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Installé depuis 1925 dans un
ancien hôtel particulier et au cur du très joli
parc de l'hôtel de ville, le musée d'Art et d'Histoire de
Cognac présente des collections de peintures (avec quelques
tableaux de l'École du Nord), de sculptures, de meubles,
d'arts décoratifs et d'archéologie (dont les restes
d'une pirogue néolithique vieille de cinq mille ans). Les
collections se sont constituées par des dons de familles
négociantes ou industrielles de la région.
Les arts et traditions populaires charentais ne sont pas oubliés
: ils bénéficient de deux très belles vitrines
au rez-de-chaussée. A l'étage, on peut voir des créations
en verre des maîtres verriers des Charentes.
Le musée d'Art et d'Histoire de Cognac n'est pas très
grand et les petites pièces de l'hôtel particulier
qui l'abrite ne permettent pas beaucoup de recul. Cependant il faut
reconnaître qu'il expose quelques très belles toiles
des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, notamment de l'École
du Nord. On notera le magnifique «Loth
et ses filles» de Jan Massys (XVIe siècle) dont
deux extraits en gros plan sont donnés dans cette page en
complément de la toile in extenso.
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L'entrée du musée d'Art et d'Histoire de Cognac |
Le musée d'Art et d'Histoire depuis le parc de l'Hôtel
de ville |
Le REZ-DE-CHAUSSÉE
DU MUSÉE |
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Intérieur charentais vers 1875 |
Vitrines de coiffes charentaises |
La reconstitution d'un intérieur
charentais vers 1875 est le résultat de l'étude
des rares demeures de la région qui ont gardé
l'aménagement de cette époque. La vie domestique,
à la fin du XIXe siècle, se déroulait
souvent dans la pièce principale.
La vie des paysans charentais au début du XIXe siècle
est austère. Chacun cultive son lopin de terre. Grâce
à la culture de la vigne et au cognac, le niveau de
vie des Charentais va s'élever énormément
durant le XIXe siècle.
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Au cours du XIXe siècle,
deux types de coiffes charentaises existent à
Cognac. D'abord, les coiffes de cérémonie portées
jusque vers 1870. Elles sont volumineuses, s'élèvent
au-dessus de la tête et se terminent à l'horizontale).
Vers 1870, elles sont remplacées par le sabot champanais
(jusque vers 1910). Celui-ci est une sorte bonnet phrygien
garni de dentelle et embelli d'un large ruban noué
derrière la tête.
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Salle d'archéologie avec la pirogue au premier plan |
La Pirogue en gros plan |
Découverte de façon
fortuite par deux plongeurs en 1979 dans la commune de Bourg-Charente,
cette pirogue gisait sous 4,50m d'eau et un amas de sédiments.
Elle est en chêne et a été taillée
dans un seul tronc d'arbre (elle est dite «monoxyle»).
La méthode de radio-carbone 14 donne une date de 2590
ans (+ / -110 ans) avant notre ère, ce qui correspond
à la période du néolithique final. Elle
mesure 5,65m de long. Sa largeur va de 40 à 60 cm.
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Salle de tableaux au rez-de-chaussée
La petite taille des pièces est là pour rappeler que
le musée d'Art et d'Histoire
de Cognac est installé dans un ancine hôtel particulier. |
Vitrine de faïence régionale dont celle de La Rochelle
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Assiette représentant un paon
Faïence polychrome de grand feu de 1760-1780, La Rochelle |
Faïence «L'Animateur des Jardins», un homme avec
un chien
Manufacture de Callaud Belisle d'Angoulême, 1786 |
Huile sur toile : «Un jour de marché dans le Finistère» |
«Un jour de marché dans le Finistère», détail
central
«Un jour de marché dans le Finistère» (1875),
huile sur toile
par Adolphe Leleux (Paris, 1812 - 1891)
Le gros plan permet d'apprécier les habits des «Chouans»
tels qu'on les imagine à l'époque de la guerre de Vendée
en 1793. |
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CI-DESSUS
«Femmes se baignant dans une rivière»
de Pierre-Henri Ducos de la Haille
(Poitiers, 1889 - St Martin de Ré, 1979)
Huile sur toile, deuxième quart du XXe siècle |
À DROITE (ci-contre
et au-dessus) ---»»»
«La cale de Cognac après la pluie»
d'Henri Germain (Paris, 1842 - Cognac, 1898)
Huile sur toile, 1880
Le gros plan (à 90% de la taille réelle) sur le
ponton et le voilier
permet d'apprécier la touche du peintre. |
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LE PREMIER ÉTAGE
DU MUSÉE |
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Le palier du premier étage est dédié aux arts
décoratifs |
Vitrine d'arts décoratifs
Vases (Émile Galle, Ernest Leveille, Alphonse Reyen, etc.) |
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Vitrine des arts décoratifs
Coupes et flacons
«««--- À GAUCHE
«Le triomphe de Judith»
attribué à Adriaen Pietersz van de Venne (Delft, 1589
- La Haye, 1662)
Huile sur toile |
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Vitrine des arts décoratifs
Coupe blanche et jaune d'or
par Antoine Salviati
Verre soufflé, deuxième moitié du XIXe siècle
Italie, Murano |
«Un festin interrompu», huile sur bois
Frans II FRANCKEN (Anvers, 1581 - 1642) |
«Marguerite au sabbat» (1910-1911), huile sur toile
d'Adolphe Dagan-Bouveret (Paris, 1852 - Quincey, 1929)
L'une des plus célèbres toiles du musée de Cognac |
«Combat de cavalerie entre Turcs et Chrétiens»,
huile sur toile, XVIIe siècle
de Jacques Courtois dit «le Bourguignon»
(St Hippolyte (Doubs), 1621 - Rome, 1676) |
L'une des salles du premier étage
(Sa taille et sa cheminée rappellent que nous sommes dans un
hôtel particulier.)
Au premier plan : Statue de Flore, terre cuite, XVIIIe siècle |
«Portrait de Jean Fé de Ségeville, seigneur de
la Font (1715-1790)»
Huile sur toile, avant 1748, École française
Fé de Ségeville appartenait à une famille de
marchands
des Charentes, parmi celles de la petite bourgeoisie
terrienne, qui était parvenue à se hisser dans l'échelle
sociale par le commerce, les charges et les alliances.
Cette toile illustre le fonds local du musée. |
Vitrine d'arts décoratifs avec pièces de porcelaine |
Vitrine d'arts décoratifs
Au centre : «Bacchus et Amalthée», marque N Porcelaine,
deuxième moitié du XIXe siècle, Italie, Capo
di Monte
De part et d'autre : Carafe en opaline bleu foncé (1840-1860)
et flacon de toilette en opali bleu clair (1840-1860) |
Tapisserie d'Aubusson : «Le saute-monton» d'après
Jean-Baptiste Huet
Laine, deuxième moitié du 18e siècle.
Le bureau-table de style Louis XV est du XIXe siècle. |
«Portrait de femme en rouge» (détail central)
attribué à Scipione Pulzonne
dit «Il gaetano» (Gaète, avant 1550 - Rome, 1598)
Huile sur toile, deuxième moitié du XVIe siècle
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«Le singe qui boit» de Zacharie Noterman (Gand, 1820 -
Paris, 1890)
Huile sur bois, deuxième moitié du XIXe siècle |
«Vue d'un port», École hollandaise
Huile sur bois, fin du XVIIe siècle |
Vue d'une salle avec faïences de Delft et tableaux
(voir ci-contre)
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«««---
La salle ci-contre expose une vitrine de faïences de Delft,
un tableau sur la gauche : «Portrait de famille», huile
sur toile, XVIIe siècle,
un tableau sur la droite : «Vénus et amours» de Jean van Neck (Naarden,
1635-Amsterdam, 1714), huile sur toile, 1670.
«Bethsabée au bain» (détail principal)
«««--- À GAUCHE
«Bethsabée au bain», huile sur toile XVIIe siècle
attribué à Johann Spillenberger (Kaschan (Hongrie),
1628 - Vienne, 1679) |
«Bethsabée au bain» |
Salle Renaissance
Sur la partie droite de la salle : statue de saint Étienne, École
française
Bois polychrome, première moitié du XVIIe siècle
À DROITE ---»»»
«Prédication de saint Jean-Baptiste», École
française
Huile sur bois, premier quart du XVIe siècle
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«Loth et ses filles» de Jan Massys (Anvers, 1509 - 1575)
Huile sur bois, vers 1565
L'une des plus belles toiles du musée de Cognac. La touche
très travaillée de Jan Massys rappelle celle de Frans
van Miéris. |
«Loth et ses filles», détail |
«Loth et ses filles», détail |
Selon la Genèse,
après la destruction de Sodome et Gomorrhe, Loth
et ses deux filles se retrouvent dans une caverne. Ses
filles, désespérées de ne pouvoir
s'unir à un homme pour prolonger leur famille,
couchèrent tour à tour avec leur père
après l'avoir enivré. De ces unions sont
nés Moab, le père des Moabites, et Ben-Ammil,
le père des Ammonites.
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«Ronde d'enfants» attribué à Cornélis
van Cleve (Anvers, 1520 - 1567)
Huile sur toile, XVIe siècle |
«Robert Dudley, comte de Leicester»
attribué à Franis ou William Segar, École anglaise
Huile sur bois, XVIe siècle.
Robert Dudley fut l'un des plus éminents aristocrates anglais
sous Élisabeth Ière. |
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Salle exposant des peintures de paysages
«««--- À GAUCHE
«Adam et Ève» de Frans de Vrient, dit «Floris»
(Anvers, 1516 - 1570)
Huile sur bois, deuxième moitié du XVIe siècle |
«Montalivet (Gironde)» de Louis-Augustin Auguin (Rochefort-sur-mer,
1824 - Bordeaux, 1903)
Huile sur toile, 1883
Louis-Augustin Auguin est considéré comme le chef de
file de l'école des paysagistes saintongeais.
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«Les chênes en hiver (Parc de Cognac)»
de Jean Cabrit (Bordeaux, 1841 - 1907)
Huile sur toile, 1892 |
«Les bateaux» d'Adolphe Père (Cognac, 1873 - 1926),
huile sur toile, 1894 |
Documentation : Brochure du musée et
panneaux affichés à côté des uvres |
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