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En 1665, Colbert du Terron crée
la ville de Rochefort sur ordre de Louis XIV. La cité sera
«intra-muros». Mais, hors les murs, il existait déjà
un bourg desservi par une petite église du XIIe siècle.
Cette église, alors dédiée à «sainte
Marie», est actuellement un musée. Pour la nouvelle
cité (arsenal, marins, agglomération), on construit
un édifice cultuel dédié à saint Louis,
édifice qui est confié aux lazaristes. Il est agrandi
en 1679 et devient église paroissiale de «Rochefort-ville»
le 15 août 1688. Sa dédicace officielle est «Saint-Louis
de la Tour des Signaux».
Mais les lazaristes s'occupent avant tout du monde des marins, délaissant
les autres paroissiens. Ceux-ci prennent donc l'habitude de fréquenter
un édifice plus central : la chapelle Saint-François
du couvent royal des Capucins, couvent créé
en 1672 sur ordre de Louis XIV. De fait, celle-ci agit comme église
paroissiale sans en avoir le statut. Vers 1704-1706, le bâtiment
est agrandi grâce à une subvention royale et à
la contribution du corps de ville qui y dispose déjà
de sa propre chapelle avec banc de sépulture. Le clocher
est bâti en 1768. À la fin du XVIIIe siècle,
d'autres corps y posséderont leur chapelle : le Tiers-Ordre,
les marins, les artilleurs, les chasseurs.
À la Révolution, l'église Saint-Louis est vendue
comme bien national. Lequel, désaffecté, est utilisé
par la marine, puis transformé en salle d'escrime pour les
marins. On peut alors changer la dédicace de la chapelle
Saint-François de l'ancien couvent des Capucins et
la consacrer à saint Louis. Menaçant ruine, Le bâtiment
est restauré dans les années 1830 et devient, officiellement,
église paroissiale en 1838. Son portique monumental, sa nef
aux colonnes peintes, ornées de statues, son baldaquin partiellement
doré lui confèrent un cachet très «XVIIIe
siècle» assez chaleureux.
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Vue d'ensemble de l'église Saint-Louis à Rochefort (XVIIIe
siècle)
Les piliers cruciformes sont ornés de statues des apôtres.
La voûte en berceau a été restaurée en
1992. |
La façade monumentale comprend quatre colonnes corinthiennes.
Elle fait penser au Panthéon ou à l'église de
la Madeleine à Paris. |
Vue d'ensemble de l'église depuis la place Colbert
Le clocher - un campanile - a été construit en 1768.
Les demi-cercles du côté sont des vitraux à motifs
géométriques qui éclairent (peu) la nef. |
Dans l'entablement de la façade, la frise, de style classique,
est à motif végétal. |
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Les fonts baptismaux en marbre blanc |
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À GAUCHE
Vitrail du baptême de Jésus dans la baptistère
Léopold Lobin, Tours 1877. Cliquez sur l'image. |
À DROITE ---»»»
Le baptistère est décoré d'un baldaquin
à six colonnes corinthiennes |
La nef avec ses statues et sa chaire à deux escaliers
dégage une atmosphère typique des églises du
XVIIIe siècle. |
Saint Matthieu et l'Homme
Statue de la nef |
Saint Pierre et sa clé
Statue de la nef |
Saint Jean et l'aigle
Statue de la nef |
Chapelle Saint-Louis
Statue de saint Louis |
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Chapelle Saint-Michel (chapelle des Morts)
Elle a été aménagée en 1854
et repeinte en 1925 par le peintre Lessieux.
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
Vitrail de la chapelle Saint-Michel
«Jésus accompagné de Pierre et de Jean annonce à
Marie la résurrection de Lazare» (partiel)
Atelier Lobin, Tours 1883 |
Chemin de croix, station
VI : Véronique essuie le visage de Jésus (plâtre,
1841) ---»»» |
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Le Christ en croix dans la nef (uvre non datée) |
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Chapelle Saint-Antoine dans le bas-côté droit. Elle est couverte
de boiseries.
Le vitrail, «L'Enfant-Jésus apporte du pain à saint Antoine»,
a été créé par l'atelier JP Florence
(successeur de Lobin à Tours), 1897 |
Saint Luc et le taureau
Statue de la nef |
Vitrail de la Nativité (signé «H.B. Angers, 1851»)
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan.
Vitrail de la Nativité : on appréciera la carrure
athlétique de l'Enfant-Jésus ---»»» |
Chapelle «Saint-Louis des marins»
Inaugurée en 1875, c'est la plus riche en souvenirs.
Son vitrail (singé Drigaud) relate des scènes
de la vie du saint. |
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Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
Piéta dans la chapelle Saint-Louis
À DROITE ---»»»
Vie de saint Louis (vitrail signé Drigaud) dans la chapelle
«Saint-Louis des marins»
De bas en haut : figurines de batailles, saint Louis rend la
justice, saint Louis en prières,
le tout est surmonté d'un très beau couronnement
de saint Louis au Ciel. |
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Chapelle Saint-Louis : Vitrail des scènes de la vie de saint
Louis
«Scola Matris» : le jeune saint Louis et sa mère
Blanche de Castille
(vitrail signé Drigaud) |
Chemin de croix : «Jésus est mis au tombeau»
(Plâtre, 1841)
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«««---
Vitrail de la vie de saint Louis, signé Drigaud :
Saint Louis combattant |
Le bas-côté gauche et la chapelle absidiale du Sacré Cur
Sur la droite, la chapelle absidiale de la Vierge
et sa statue de la Vierge à l'Enfant |
Vitrail de la chapelle «Saint-Louis des marins»
Le couronnement de saint Louis au Ciel (Atelier Drigaud)
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
Le chur de l'église Saint-Louis
Au deuxième plan, la chapelle du Sacré Cur |
Vitrail de la chapelle Saint-Joseph
«Saint Joseph accompagne l'Enfant-Jésus»
Atelier Léopold Lobin, Tours 1875
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
Le chur et son baldaquin sur colonnes corinthiennes (restaurés
en 1991)
Le maître-autel et son tabernacle doré datent de 1868.
Deux anges en prière se cachent entre les colonnes. |
Vitrail dans le chur
«Le Vu de saint Louis»
Atelier Léopold Lobin, Tours 1865
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan |
Angelots sur le tabernacle du chur (bois doré) |
«Le Vu de saint Louis»
Atelier Léopold Lobin, Tours, 1865 (partiel) |
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Vitrail dans le chur
«La Mort de saint Louis»
Atelier Léopold Lobin, Tours 1865
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan |
Statue de sainte Germaine
dans une allée |
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Un ange en prière sous le baldaquin
«««--- À GAUCHE ET À DROITE ---»»»
Peinture murale du chur
Scènes de la vie de saint Louis |
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La chapelle du Sacré-Cur
avec ses statues de saint Eutrope (à gauche) et de saint Louis
(à droite)
Elle a été édifiée en 1852. |
Vitrail : «L'Adoration des mages» (signé H.B.) |
Saint Louis portant la couronne d'épines
Statue dans la chapelle du Sacré-Cur
«««--- Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en
gros plan. |
Chapelle du Sacré Cur
Tableau «Le Sacré Cur» (auteur anonyme) |
Vitrail de la chapelle Saint-Antoine
«L'Enfant-Jésus apporte du pain à saint Antoine»
Atelier JP FLorence, Tours 1897
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
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Chapelle de la Vierge dans l'absidiole droite
Elle a été édifiée en 1849. Ses
ornements sont en bois peint. |
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Vitrail de la chapelle Saint-Antoine
«L'Enfant-Jésus apporte du pain à saint Antoine»
Détail : les anges
Atelier JP FLorence, Tours 1897
«««--- Chapelle de la Vierge : Vierge de Recouvrance
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Le chur avec vue sur la chapelle absidiale de la Vierge
À DROITE ---»»»>
Vitrail de la chapelle «Saint-Louis des marins»
Scènes de la vie de saint Louis : Saint Louis combattant
(Atelier Drigaud ) |
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La nef et l'orgue de tribune vus du chur
L'orgue est dû au facteur Merklin-Schutze (Paris). Il a été
acheté en 1885. |
Documentation : Feuillets affichés dans
l'église |
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