à droite et à gauche, de vitraux modernes colorés, regroupés
en triplets, qui retiennent l'intérieur dans la pénombre.
Néanmoins, l'intérêt artistique de Sainte-Lucie
réside dans les deux groupes de vitraux en triplet qui bordent
le chœur. Ces œuvres, signées de l'atelier parisien
J. Pelletier se remarquent par leur graphisme très
pur et leur harmonie d'ensemble. Des extraits en gros plan en sont
donnés dans cette page.
À noter que des travaux sont venus modifier en 2017 l'aspect
du chœur. Le mobilier liturgique et une grande croix, dus au
sculpteur Jean-Jacques Bris, remplacent désormais l'autel
et la peinture bleue en forme de croix qui le surplombe. Les photos
de cette page ont été prises avant 2017.
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Vue d'ensemble de la nef depuis l'entrée.
Les vitraux étant assez opaques, la lumière artificielle
du chœur porte la vue vers l'endroit le plus sacré de
l'église. |
L'église se dresse le long de l'avenue de Verdun. |
Baie 2 : scènes de vénération de la Vierge
(avec ou sans l'Enfant).
On reconnaît Bernadette Soubirou au centre.
En bas à droite, qui est le prélat en adoration
? Le curé d'Ars ? Saint Charles Borromée ?
Atelier J. Pelletier, 1949. |
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Baie 1 : le Sacré-Cœur est-il le thème iconographique
de ces trois lancettes ?
À gauche, le Sacré-Cœur est adoré
; au centre, Il est transpercé ; à droite, Il
est partagé.
Atelier J. Pelletier, 1949. |
La grande croix du chœur (retirée en 2017). Le dessin rappelle
les vitraux de Marc Chagall dans le chevet de la cathédrale
de Reims.
Statue moderne d'une sainte (sainte Lucie ?) ---»»» |
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Le chœur d'avant 2018.
La grande croix bleue a été retirée vers la fin 2017. |
Vitrail latéral dans la nef.
Ce type de vitraux, assez opaque,
empêche la lumière extérieure
de pénétrer convenablement
dans l'édifice.
L'intérieur de l'église
Sainte-Lucie est sombre.
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Baie 2, détail : sainte Bernadette
devant l'Immaculée Conception.
Atelier J. Pelletier, 1949. |
Baie 1, détail : la Vierge ou une sainte (?)
tient le haut de la croix sur sa tête. |
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Baie 1, détail : le Sacré-Cœur saluant.
Jésus salue la moniale en adoration
au-dessus de lui (partie basse du vitrail).
Est-ce Marguerite-Marie Alacoque,
moniale de l'Ordre de la Visitation
à Paray-le-Monial au XVIIe siècle ? |
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Baie 1, détail : le Christ crucifié
est transpercé par la lance de Longin. |
Signature du peintre verrier
dans le vitrail de la baie 2. |
Baie 2, détail
:
la Vierge et l'Enfant. ---»»» |
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«««--- Baie 2, détail :
un prélat en adoration
devant la Vierge et l'Enfant.
Est-ce le curé d'Ars ?
Est-ce saint Charles Borromée ? |
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Baie 1, détail : La Cène.
La signature «J. Pelletier» est visible en bas. |
La
Cène. Dans la représentation
ci-dessus, pour le visage de l'apôtre, le peintre
verrier a utilisé le même carton que pour
le Christ, mais en le retournant (!)
Jean, traditionnellement assis à la droite de
Jésus, n'a ainsi pas l'allure juvénile habituelle.
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Documentation : Le Patrimoine des Communes des
Hauts-de-Seine, Flohic Éditions, 1994
+ Site Internet de la paroisse (www.paroisses-issy.com/paroisse-sainte-lucie/) |
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