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Vitrines de faïence de Parthenay au musée Bernard d'Agesci. |
Faïence de Parthenay
Aiguière en faïence fine émaillée, décor pâte sur pâte.
Henri Amirault
Quatrième quart du XIXe siècle. |
La faïence
de Parthenay.
Elle tient ses racines d'une faïence très sophistiquée
créée au XVIe siècle, vraisemblablement
pour la Cour du roi Henri II (avec peut-être une influence
italienne), faïence dite «de Saint-Porchaire».
Cependant son origine réelle reste opaque. La mode
Renaissance renaît au XIXe siècle. Dans le domaine
de la céramique, les Palyssistes de Tours,
Charles-Jean Avisseau (1795-1866) et son fils Édouard
(1831-1911) créent quelques pièces dans le style
de Saint-Porchaire, présentées à l'Exposition
des Produits de l'Industrie de 1849. Le succès est
immédiat, les collectionneurs européens et américains
passent commande.
Sous le Second Empire, la faïence dite «de Parthenay»
prend la suite grâce à trois hommes talentueux
: Prosper Jouneau, Henri Amirault et Édouard
Knoëpflin. Mettant à profit les nombreuses
veines de kaolin de la terre poitevine, ils copient les modèles
de Saint-Porchaire. «L'originalité de la production
Parthenaysienne, écrit Marie-Aimée Suire, réside
dans les jeux de couleurs utilisés sur une même
forme, permettant de donner l'illusion de créer des
pièces différentes.»
Au fil des Salons, les dignitaires européens s'arrachent
ces pièces, parfois réalisées sur commande
pour obtenir des montages particuliers.
Prosper Jouneau crée la faïencerie de Parthenay
en 1882 avec l'aide d'Henri Amirault. Ce dernier en prend
les rênes en 1891 et se lance dans la fabrication de
pièces de grande taille. Puis, Édouard Knoëpflin
assure la direction jusqu'en 1907. Clémentine Pétrault-Emonneau
lui succède.
La faïence de Parthenay a connu une épopée
de courte durée (1882-1914), vraisemblablement brisée
par le changement de goût : la mode de la surcharge
artistique était passée. Les rares pièces
qui nous restent sont aujourd'hui très recherchées.
Le matériel de l'atelier de Parthenay (resté
artisanal puisqu'il n'a jamais dépassé les dix
ouvriers) fut vendu à un clerc de notaire qui revendit
le tout en 1924 à un faïencier de Quimper.
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Faïence fine de Parthenay
Aiguières d'Henri Amirault et de François Pasquier
Quatrième quart du XIXe siècle.
---»»
La faïence de Parthenay.
Source : De Saint-Porchaire
à Parthenay sur les traces de la faïence fine
poitevine. Des origines énigmatiques de Marie-Aimée
Suire, revue de la société des Amis du musée
national de Céramique, n° 23, 2014, pp. 93-102
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Aiguière en faïence fine émaillée, décor pâte sur pâte, détail.
Henri Amirault
Quatrième quart du XIXe siècle. |
Faïence fine émaillée
Quatrième quart du XIXe siècle. |
Aiguière verte en faïence fine émaillée
Quatrième quart du XIXe siècle. |
Vase couvert en faïence fine
Quatrième quart du XIXe siècle. |
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Coupe ouverte d'Henri Amirault
Faïence fine émaillée, décor pâte sur pâte
Quatrième quart du XIXe siècle. |
Coupe ouverte d'Henri Amirault, détail
Faïence fine émaillée, décor pâte sur pâte
Quatrième quart du XIXe siècle. |
Deux vases en faïence fine
Quatrième quart du XIXe siècle. |
«««---
Temple en faïence fine (salière?)
Quatrième quart du XIXe siècle. |
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Vitrine de créations d'Henri Amirault en faïence fine de Parthenay
Quatrième quart du XIXe siècle. |
Vase couvert en faïence fine de Parthenay
Quatrième quart du XIXe siècle. |
Vase avec anse en faïence fine émaillée
Quatrième quart du XIXe siècle. |
Œnochoé de Prosper Jouneau en faïence fine de Parthenay
Quatrième quart du XIXe siècle. |
LE SALON TOLBECQUE
ET SON PLAFOND |
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Vue partielle du salon Tolbecque et de son plafond. |
Le plafond créé
par Prosper Jouneau (années 1880) ---»»»
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Le
plafond de Prosper Jouneau.
D'environ trois mètres de côté,
le plafond affiche une forme à peu près
carrée. Trois éléments principaux
le composent : des caissons carrés encadrés
par une bordure pendante et une coupole centrale hémisphérique.
Les caissons sont des modèles de base : la dimension
du plafond était modulable.
La coupole centrale, d'une seule pièce, est une
prouesse technique. La photo ci-dessous montre qu'elle
est partagée en quatre éléments
riches de rinceaux et de grotesques en pâte d'application
sur fond bleu vert. La base de cette coupole est ornée
de dais abritant des personnages vêtus de costumes
de l'époque du roi Henri II. C'est à cette
époque en effet qu'apparurent les faïences
d'Oiron ou «de Saint-Porchaire» que Prosper
Jouneau voulut faire revivre.
Source : Panneau du musée.
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Le
plafond du salon Tolbecque.
La faïencier Prosper Jouneau (1852-1921),
à qui l'on doit la renaissance de la faïence
de Parthenay, réalisa cet exceptionnel plafond
pour l'Exposition Universelle de 1889. Ce qui apporta
aussitôt à son auteur «la gloire
et la consécration», indique la note du
musée. Jouneau reçut une médaille
d'or et les félicitations personnelles de Sadi
Carnot, alors président de la République.
La création de ce chef d'uvre avait nécessité
cinq ans de préparation et plus d'un an de travail.
Jouneau espérait le vendre à l'État
pour l'un de ses palais nationaux, comme le ministre
de l'Instruction publique et des Beaux Arts, d'origine
niortaise, le lui avait laissé espérer.
La promesse ne fut pas honorée, sans doute à
cause du scandale de Panama qui causa la chute dudit
ministre, Antonin Proust.
Pour réaliser ce plafond, Jouneau et ses associés
avaient engagé leurs fortunes personnelles et
s'étaient endettés. Voulant respecter
l'engagement de l'État qui lui avait promis 25
000 francs, le faïencier avait décliné
les offres de riches étrangers. Lorsque l'État
renonça, Jouneau ne put rembourser les sommes
engagées, ses associés ayant quitté
l'entreprise. Le plafond resta à l'abandon dans
la faïencerie de Parthenay où il avait été
créé et qui était à présent
géré par Henri Amirault, un ancien associé.
En 1898, Henri Amirault vendit le plafond à Auguste
Tolbecque pour 1500 francs, un prix dérisoire.
Tolbecque, collectionneur bien connu à Niort,
léguera son hôtel particulier à
la ville.
Faïence de Parthenay oblige : au niveau technique,
Jouneau multiplie les tours de force. La note du musée
en donne une liste : «ajourage, pâtes d'application,
incrustations de terres de couleurs souvent exécutées
au petit fer de relieur, décors d'applique, glaçures
dorées.» À quoi on peut ajouter,
dans la porcelaine dure, la technique du pâte
sur pâte donnant l'effet de camées.
Ces prouesses techniques exigeaient du temps et faisaient
gonfler le prix de toutes les pièces produites.
Conséquence : Jouneau ne put rentabiliser l'entreprise
qu'il avait créée. Il la quitta en 1902,
laissant les rênes à Henri Amirault. Prosper
Jouneau partit à Montpellier enseigner l'art
de la faïence à l'École des Beaux
Arts. Source : Panneau
du musée.
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La coupole centrale du plafond de Prosper Jouneau est d'une seule
pièce.
Années 1880. |
Les caissons du plafond de Prosper Jouneau (années 1880).
Ils se rejoignent par une clé pendante finement ciselée
et à large «chapeau». |
Cheminée et objets d'art dans le salon Tolbecque. |
«L'atelier»
École Française, Georges Meyer
Huile sur toile, 1887. |
Jeune femme à la fleur
École Française, XIXe siècle. |
«L'attente» ---»»»
École Française, Eugène Alexis Girardet (1853-1907)
Huile sur toile. |
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Coupole centrale du plafond de Prosper Jouneau :
un personnage en costume Henri II orne le dais de la clé pendante. |
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École Française
Entourage de Bernard Palissy
À gauche : plat ovale (d'après Raphaël) et, à
droite, Vierge à l'Enfant au Rosaire.
Terre cuite émaillée, décor moulé
France, XVIe siècle. |
«La Cène» (d'après une gravure de Marcantonio Raimondi)
Maître Kip
Émail peint en grisaille
Limoges, XVIe siècle. |
Plaque de coffret : l'Amour fuit Psyché
Émail peint en grisaille
France, XVIe siècle (après 1565). |
«Le Christ devant Caïphe»
MD Pape
Émail peint en grisaille et or
France, XVIe siècle. |
«Résurrection»
Attribué à Pierre Reymond
Émail peint
Limoges, vers 1570. |
«Sainte Barbe»
Nicolas II Laudin
Émail peint en grisaille
Limoges, XVIIe siècle. |
«Crucifixion»
Attribué à Nardon Pénicaud
Émail peint
Limoges, XVIe siècle. |
«Sainte Radegonde»
Attribué à Pierre Reymond
Émail peint
Limoges, XVIe siècle. |
«Translation de Notre-Dame de Lorette»
Attribué à Pierre Reymond
Émail peint
Limoges, XVIe siècle. |
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La salle des bustes du musée Bernard d'Agesci. |
«Louis, marquis de Fontanes, Grand maître de l'Université (1757-1821)»
Élisa Desrivières (d'après Robert Lefèvre)
Huile sur toile, seconde moitié du XIXe siècle. |
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«Thomas-Hippolyte Main»
François Guétrot (1801-1871)
Plâtre patiné, 1868.
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«Le préfet Claude-François-Étienne Dupin (1767-1828)»
Pauline Goujon
Huile sur toile, 1841.
«««--- À son décès, Thomas-Hippolyte
Main a légué
une partie de sa fortune à la ville de Niort. |
Buste du général A. Segrétain
Gustave Crauk (1827-1905)
Marbre, 1890. |
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Un extrait d'une vitrine des objets du Moyen-Orient. |
Casque «turban»
Alliage ferreux incrusté d'argent
Turquie ou Iran, XVe-XVIe siècles. |
«Mosquée à Scutari d'Asie»
École Française, Julien Thibaudeau (1859-1943)
Huile sur toile, 1895. |
«Les bords du Nil»
École Française, Amédée Rosier (1851-1898)
Huile sur toile. |
«Pointe du vieux sérail à Istamboul, le matin»
École Française, Julien Thibaudeau (1859-1943)
Huile sur toile, 1895. |
«Cafés turcs à Tchenguelkoy»
École Française, Julien Thibaudeau (1859-1943)
Huile sur toile, 1895. |
«Une rue à Tchenguelkoy,
environ de Constantinople» ---»»»
École Française, Julien Thibaudeau (1859-1943)
Huile sur toile, 1895. |
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Bassin support d'aiguière
Alliage cuivreux doré à décor ajouré, repoussé et ciselé
Empire ottoman, XVIII siècle. |
«Nu endormi ou la Sieste»
École Hongroise, Charles-Édouard Boutibonne (1816-1897)
Huile sur toile, 1881. |
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UVRES DE
HUBERT SAUZEAU (1856-1927) |
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«Les Vendéens demandent à Cathelineau de prendre la tête de
l'insurrection ou Les gars du Pin-en-Mauges»
Hubert Sauzeau (1856-1927)
Huile sur toile, 1927.
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Hubert
Sauzeau (1856-1927).
C'est un artiste régional, né à
Saint-Maixent. De formation scientifique, diplômé
de l'École Centrale des Arts et Manufactures,
il se tourna très rapidement vers sa véritable
vocation : la peinture artistique.
Formé dans l'atelier d'Adolphe-William Bouguereau
(1825-1905) et dans celui du peintre d'histoire Jean-Paul
Laurens (1838-1921), il expose bientôt ses uvres
dans les Salons de peinture de Paris.
Marqué par l'influence de J.-P. Laurens, il commence
sa carrière par des peintures d'histoire, puis
se tourne vers des scènes de genre «où
il excellait à camper des personnages et des
figures en des attitudes naturelles bien que très
étudiées», lit-on sur le panneau
du musée. Puis il se tourna vers le nu et le
portrait.
Hubert Sauzeau était venu assez tôt se
fixer à Niort,
où il est mort à l'âge de 70 ans.
Source : Panneau du musée.
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«Les
Vendéens demandent à Cathelineau...»
Jacques Cathelineau était voiturier-colporteur.
Le 13 mars 1793 au Pin-en-Mauges, des insurgés
vinrent lui demander de prendre la tête de l'insurrection
contre la Convention. Contrairement à la plupart
des peintres qui ont illustré les guerres de
Vendée, Hubert Sauzeau est sans doute l'un des
rares artistes à avoir peint les insurgés
dans des habits conformes à la réalité.
Source : Panneau du musée.
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«Femmes au chien ou Novembre»
Hubert Sauzeau (1856-1927)
Huile sur toile, vers 1900.
Ce tableau a obtenu une médaille d'or à l'Exposition
de Munich en 1903. |
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«Le Moulin de Bégrolle ou Au secours»
Hubert Sauzeau (1856-1927)
Huile sur toile, 1887. |
La note du musée explique
la scène : à Sainte-Pezenne (ville rattachée
à Niort
en 1965), un suicidaire (caché à droite,
mais que l'on devine aux bouillonnements de l'eau) s'est
jeté dans la rivière. Dans la barque,
un homme retire ses vêtements avant de plonger
pour tenter de le sauver.
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«Dessous du pont de la gare de Saint-Maixent»
Hubert Sauzeau (1856-1927)
Huile sur toile, 1908. |
«««--- «Cydalise»
Hubert Sauzeau (1856-1927)
Crayon, pierre noire, pierre blanche, sanguine sur papier,
1902.
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«Nature morte à la soupière» ---»»»
Hubert Sauzeau (1856-1927)
Huile sur toile, 1883.
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La salle des objets religieux. |
Plat rond festonné : Ecce Homo entouré d'angelots disposant
des guirlandes
Terre cuite émaillée, décor moulé
École française, entourage de Bernard Palissy
France, XVIe siècle. |
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Plats ronds festonnés à thème religieux. |
Croix de procession, détail
Argent
Poitiers, 1702. |
Plats et reliquaires. |
Calices, patènes et ciboires. |
«««---
Crucifix en cuivre doré et émail
Limoges, XIIIe siècle. |
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SALLE DE MUSIQUE
- UVRES D'AUGUSTE TOLBECQUE (1830-1919) |
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La salle des violes de gambe d'Auguste Tolbecque. |
Auguste
Tolbecque (1830-1919) (1/2).
Né à Paris en 1830 dans une famille de
musiciens d'origine belge, Auguste Tolbecque connut
une double carrière : violoncelliste et luthier,
la seconde l'emportant en affection sur la première.
Conservatoire national (classe de violoncelle de Vaslin)
et apprentissage de luthier et de réparateur
d'instruments anciens chez C.V. Rambaux, rue du Faubourg
Poissonnière, rythmèrent sa vie d'étudiant
parisien.
Il vient à Niort
en 1856, s'y installe et s'y marie. Il est violoncelle
solo au Grand Théâtre de Marseille et professeur
au Conservatoire de la ville. En 1872, il revient à
Paris et intègre la Société des
concerts du Conservatoire.
À Niort,
il habite une belle demeure au Fort-Foucault, sur une
île située en face du donjon. Là,
il stocke une importante collection d'instruments de
musique (que le Conservatoire de Bruxelles acheta en
1879). Dans sa collection, on trouvait «les luths
et théorbes de la Renaissance italienne ou allemande,
les instruments à vent rarissimes de la fin du
Moyen Âge, cormornes, cornets, de nombreuses violes
de la Renaissance au XVIIIe siècle», lit-on
dans la note du musée.
Auguste Tolbecque répara de nombreux instruments
anciens. Grâce à lui, le public put à
nouveau entendre les rebecs, les vièles à
archets, les lyrones, les violes d'amour, etc. ---»»
Suite 2/2 ci-contre.
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Établi et photo d'Auguste Tolbecque au travail. |
Auguste
Tolbecque (1830-1919) (2/2).
---»» «Il répara et posséda
aussi, ajoute la note, le fameux componium universel
construit par le hollandais Winkel ; cet instrument
à tuyaux et mu par une mécanique à
cylindres pouvait véritablement composer à
l'infini sur un thème musical, sans jamais se
répéter.»
Tolbecque reçut le Grand Prix de l'Exposition
de Tours
en 1892, puis celui de l'Exposition du Théâtre
et de la Musique en 1898. Quatre ouvrages vinrent compléter
son uvre, le plus important étant son Art
du Luthier en 1902. Il composa de la musique pour
violoncelle dont un concerto et une opérette
en un acte.
Son côté philanthropique ne fut pas en
reste : il intervenait comme interprête ou compositeur
lors des fêtes de charité de Niort
et organisait des concerts dans sa demeure où
il invitait les amateurs de la ville. Source
: panneau du musée.
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CONSERVATOIRE
DE L'ÉDUCATION ET DES OBJETS SCIENTIFIQUES ET SALLE D'ÉCOLE |
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La salle des objets scientifiques. |
Un théodolite.
Le théodolite.
C'est «un instrument de visée permettant la mesure
d'angles verticaux et horizontaux, en particulier les azimuts
et les hauteurs. Il constitue l'instrument de géodésie
le plus complet», lit-on sur le panneau du musée.
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La note du musée indique que
certains de ces objets proviennent de saisies révolutionnaires
perpétrées dans les cabinets de physique de
nobles émigrés.
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Une salle de classe d'antan.
Les bancs d'école avaient souvent cet aspect dans les années
1960.
«««---
«Scène d'école»
École française, anonyme
Huile sur toile, vers 1840. |
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Documentation : Panneaux du musée
+ «De Saint-Porchaire à Parthenay sur les traces de la
faïence fine poitevine. Des origines énigmatiques»
de Marie-Aimée Suire,
revue de la société des Amis du musée national
de Céramique, n° 23, 2014, pp. 93-102
+ «Les petits maîtres de la peinture, 1820-1920»
de Gérald Schurr et Pierre Cabanne, Les Éditions de
l'Amateur
«Un tsar à Paris» de Marie-Pierre Rey, éditions
Flammarion, collection Champs Histoire, 2014. |
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