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Page créée en juin 2011
L'Assomption de la Vierge dans l'abside (détail)

Au XIXe siècle encore, la ville actuelle de Paris, en dehors du Paris médiéval, n'était qu'une suite de petits bourgs dans la campagne. En 1824, le village des Batignolles comptait cinq mille habitants et dépendait de Clichy. On décida de construire une église ; une souscription fut lancée. La petite somme récoltée ne permit que l'érection d'une chapelle terminée en 1829. Mais la population continua de s'accroître. Le village devint la commune indépendante de Batignolles-Monceau.
Pour des besoins cultuels évidents, il fallut agrandir la chapelle. L'architecte Paul-Eugène Lequeux (1806-1873) fut chargé des travaux. Respectant la forme en croix latine, il fit ajouter les deux bas-côtés, le transept et le chœur. Le tout s'acheva en 1851. En 1860, la commune de Batignolles-Monceau est rattachée à Paris.
L'édifice s'inspire de la basilique romaine antique. Son porche ressemble à celui d'un temple grec. L'intérieur porte la marque des églises construites sous la Restauration : Sainte-Marie-des-Batignolles est une église sobre, presque sévère. Heureusement, un plafond plat à compartiments peints et un superbe chœur, à la mode du XIXe siècle, avec un magnifique retable sculpté, viennent casser cette sobriété et embellir l'édifice.

La nef et le chœur
Vue de la nef et du chœur depuis le milieu du vaisseau central
La façade
La façade
Le porche comprend quatre colonnes doriques couronnées d'un fronton triangulaire sans relief.
Le chevet depuis le jardin des Batignolles
Le chevet de l'église
vu depuis le jardin des Batignolles
Fait caractéristique : l'église Sainte-Marie-des-Batignolles n'a pas de clocher.
Le bas-côté gauche
Bas-côté gauche. Au fond, la chapelle absidiale et le tableau de Saint-Vincent de Paul
Le jardin des Batignolles
Le jardin des Batignolles
Jardin mythique du 17e arrondissement
Chapelle Saint-Vincent-de-Paul
La chapelle Saint-Vincent-de-Paul dans l'absidiole gauche
et son tableau de saint Vincent
Tableau «Saint Vincent de Paul au milieu des enfants»
Tableau «Saint Vincent de Paul au milieu des enfants»
d'Henri- Étienne Fauconnier (XIXe siècle)
Vitrail «La Sainte Famille»
Type de vitrail que l'on voit dans la nef
«La Sainte Famille» (maître-verrier Émile Thibaud, 1853)
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Chapelle de la Vierge
Chapelle de la Vierge dans l'absidiole droite avec le baptistère
Le tableau de la Vierge est dû à Chazal (voir plus bas)
Le bas-côté droit
Bas-côté droit avec ses colonnes doriques (très) sobres
La chaire à prêcher
La chaire à prêcher est en chêne (XIXe siècle)
Le dosseret de la chaire
Les quatre évangélistes et le Sacré-Cœur sculptés
sur le dosseret de la chaire
Vitrail «L'Adoration des Mages»
Les vitraux de la nef sont l'œuvre d'Émile Thibaud et datent de 1853.
Ici, «L'Adoration des Mages» (image centrale en gros plan)
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Tableau «La Vierge à l'Enfant»
Tableau «La Vierge à l'Enfant» de Charles-Émile Chazal (1825-1875)
Vitrail «Purification de Marie»
Vitrail dans la nef : «Purification de Marie» (Thibaud)
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Le bas-côté droit
Le bas-côté droit vu de la chapelle absidiale
Les bas-côtés sont ornés de statues de
la Vierge, de saints et de saintes.
Tableau «Jésus et les disciples d'Emmaüs»
Tableau «Jésus et les disciples d'Emmaüs» (copie du tableau du Titien)
Statue de Jeanne d'Arc
Statue de Jeanne d'Arc dans le chœur
Statue de l'Archange Saint-Michel
Statue de l'Archange Saint-Michel dans le chœur
Statue de sainte Anne et sa fille
Statue de sainte Anne et sa fille
Statue de saint Antoine de Padoue
Statue de saint Antoine de Padoue
Vitrail «La Sainte Famille»
Vitrail dans la nef (Thibaud, 1853)
«La Sainte Famille» (image centrale en gros plan)
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Le chœur et l'absidiole gauche
Le chœur et l'absidiole gauche
L'Assomption de la Vierge dans le chœur
L'Assomption de la Vierge dans le chœur (statue d'un artiste anonyme)
La niche est en carton-pâte, mais c'est superbe!
L'œuvre est éclairée par un puits de lumière naturelle qui renforce l'effet théâtral.
Vitrail «Saint Joseph portant un lys»
Vitrail dans l'absidiole gauche
«Saint Joseph portant un lys»
Œuvre d'Émile Hirsch (1832-1904)
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Statue du vieillard Siméon
Le retable du chœur
Statue du vieillard Siméon
Le chœur et son retable
Le splendide chœur de Sainte-Marie-des-Batignolles :
retable sculpté et, au fond, une ronde de panneaux de chêne sculpté.
Ils représentent des statues de Marie, patronne des églises du nord de la France.
Panneau du retable «L'Annonciation»
Le retable
Panneau de gauche «L'Annonciation»
Panneau du retable «La Visitation»
Le retable
Panneau de droite «La Visitation»
Statue de la prophétesse Anne
Le retable du chœur
Statue de la prophétesse Anne
Vitrail «Présentation de Jésus au temple»
Vitrail dans la nef : «Présentation de Jésus au temple» (1853)
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Panneau du retable : «La Dormition de La Vierge»
Le retable du chœur
Panneau central du bas «La Dormition de La Vierge»
Représentation de la Vierge
Dans le fond du chœur :
représentation de la Vierge,
patronne des églises du nord de la France
Représentation de la Vierge
Dans le fond du chœur :
représentation de la Vierge,
patronne des églises du nord de la France
Représentation de la Vierge
Dans le fond du chœur :
représentation de la Vierge,
patronne des églises du nord de la France
Vitrail «Purification de Marie»
Vitrail «Purification de Marie» (Thibaud, 1853)
Image centrale en gros plan
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Vitrail «La Visitation»
Vitrail dans la nef : «La Visitation» dû à Émile Thibaud (1853)
Le détail central : la rencontre entre Marie et Élisabeth
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Partie haute du retable dans le chœur
Partie haute du retable du chœur
Le chœur
Le chœur : retable, ronde des représentations de Marie et les stalles (à gauche)
La nef vue du chœur
La nef vue du chœur, dominée par un plafond plat à compartiments peints
L'orgue est dû à Mutin (1923).

Documentation : «Paris d'église en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4 + feuillets sur l'église («Rencontre de mars 2004»)
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