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La nouvelle église Saint-Honoré-d'Eylau
(16e arr.) a été construite en 1896. L'édifice
a d'abord servi comme chapelle des catéchismes. En 1974,
la chapelle devient église paroissiale et reçoit son
appellation actuelle.
L'architecte Paul Marbeau (1843-1907), influencé par l'Exposition
universelle de 1889, a utilisé une structure métallique
en fer. Ce qui lui permettait d'allier la rapidité de la
construction, sa solidité, le faible coût et l'espace.
Il a choisi de laisser cette structure visible. Le style de l'édifice
rejoint le néo-gothique (surtout par la présence d'arcs-boutants
blancs bien visibles sous la voûte). La façade est
inspirée du roman. Saint-Honoré-d'Eylau se caractérise
par sa légèreté architecturale et son espace
que l'il peut embrasser d'un seul regard (grâce à
de fins piliers métalliques qui ne cassent pas la vue).
Assez pauvre en ornementations, l'église présente
néanmoins une très riche verrière Art déco.
Après le concile Vatican II, l'architecte André le
Donné y a apporté des modifications, notamment au
niveau du chur.
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Vue générale de la nef de la nouvelle église
de Saint-Honoré-d'Eylau
Les piliers métalliques, très discrets, n'empêchent
pas d'embrasser tout l'espace. Les arcs-boutants, sous la voûte,
ont une allure très «Art déco». |
La façade romane, couverte de briques, a trois niveaux. Le
second est orné d'une mosaïque. |
Partie gauche de la mosaïque du second niveau de la façade.
La mosaïque représente la Vierge à l'Enfant, saint
Joseph, saint Jean-Baptiste et les douze apôtres.
Notez que les trois vitraux verticaux de la façade
ne sont pas visibles de l'intérieur de l'église... |
Le grand narthex de l'église a été refait
à neuf en 2010. |
A gauche,
le chur. Il date de 1974 -----»»»
Il est en marbre, relevé de trois mosaïques. |
La verrière de
Saint-Honoré-d'Eylau a été
réalisée par le maître-verrier Félix
Gaudin (1851-1931) d'après les cartons d'Eugène
Grasset (1845-1917). Elle représente des saints
et des saintes (Elisabeth de Hongrie, Edward le Confesseur,
Ignace de Loyola, etc.). Au premier niveau, les vitraux
sont historiés (voir la galerie
des vitraux.) et, au second niveau, à motifs
décoratifs. Eugène Grasset est l'un des
initiateurs de l'Art nouveau. Cet art, apparu à
la fin du XIXe siècle, cherche à mettre
en valeur le décor ornemental dans tous les arts
appliqués.
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La chapelle axiale derrière le chur |
Vitrail de saint Martin partageant son manteau |
Vue du déambulatoire sur le côté droit |
Vue de la chapelle Sainte-Thérèse-de-Lisieux avec son
style Art déco et ses fresques murales
dues à Alfred Sauvage (1892-1974). Elles illustrent les sept
sacrements. |
Extrait du vitrail du miracle des roses avec Elisabeth de Hongrie.
Les vitraux de Félix Gaudin sont très travaillés.
Ici, le château de la Wartburg. |
La nef est mise en valeur par les vitraux et les tableaux du Chemin
de croix.
A droite : le chur, vu de côté, montre le premier
niveau de l'élévation. L'atmosphère est «tout
en métal». |
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La nef vue depuis le chur. Il est impossible de voir les trois
vitraux verticaux extérieurs de la façade.
«««---- A gauche, statue de la Vierge à l'Enfant
près de la chapelle axiale
A droite, vitrail d'Edward le Confesseur faisant construire l'abbaye
-----»»»
de Westminster en hommage à saint Pierre
Cliquez sur l'image pour voir le vitrail en gros plan.
La galerie
des vitraux présente l'intégralité des vitraux
historiés visibles dans l'église. |
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Vue de la nef et de l'élévation à deux niveaux
Au premier niveau, la verrière historiée, au second,
des vitraux à figures géométriques.
L'image reflète bien l'atmosphère Art déco qui
règne dans la nouvelle église Saint-Honoré-d'Eylau.
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Vitrail de saint Martin en gros plan.
A l'arrière-plan, l'église Notre-Dame-la-Grande
à Poitiers.
Hilaire, évêque de Poitiers, avait confié à
Martin la fonction d'exorciste. |
L'orgue de tribune remonte à 1903. Il a été révisé
en 1934 et 2001. |
Documentation : «Paris d'église
en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4. |
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