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Page créée en 2012
saint André dans le vitrail central de l'abside

L'église Saint-André de Niort est perchée sur une des deux collines de la ville et la domine de toute sa masse. Il y a d'abord eu une église romane (XIe siècle), agrandie à l'époque gothique. L'édifice fut ruiné par les protestants en 1588, reconstruit sous Louis XIV. En 1793, il devient «Temple de la Montagne» et sert de lieu de réunion aux clubs révolutionnaires. Puis il est utilisé comme hangar à fourrage pendant les guerres de Vendée. Son état est depuis longtemps dégradé.
Poussé par le dynamisme d'Hippolyte Rabier, l'abbé de la paroisse, un projet de reconstruction voit le jour sous le Second Empire : Saint-André est totalement reconstruite de 1855 à 1863 par l'architecte Pierre-Théophile. Segrétain, déjà auteur d'autres bâtiments à Niort. Cette reconstruction en style néo-gothique est placée sous le signe du bénévolat : l'architecte a travaillé gratuitement tout comme certains peintres et décorateurs du sanctuaire.
Ajoutons que l'église Saint-André, en 2009, semble avoir besoin de quelques travaux, notamment dans ses chapelles, qui sont assez défraîchies, et ses fresques murales attaquées par l'humidité.

La nef de Saint-André
Vue générale de la nef de Saint-André à Niort.
L'abside centrale resplendit d'un beau vitrail sur le martyre de saint André (cliquez sur le vitrail). Les voûtes d'ogives rappellent
le style Plantagenêt, caractéristique du gothique régional. Les voûtes sont parsemées de 144 étoiles (symbole de la Jérusalem céleste).
La façade et ses trois portails
L'aspect néo-gothique de Saint-André est assez sobre.
Trois portails avec une symétrie respectée, une grande rosace polylobée
entourée de deux baies à doubles lancettes. Les flèches culminent à 70m.

Au-dessus du portail principal, le gâble sculpté (photo de droite) représente
le Christ en majesté. Il donne les clés à saint Pierre et la croix
de son martyre à saint André.
Le chevet de Saint-André
Le chevet plat de Saint-André est dirigé vers le nord-est.

A DROITE, un ange en prière, sculpté dans une voussure du portail central.
Ange dans une voussure du portail central
gâble du portail central
Chapelle Sainte-Macrine et Sainte-Radegonde
Chapelle «Sainte Macrine et Sainte-Radegonde», à droite du maître-autel.
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan.
Extrait du vitrail de l'abside sur le martyre de saint André
Détail du vitrail de l'abside sur le
martyre de saint André.
Bras gauche du transept
Bras gauche du transept et sa belle rosace dédiée à saint Joseph.
Cliquez sur la rosace et voir plus bas pour les détails.
Abside et chapelles latérales
Vue de l'abside et des deux chapelles latérales depuis le bas-côté gauche.
Ange dans une voussure du portail central
Ange en prière, sculpté dans une
voussure du portail central.
Chapelle Saint-Blaise et Saint-Nicolas à Saint-André
Chapelle «Saint-Blaise et Saint-Nicolas» à gauche du maître-autel.
Elle est très similaire à son pendant, la chapelle
«Sainte-Macrine et Sainte-Radegonde». Cliquez sur le vitrail.
Vitrail de l'abside centrale
Vitrail de l'abside sur le martyre de saint André
Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.

Les vitraux historiés de l'église Saint-André
proviennent des ateliers Lobin de Tours.
La nef et la façade orientée sud-ouest
Aspect de la nef et des orgues. Elles sont disposées de part
et d'autre d'une grande rosace dédiée à saint Dominique.
Cliquez sur la rosace pour l'afficher en gros plan.
Fresque de Louis Germain, "Le Départ de saint Louis pour la croisade"
Fresque «Le Départ de saint Louis pour la croisade» sur le tympan d'une arcade qui jouxte l'arc triomphal (réalisée en 1896).
Œuvre de Louis Germain, un des artistes bénévoles lors de la reconstruction de l'église Saint-André sous le Second Empire.
Chapelle de la Vierge
Chapelle de la Vierge.
La nef et le bas-côté droit avec ses vitraux modernes
Aspect de la nef et du bas-côté droit de Saint-André vus depuis le chœur.
Les voûtes à la Plantagenêt et les piliers ornés de stries horizontales donnent un petit cachet romano-byzantin.
C'est dans ce style qu'a été restaurée Saint-Hilaire à Niort (par le même architecte).
Vitrail de saint Blaise et saint Nicolas
Vitrail de saint Blaise
et saint Nicolas.
Fresque de Louis Germain, "Le baptême de Clovis"
Fresque de Louis Germain : «Le Baptême de Clovis» sur le tympan de l'autre arcade qui jouxte l'arc triomphal.
Cette fresque a été peinte en 1894.
Vitrail moderne
Vitrail moderne dans la nef
«Ceci est mon corps,
ceci est mon sang».
Rosace de saint Joseph dans le bras gauche du transept
Rosace de saint Joseph dans le bras gauche du transept.
Cliquez pour l'image pour l'afficher en gros plan.
Vitrail des ateliers Lobin à Tours.
A DROITE, détail du premier quart de la rosace. Saint Joseph est entouré de
personnages de l'Ancien et du Nouveau Testament, de rois et de princes.
détail de la rosace de saint Joseph

Source : Panneaux d'information dans l'église et «Niort, l'église Saint-André et son décor gothique», brochure affichée dans l'église.
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