|  | 
         
          |  |   
          |  | En 1006, l'église du village de 
              Barentin et ses terres sont rattachées à l'abbaye 
              de Fécamp. En 1025, sa dédicace à saint 
              Martin est officialisée. On ne sait pas grand chose sur les 
              premiers édifices érigés à cet emplacement. 
              Une église de style roman est construite en 1731. Incendiée 
              en 1756, puis restaurée, elle traverse la Révolution 
              en tant que dortoir, puis salle de réunion pour le Conseil 
              Municipal. À la suite du Concordat, le culte catholique y 
              est rétabli en 1802.Au XIXe siècle, la population s'accroît. L’église, 
              devenue trop petite, est démolie en 1853. Tout ce qu'elle contenait 
              est pillé et éparpillé, nous apprend le site 
              du diocèse de Rouen. Le cimetière, qui lui était 
              proche, est transféré.
 Dès 1854 commence la construction d'une nouvelle église dans 
              le style néo-roman et en s'inspirant de l’abbatiale Saint-Georges 
              de Boscherville. Elle est inaugurée en 1855, mais réellement 
              achevée en 1861.
 Cette église néo-romane, que l'on peut maintenant 
              voir, est riche de quelques statues de la Vierge, de saints et de 
              saintes réalisées par des artistes contemporains. 
              Ses vitraux, frappés pour la plus grande part par l'onde 
              choc d'un V1 en 1944, ont été remplacés en 
              1947 par les créations de l'atelier Lorin à Chartres, 
              sur des cartons de Georges Mirianon. Ils illustrent les vies de 
              saint Martin, 
              saint Hélier 
              et sainte 
              Austreberthe. Les statues contemporaines et la griffe artistique 
              de Georges Mirianon font de l'église de Barentin un lieu 
              digne de visite. Un extrait de ces uvres est donné 
              dans cette page.
 |  |   
          |  La nef de l'église Saint-Martin à Barentin.
 |   
          | 
               
                |  L'église néo-romane Saint-Martin et les deux clochers 
                  de la façade.
 |  Statue de saint Bont sur la façade.
 |   
                | 
                     
                      |  
 |  Thomas Corneille
 d'après le modèle de Jean-Jacques. Caffiéri.
 |   
                      | «««--- 
                        À GAUCHE Saint Georges terrassant le dragon
 d'Emmanuel Fremiet
 Statue en bronze
 
 Cette sculpture, l'une des plus belles que l'on
 peut voir dans la ville de Barentin, est située
 en face du chevet de l'église Saint-Martin.
 |  |  | 
               
                |  Bas-relief de saint Martin partageant son manteau
 au-dessus d'une porte latérale de la façade.
 |   
                |  Monument aux morts près du chevet de l'église
 uvre de Robert Delandre.
 |   
                | 
                     
                      | Les 
                          statues dans la ville. Barentin est une ville 
                          qui aime l'art, notamment la statuaire. S'y promener 
                          est à la fois une découverte et un émerveillement. 
                          Rares sont les rues ou les jardins qui ne font pas découvrir 
                          au visiteur une statue ou un buste d'un personnage célèbre, 
                          d'une sainte ou d'un dieu antique. Cent douze statues 
                          constituent ce «musée dans la rue» 
                          et illustrent la volonté de la municipalité, 
                          depuis la fin de la guerre, que Barentin soit «la 
                          ville de l’Art accessible à tous».C'est à l'ancien Président du Conseil André Marie 
                          (1897 - 1974), maire de la ville de 1945 à 1974, que 
                          l'on doit la présence de ce patrimoine culturel 
                          aussi exceptionnel que surprenant. En tout, la ville 
                          possède trois-cent-vingt uvres, nous apprend 
                          le site Web Barentin, cité des Arts. Des 
                          artistes de renom ont été mis à 
                          contribution. Tous, bien sûr, possèdent 
                          leur propre «griffe», parfois un peu fade, 
                          parfois très travaillée. Une diversité 
                          qui fait le charme des uvres exposées et 
                          de la ville.
 |  |  |         
          | 
               
                |  Sainte Austreberthe
 Statue en terre cuite d'Edmond Moirignot
 |   
                |  L'enfant au dauphin de L. Dideron
 
 Gustave Flaubert ---»»»»
 de Léopold-Bernard Bernstamm
 Détail.
 
 |  | 
               
                |  La Bienvenue
 Statue en pierre
 de Georges Saupique
 |   
                |  Gustave Flaubert
 de Léopold-Bernard Bernstamm
 |   
                |  |  | 
               
                |  Le chevet et le côté nord de l'église avec la statue 
                  du monument aux Morts
 Les architectes se sont inspirés de la collégiale 
                  de Saint-Martin 
                  de Boscherville.
 |   
                |  Jeanne d'Arc à l'étendard
 d'Antoine Bourdelle
 Ciment-pierre reconstitué.
 |  La porteuse d'eau
 de Marcel Renard (statue en pierre).
 |  Femme assise
 de Hubert Vencesse.
 |  |         
          | 
               
                |  La nef et le transept sud.
 |   
                |  | 
                     
                      |  Le Sacré Cur de Jésus
 de L. Brasseur.
 |   
                      |  Bas-relief
 Saint Antoine portant l'Enfant.
 |   
                      |  La Vierge Marie, détail
 de Henri Lagriffoul (1907-1981).
 |  |  |  |                     
          |   | 
               
                |  Notre-Dame de Lourdes et sainte Bernadette
 de François-Paul Niclausse (1879-1958) ---»»»
 |   
                | «««--- Vitrail de la vie de 
                  saint Martin, XXe siècle Saint Martin est consacré évêque.
 |  | 
               
                | 
                     
                      |  mobilise son 
                          armée pour les repousser. Il distribue de l'argent 
                          à ses soldats, mais Martin refuse. Accusé 
                          de couardise par l'empereur, il lui répond qu'il 
                          se présentera le lendemain sans arme face à 
                          l'ennemi et «je braverai ses coups avec le signe 
                          de la croix en guise de casque et de bouclier.» 
                          Julien acquiesça, mais le lendemain, l'ennemi 
                          se rendit sans combat...On peut rapprocher cette histoire de la conduite de 
                          Jeanne d'Arc (réelle celle-là) sur le 
                          champ de bataille. 1429, Orléans est assiégé 
                          par les Anglais. Pour les chasser, la tactique militaire 
                          de la Pucelle est simple : «foncer directement 
                          sur l'ennemi et le battre avec l'aide de Dieu» 
                          (Georges Minois, La guerre de Cent Ans). Heureusement, 
                          les capitaines de guerre préfèrent se 
                          renforcer avec d'agir... Après l'échec 
                          de son attaque sur Paris, la Pucelle pousse encore à 
                          l'offensive le roi Charles VII qui, avec d'autres, ne 
                          la supporte plus. Georges Minois écrit : «On 
                          lui trouve un petit emploi pour l'hiver : à cinquante 
                          kilomètres de Bourges, il y a un chef de bande 
                          qui travaille pour les Anglo-Bourguignons, Perrinet 
                          Gressart. Puisqu'elle tient tant à se battre, 
                          qu'elle aille le déloger. C'est un échec 
                          complet qui en fait ricaner plus d'un.» Que n'aurait 
                          pas écrit Jacques de Voragine sur Jeanne d'Arc 
                          si elle avait vécu quelques siècles avant 
                          lui !
 Autres saints sur les vitraux : Saint Hélier 
                          est un moine du VI siècle, ermite à Jersey et martyrisé 
                          par des pirates. Sainte Austreberthe (630-704) 
                          fonde l’abbaye de Montreuil-sur-mer, puis est abbesse 
                          du monastère de Pavilly. La légende lui attribue 
                          de nombreux miracles.
 Source : site du diocèse 
                          de Rouen.
 |  |   
                |   |  |  |       
          | 
               
                |  Le croisillon sud du transept
 avec ses vitraux et ses statues contemporains.
 |  Vitrail de la vie de saint Martin
 Le baptême de saint Martin.
 |  Jeanne d'Arc
 par Guy Grattesat
 |  Vitrail de la vie de saint Martin
 Saint Martin fonde le monastère de Marmoutier.
 |  |   
          | 
               
                |  Vitrail de la vie de saint Martin
 Saint Martin convertit sa mère.
 |  Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
 de Paul Landowski (1875-1961).
 |   
                |  Tableau : L'Adoration des anges, Auteur anonyme.
 |   
                | 
                     
                      |  L'autel du transept sud et sa piéta.
 |  Saint Hélier
 Vitrail XXe siècle
 sur la façade ouest.
 |  |   
                | 
                     
                      |  Le taureau de Luc
 Couvercle des fonts baptismaux, XIXe siècle
 |  Le lion de Marc
 Couvercle des fonts baptismaux, XIXe siècle
 |  |  | 
               
                |  Tableau Jeanne d'Arc en prières, auteur anonyme
 Voir sur le même thème le tableau «Jeanne 
                  d'Arc en prière dans l'église de Sèvres»
 de Paul-Hippolyte Flandrin à l'église Saint-Romain 
                  de Sèvres
 |   
                |  L'élévation sud avec ses arcades néo-romanes en 
                  arc cintré
 |   
                | 
                     
                      |  Tapisserie : l'Annonciation
 |   
                      | 
                           
                            | Les vitraux 
                                initiaux de l'église datent de 1858. L'effet 
                                de souffle de l'explosion d'un V1 les a détruits 
                                en 1944. Seuls huit subsistent. Leur style XIXe 
                                siècle, très classique, ne rend 
                                pas leur perte irréparable. En revanche, 
                                la griffe du dessinateur Georges Mirianon 
                                (atelier Lorin à Chartres), dans les vitraux 
                                installés après la guerre, mérite, 
                                quant à elle, le détour. |  |  |  Vitrail de saint Nicolas,
 1858.
 Ce vitrail a survécu à l'explosion
 d'un V1 en 1944.
 |   
                |  L'autel du Sacré Cur
 Transept nord, XIXe siècle.
 |  |                 
          | 
               
                |  Les fonts baptismaux, , XIXe siècle.
 |  Sainte Austreberthe, vitrail XXe siècle.
 |   
                | 
                     
                      |  La coupole à la croisée
 Elle est très proche de celle de Saint-Martin de 
                        Boscherville. On note en plus la présence d'un 
                        premier niveau avec six baies aveugles sur chaque côté..
 |  La Mort de saint Joseph
 
 Détail d'un des rares vitraux de 1858
 restant dans l'église. On pourra préférer 
                        la griffe
 très expressive de Georges Mirianon...
 |  |  | 
               
                |  Bas-relief de la Déploration dans l'autel du Sacré Cur.
 |   
                |  Vitrail de la vie de saint Hélier
 «La Tentation»
 |  Vitrail de la vie de saint Hélier
 «Le saint dans son enfance
 est guéri par saint Cunebert».
 |  |       
          | 
               
                |  Vitrail de la vie de saint Hélier
 « Le Miracle de la source empoisonnée»
 XXe siècle, cartons de Georges Mirianon.
 |   
                |  Vitrail de la vie de saint Hélier
 «Le Miracle du soldat à l'il»
 XXe siècle, cartons de Georges Mirianon.
 |  | 
               
                |  La Cène dans le soubassement de l'autel du Sacré Cur, 
                  XIXe siècle.
 |   
                |  La nef vue depuis le fond de chur
 Au premier plan, le banc de communion utilisé avant Vatican 
                  II.
 |   
                |  La partie droite du banc de communion, uvre de Georges 
                  Muguet.
 |  |         
          |  Le chur néo-roman de l'église Saint-Martin
 |   
          | 
               
                |  Chapelle de la Vierge (absidiale nord).
 |  Statue de saint Hélier dans le fond de chur.
 |   
                | 
                     
                      |  Vie de sainte Austreberthe
 «Elle naît vers 630 à Thérouarne»
 XXe siècle, cartons de Georges Mirianon.
 |  La Vierge à l'Enfant
 Chapelle absidiale gauche
 uvre d'Albert Bouquillon.
 |  Vie de sainte Austreberthe
 «Le miracle de la marche sur les flots»
 XXe siècle, cartons de Georges Mirianon.
 |  |   
                | 
                     
                      |  Vie de sainte Austreberthe
 «Elle se consacre aux pauvres»
 |  Vie de sainte Austreberthe
 «Enfant, elle a la révélation de sa vocation»
 |  Vie de sainte Austreberthe
 «Le démon vaincu par la prière de la sainte»
 |  |  | 
               
                |  Vie de sainte Austreberthe
 «Analbert emporté par sa colère veut tuer la sainte».
 |   
                |  Statue du Sacré Cur dans le fond de chur.
 |   
                |  Le Christ en croix dans le chur
 «Christ de l’accueil » de Gaston Lebourgeois.
 |  |           
          | 
               
                |  L'orgue de tribune et les vitraux de la façade ouest.
 L'orgue initial a été détruit en 1944. 
                  L’orgue actuel, uvre de Gutschenritter, date de 1951.
 Il a été modifié dans les années 1980 en 
                  lui donnant une esthétique «baroque-allemande».
 Restauration en 1996, puis de 2004 à 2006.
 
 |  Statue de saint Martin
 dans le fond de chur.
 |   
                |   |  |  Vitrail de la vie de saint Hellier
 La prière de saint Hellier.
 
 
 
 «««--- À GAUCHE
 
 Sur la façade occidentale,
 les vitraux modernes de la rangée basse :
 Armes de Normandie
 Monogramme du Christ
 Armes de Barentin
 (Lecture de gauche à droite)
 |     
          |  L'église Saint-Martin vue du chur.
 |   
          | Documentation : Site Internet du diocèse 
            de Rouen + «La Légende dorée» de Jacques 
            de Voragine, éditions Diane de Selliers + «La guerre 
            de Cent Ans» de Georges Minois, éditions Tempus
 |   
          |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |  |