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L'existence de Vaucresson part de la
volonté d'une des gloires méconnues de l'Histoire de France : Suger (1081-1151), abbé de Saint-Denis. En 1154,
il fonde la ville afin que des bois infestés de brigands
cèdent en partie la place à un village. Des moines défrichent l'endroit ; des paysans viennent y vivre ; une
église est bâtie. Les seigneurs sont les abbés de Saint-Denis.
En 1642, la confrérie du Saint-Sacrement s'installe en l'église.
En 1686, la ville passe sous la dépendance de la maison royale de
Saint-Louis des Dames de Saint-Cyr. L’église est rebâtie,
puis démolie. En 1770, un nouvel édifice voit le jour, mais
il conserve le clocher primitif.
Sous l'Ancien régime, le dernier seigneur, Jean-Baptiste
Trutié, anobli par Louis XVI, sera autorisé à s'appeler Monsieur de Vaucresson. La ville, dont la superficie
est assez vaste, reste peu peuplée. Sous le Second Empire, le maire essaie d'accroître la population en créant
un lotissement supplémentaire, mais échoue : le manque
d'eau et l'éloignement restent dissuasifs. Il faut attendre
l'arrivée du train en 1886 pour voir des Parisiens s'installer
dans cet endroit verdoyant. Aujourd'hui Vaucresson a conservé un aspect essentiellement résidentiel.
Aux XIXe et XXe siècles, l'église Saint-Denys subit
de nombreuses transformations. En 1904, son porche est détruit.
Cinquante ans plus tard, on ajoute un bas-côté. Cependant
l'édifice demeure trop petit pour la population. Aussi les
derniers travaux, en 1964 (architecte Kinderman), créent-ils
une nef, haute et vaste, de forme ovale, avec une avant-nef qui
s’appuie sur le clocher roman, dûment conservé.
Outre ce clocher du XIIe siècle, l'intérêt artistique
de l'église Saint-Denys réside dans sa verrière
monumentale conçue par Jacques Loire, artisan-verrier à Chartres.
D'un style très moderne, elle représente la vie de saint
Denis et «son rôle de transmetteur de la foi en un Dieu qui
envoie aux hommes sa lumière», lit-on sur le site Web de la
paroisse. Les autres vitraux, dus à l'atelier Bonneville, datent de 1936.
En 2004, une petite salle servant d'oratoire à Notre-Dame
de l'Assomption d'Haïti a été ajoutée.
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La nef et le chur de l'église Saint-Denys à Vaucresson.
Le vitrail panoramique est l'uvre de l'atelier chartrain de
Jacaues Loire.
«Cette œuvre, lit-on sur le site de la paroisse, représente
la vie de saint Denys et son rôle de transmetteur de la foi en un
Dieu qui envoie aux hommes sa lumière.» |
La façade et son clocher du XIIe siècle. |
Le clocher roman du XIIe siècle possède, sur chaque
face,
deux fenêtres jumellées en plein cintre. |
La façade et sa suite d'arcades néoromanes en plein cintre. |
Statue de saint Gilles avec sa biche. |
Statue de saint Léon, détail. |
Si l'on excepte la verrière, l'arrière de l'église
a gardé un aspect roman. |
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La partie arrière de l'église est couverte d'une
large verrière
qui apporte une grande luminosité dans l'avant-nef. |
Autel latéral. |
L'aumône
Groupe sculpté en bois. |
Saint Antoine de Padoue
portant l'Enfant. |
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Vitrail de la vie de saint Louis.
Atelier Bonneville, 1936.
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La verrière à l'arrière de l'église crée
un véritable puits de lumière.
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La signature «A. Bonneville Maître-verrier 1936, André Pierre»
dans le vitrail de saint Léon et saint Gilles. |
«Fondation de l'église de Vaucresson par Suger»
Ce vitrail du XXe siècle n'est pas éclairé
de l'arrière car il donne sur une pièce annexe.
Il permet néanmoins d'apprécier la complexité
du réseau de plombs. |
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Vitrail de saint Léon et saint Gilles.
Atelier A. Bonneville, 1936.
Légende gauche : «Comment une pierre précieuse
tomba du ciel dans le calice de saint Leo célébrant
la messe» ;
Légende droite : «Comment un péché que
Charles Martel n'osait confesser fut miraculeusement révélé
à saint Gilles et pardonné au roi avouant et repentant». |
La Vierge et l'Enfant
Bois stuqué et doré, XVIIe siècle. |
«Le mendiant», détail.
Groupe sculpté en bois. |
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Saint Dominique
Huile sur toile, XIXe siècle. |
Fonts baptismaux.
La cuve de marbre est du XVIIIe siècle.
Deux de ses extrémités sont affublées de
têtes de lions. |
Vitrail de sainte Geneviève, patronne de la Ville et de la Gaule. |
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Le chœur et son vitrail monumental conçu par Jacques Loire. |
Le vitrail monumental de Jacques Loire, détail. |
Le Christ en croix dans le chur. |
Vue d'ensemble de la nef depuis le côté nord |
Documentation : «Le Patrimoine des Communes
des Hauts-de-Seine», Flohic Éditions, 1994
+ site Web de la paroisse de Vaucresson-Marnes-la-Coquette. |
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