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Page créée en mars 2012
Sculpture d'angelot dans une frise du chœur

L'abbaye Sainte-Marie-de-la-Charité fut fondée par Foulque Nerra et son épouse Hildegarde en 1028. La construction se serait achevée en 1119 quand le pape Calixte II vint consacrer l'autel principal. L'appellation «du Ronceray» date du XVIe siècle : un ronce poussant dans la crypte cherchait à embrasser une statue de la Vierge.
L'abbaye Sainte-Marie, soumise à la règle de saint Benoït, n'accueillait que des filles de la noblesse. Elle fut richement dotée au point d'être l'une des plus opulentes de l'Anjou jusqu'à sa fermeture à la Révolution. Dans le quartier d'Outre-Maine où elle se trouve résidaient des commerçants riches (tanneurs, orfèvres, etc.). Tout indique que les moniales proposèrent, au début, leur église abbatiale comme lieu de culte aux paroissiens. Cependant leur affluence conduisit l'abbesse à faire construire au XIIe siècle une véritable église paroissiale (la Trinité) adossée au monastère. Dans les faits, cette nouvelle église devint le deuxième lieu de culte des moniales (voir le plan plus bas).
Depuis 1815, l'école des Arts et Métiers s'est installée dans les lieux, en remodelant l'aspect. Des bâtiments et des ateliers furent ajoutés entre 1827 et 1995. L'église abbatiale est classée au titre des Monuments historiques depuis 1840, les bâtiments conventuels le sont depuis 1986. L'abbaye du Ronceray accueille à présent des expositions d'art contemporain.

Oiseau peint dans un chapiteau du chœur
Vue d'ensemble depuis la rue Beaurepaire
Vue d'ensemble depuis la rue Beaurepaire
À gauche, l'abbaye du Ronceray et son mur de la fin du XIe siècle
(surmonté par quatre arcades aveugles), à droite, l'église de la Trinité (XIIe siècle)
Architecture romane de l'abbaye du Ronceray
Architecture romane de l'abbaye du Ronceray
Ces pierres ont plus de neuf cents ans d'âge.
À droite, la grande fenêtre romane est celle de l'église de la Trinité.
Le cloître de l'ancienne abbaye
Le cloître de l'ancienne abbaye (ici avec des œuvres d'art contemporain)
Le bâtiment de gauche date d'après 1815, année où l'École nationale
des Arts et Métiers prit possession des lieux.
Vue d'ensemble de l'église abbatiale depuis le chœur
Vue d'ensemble de l'église abbatiale depuis le chœur
La nef est couverte par un berceau plein-cintre renforcé par
une série d'arcs-doubleaux. C'est l'une des premières fois en France
que l'on tentait ce genre de voûtement sur un large volume.
Frise sculptée avec des angelots
Le chœur de l'église abbatiale du Ronceray
Frise sculptée avec des angelots
Le chœur de l'abbaye du Ronceray lors d'une exposition
Le chœur de l'abbaye du Ronceray lors d'une exposition
Chapiteau avec des oiseaux peints
Chapiteau représentant des oiseaux peints

L'origine du monastère. Vers l'an Mille, Foulques III Nerra s'était rendu par trois fois déjà en pèlerinage à Jérusalem. Dans les années suivantes, il décida de réaliser une action pieuse pour faire réparation, d'une part de sa jalousie tenace envers sa première épouse, d'autre part de ses doutes envers sa troisième, nommée Hildegarde. Il autorisa celle-ci à faire construire une vaste abbaye de moniales à l'emplacement d'un ancien sanctuaire érigé au VIe siècle. Ce fut l'abbaye Sainte-Marie-de-la-Charité, dite plus tard «du Ronceray».
Les travaux débutèrent en 1029. L'évêque Hubert de Vendôme consacra le lieu avant que le pape Calixte III ne vint en personne en 1119.
Source : Panneau affiché dans la nef de l'église de la Trinité

Plan des deux église du monastère Sainte-Marie
Le plan montre l'imbrication entre les édifices religieux.
La partie imbriquée (ancienne absidiole sud de l'église abbatiale)
fait maintenant partie de l'église de la Trinité.
Chapiteau «La Fuite en Égypte»
Chapiteau «La Fuite en Égypte»
C'est le plus connu des chapiteaux de l'abbaye du Ronceray
Chapiteau à personnages
Chapiteau à personnages

Documentation : Brochure «Il était une fois la Trinité» + brochure de l'Office de Tourisme + Panneaux affichés dans la nef de l'église de la Trinité
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