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L'église Notre-Dame-du-Liban,
à Paris, dans le 5e arrondissement, se dresse à côté
d'un voisin prestigieux : l'Institut Curie, l'un des plus importants
centres européens de recherche en cancérologie. Enclavée
entre les immeubles et l'Institut, l'église est difficilement
visible depuis la rue, mais on aperçoit néanmoins
son chevet. Construite en 1894, en style néogothique, par
l'architecte Jules Astruc (1862-1935), le bâtiment
était la chapelle de l'école Sainte-Geneviève
gérée par les Pères jésuites. Conséquence
de la loi de Séparation de l'Église et de l'État
de 1905 : les Jésuites et leur établissement d'enseignement
quittent Paris pour Versailles ; les pères y créeront
«Ginette».
Le culte maronite est autorisé en France en 1892. En 1915,
la chapelle - disponible - est affectée à l'Église
maronite ; elle devient Notre-Dame-du-Liban. En 1937, un foyer franco-libanais
est inauguré autour de l'église.
Même si elle a été chapelle, Notre-Dame-du-Liban
est un édifice assez vaste, au style néogothique très
pur. Les chapelles latérales sont décorées
sobrement. L'intérêt de l'église réside
dans sa verrière. Dès l'origine, l'abside a accueilli
des vitraux très classiques d'Émile Hirsch
(1832-1904). Puis la période contemporaine a vu arriver un
complément artistique notable : les huit verrières
de Christiane et Philippe Andrieux, peintres verriers toujours
en activité en 2015. Ces vitraux à trois lancettes
surmontées d'un ajour tréflé représentent
les saints et les saintes de l'Église maronite (Maroun, Charbel,
Éphtem, Marina, Thècle et Rafqa). Les peintres verriers
leur ont donné une griffe proche-orientale très originale
qui tranche avec le conformisme XIXe siècle des vitraux passe-partout
d'Émile Hirsch. Si vous désirez voir ces belles créations
de près, il faut vous adresser à la réception
du foyer franco-libanais, rue d'Ulm pour rentrer dans l'église.
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Vue d'ensemble de la nef de Notre-Dame-du-Liban (Paris, 5e) |
L'entrée de l'église, rue d'Ulm, juste à côté
de l'Institut Curie. |
Le côté droit néogothique de l'église est
orienté à l'est et donne sur la cour de l'Institut Curie. |
La seule vue de l'église Notre-Dame-du-Liban depuis
la rue :
le chevet néogothique vu de la rue Lhomond.
Le cèdre du Liban
dans un vitrail du narthex. ---»»» |
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Saint Maron ou Maroun (vers 350 - entre 410 et 421)
dans un vitrail du narthex. |
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Très élégantes élévations
néogothiques dans la nef.
Le triforium se présente comme une suite de baies triples.
Il n'y a aucune présence d'un possible «style maronite»
dans l'église puisqu'elle a été construite
vingt ans avant d'être confiée à l'église
maronite de Paris. |
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Une chapelle latérale dans la nef. |
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Saint et sainte de l'Église maronite.
Vitraux contemporains
de Christiane et Philippe Andrieux.
Une chapelle latérale dans la nef. ---»»» |
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Vue partielle du narthex
À gauche se situe la façade. Elle est en fait
bouchée
par le passage vers la cour de l'Institut Curie. |
Un navire dans un vitrail du narthex.
Les Libanais ont toujours été des grands commerçants
devant l'Éternel. Le rôle du navire est-il de le
rappeler? |
Vitrail contemporain de Christiane et Philippe Andrieux
représentant des saints et des saintes de l'Église
maronite. |
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Une chapelle latérale dans la nef
avec un bas-relief donné en gros plan ci-dessous. |
La rose de la façade est une Vierge à l'Enfant
de Marie-Jo et Yves Gueyel.
Elle s'inspire de l'effigie de Notre-Dame de Kannoubine. |
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Élévations dans la nef illuminées
par les beaux vitraux
des saints et saintes de l'Église maronite.
Verrière contemporaine de Christiane et Philippe
Andrieux. |
Suite de chapelles latérales dans le côté
gauche.
On remarque la présence d'un passage dans la pierre
permettant
de passer directement d'une chapelle latérale dans
la voisine. |
Vitrail contemporain
de Christiane et Philippe Andrieux
représentant des saints et des saintes de
l'Église maronite. ---»» |
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Ce bas-relief est une illustration originale de la Sainte
Famille :
Joseph travaille le bois tandis que la Vierge se penche
vers la pièce d'à côté, l'Enfant
Jésus dans les bras (auteur inconnu). |
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Saint de l'Église maronite.
Vitrail contemporain
de Christiane et Philippe Andrieux. |
Vierge en gloire
Peinture murale dans une chapelle latérale. |
Statue d'une Vierge à l'Enfant. |
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Peinture murale dans une chapelle latérale. |
Vitrail contemporain de Christiane et Philippe Andrieux
représentant des saints et des saintes de l'Église maronite. |
Le chur de l'église Notre-Dame-du-Liban. |
Vitrail d'Émile Hirsch dans l'abside (fin XIXe siècle) |
Le soubassement du maître-autel est enrichi d'une belle Mise
au tombeau (auteur inconnu). |
L'abside et les vitraux d'Émile Hirsch (1832-1904) |
Vitrail d'Émile Hirsch dans l'abside
(fin XIXe siècle). |
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Deux épisodes
de la croisade
de saint Louis.
Vitraux d'Émile Hirsch
(fin XIXe siècle). |
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La Mise au tombeau dans le soubassement du maître-autel, détail. |
Vitrail à trois lancettes d'Émile Hirsch
(fin XIXe siècle). |
Vitrail d'Émile Hirsch (fin XIXe siècle). |
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Vitrail à trois lancettes d'Émile Hirsch
(fin XIXe siècle).
Ci-dessus et à droite. |
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La nef de Notre-Dame-du-Liban vue du chur. |
Documentation : «Paris, d'église
en église», éditions Masson
+ site Web de l'église Notre-Dame du Liban. |
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