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Les Dominicains avaient richement décoré
leur église. L'un d'entre eux, frère André,
avait donné libre cours à son talent en ornant la
nef de ses peintures personnelles.
Après les pillages de la Révolution, l'église
Saint-Thomas-d'Aquin a été enrichie, aux XIXe et XXe
siècles, de nouvelles uvres d'art par la Ville de Paris.
Parmi elles, on compte des tableaux, des statues et des bas-reliefs.
Des uvres de frère André, il reste un «Saint
Thomas en extase» et un «Saint Dominique».
Cette page donne les onze toiles principales exposées dans
la nef et la toile sur saint Louis au-dessus de l'autel de la chapelle
Saint-Louis. Elles datent des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.
Les peintures murales ne sont pas reproduites.
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«L'Éducation de Jésus» (entourage de Simon Vouet, XVIIe siècle). |
«Saint Étienne prêchant l'Évangile», 1817
Alexandre-Denis Abel de Pujol (1787-1861). |
«Mort de Saphire devant saint Pierre», 1819
François-Édouard Picot (1786-1868). |
«Saint Pierre guérissant un boiteux», 1819
Léon Pallière (1787-1820). |
«La Vierge apparaissant à saint Jérôme», 1650
Giovanni-Francesco Barbieri, dit le Guerchin (1591-1666). |
«L'Assomption de la Vierge», vers 1661
Salvator Rosa (1615-1673). |
«Saint Germain d'Auxerre donnant une médaille à sainte Geneviève»,
1771
Louis Lagrenée (1725-1805).
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«La Transfiguration», milieu XVIIIe siècle
Jean Restout (1692-1768). |
«Saint Louis agenouillé devant la couronne d'épines»
Jacques-Louis Touzé (1747-1807). |
«Sainte Catherine d'Alexandrie», 1791
Jacques-Louis Touzé (1747-1807). |
«Saint Thomas d'Aquin en extase»
par le frère André (1662-1753).
La mitre posée au côté du saint rappelle que Thomas
d'Aquin refusa d'être nommé évêque. |
«Saint Louis rendant la justice sous le chêne»
Toile de Luc-Olivier Merson (1846-1920)
dans la chapelle Saint-Louis. |
Documentation : «Paris d'église
en église», Massin éditeur
+ Documentation disponible dans l'église. |
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