Accueil
  Histoire navale
  Céramique
  Bibliographie
  Les Gands Thèmes
  PATRIMOINE
  Châteaux, palais,
    Églises, monuments
Est Ouest Sud-Ouest Nord IdF Sud-Est Centre-OuestCentre-Est
RÉGIONS


 Contact
Page créée en juin 2016
??
Cliquez pour afficher la page 1
LES GRANDES VERRIÈRES DE LA NEF ET DU CHŒUR
Vue d'ensemble des grandes verrières du chœur sur le côté  sud.
Vue d'ensemble des grandes verrières du chœur sur le côté sud.
À gauche, les trois vitraux du XIXe siècle de l'abside, puis deux vitraux de Claude Courageux (XXe siècle). À droite, le Martyre de saint Laurent (XVIe siècle).

Les grandes verrières du chœur.
La clé de voûte du chœur porte la date de 1540. Les grandes verrières ont donc dû être mises en place après cette date, c'est-à-dire autour de l'an 1550. Mises à part les trois vitraux de l'abside (qui sont modernes), le chœur comptait à l'origine cinq grandes verrières (trois au sud et deux au nord - la troisième baie au nord est bouchée par la pierre). Seules trois verrières sont parvenues jusqu'à nous, certaines sont très restaurées ou comptent une moitié totalement modernes, comme la guérison du paralytique, œuvre de Prosper Lafaye en 1870. Ces verrières font toutes l'objet de reproduction dans cette page. On peut ainsi voir : La Piscine

Béthesda, La Résurrection de Lazare et Le Martyre de saint Laurent. Ces trois verrières, dans leur partie Renaissance, sont attribuées à Jean Cousin. Deux verrières ont disparu et sont remplacées par des verrières modernes de Claude Courageux. Ces deux verrières représentaient la Transfiguration et l'Histoire de la Samaritaine. Elles ont été décrites par l'historien Henri Sauval au XVIIe siècle.
Les numéros des baies, dans les deux pages, sont ceux du Corpus Vitrearum.
Source : Vitraux parisiens de la Renaissance, Délégation à l'action artistique de la ville de Paris, 1993 - article de Guy-Michel Leproux «Jean Chastellain et le vitrail parisien sous le règne de François Ier».

La Piscine de Béthesda
La PISCINE DE BÉTHESDA
Partie inférieure : La guérison du paralytique,
création de Prosper Lafaye, XIXe siècle

Partie supérieure : architecture de la piscine de Béthesda
due à Jean Cousin, vers 1550,

Verrière de la baie 103 dans le chœur.
La Piscine de Béthesda, partie inférieure : La Guérison du paralytique (ajoutée par Prosper Lafaye en 1870).
La Piscine de Béthesda, partie inférieure : La Guérison du paralytique (ajoutée par Prosper Lafaye en 1870).

La Piscine de Béthesda. Ce vitrail est coupé en deux. L'architecture de la moitié supérieure, du XVIe siècle, est attribuée à Jean Cousin. La moitié inférieure, sans doute très mutilée et délabrée, a été entièrement refaite par le restaurateur Prosper Lafaye en 1870. Mais celui-ci s'est trompé de thème. L'épisode de Jésus à la piscine de Béthseda vient de l'évangile de Jean et s'accompagne de la guérison d'un paralytique. Guy-Michel Leproux dans son article paru dans l'ouvrage Vitraux parisiens de la Renaissance nous donne les précisions nécessaires. L'eau de la piscine de Béthesda, à Jérusalem, est régulièrement agitée par un ange (selon Jean, 5, 1-9). De nombreux malades et infirmes s'y pressent et, quand l'agitation de l'eau commence, le premier qui y plonge ou qui réussit à s'y faire porter est immédiatement guéri. Au bord du bassin, un paralytique attend depuis trente-huit ans (!) d'y être plongé, mais personne ne s'occupe de lui. Jésus lui dit : «Lève-toi, prend ton lit et marche.» Dans la partie inférieure du vitrail, Prosper Lafaye a remplacé ce miracle par celui, plus connu, de la guérison du paralytique à Capharnaüm, donné par l'évangéliste Marc : Jésus prêche dans une maison de Capharnaüm, la bâtisse est entourée par une nombreuse foule ; des gens amènent un paralytique sur son lit, mais ne peuvent pénétrer dans la maison à cause de la foule, alors ils font passer le lit par le toit.
Source : Vitraux parisiens de la Renaissance, Délégation à l'action artistique de la ville de Paris, 1993 - article de Guy-Michel Leproux «Jean Chastellain et le vitrail parisien sous le règne de François Ier».

La Piscine de Béthesda : architecture du registre supérieur (restauré par Prosper Lafaye en 1870).
La Piscine de Béthesda : architecture du registre supérieur (vitrail restauré par Prosper Lafaye en 1870).
Dessin attribué à Jean Cousin, vers 1550. Le style maniériste est ici très sensible.
Le Martyre de saint Laurent, détail.
Le Martyre de saint Laurent, détail.
Dessin attribué à Jean Cousin, vers 1540-1550.
On remarque, au premier plan, le donateur et ses deux enfants.
La Résurrection de Lazare, baie 105.
LA RÉSURRECTION DE LAZARE, baie 105.
Partie supérieure : dessin attribué à Jean Cousin, vers 1540-1550.
La scène de la Résurrection est presque entièrement moderne.
La Résurrection de Lazare, détail du décor
La Résurrection de Lazare, détail du décor
architectural de l'arrière-plan.
Les grandes verrières de la nef sur le côté nord.
Les grandes verrières de la nef sur le côté nord.
Dans le coin droit : le Lavement des pieds et l'Adoration des mages.
Le Martyre de saint Laurent (baie 108)
LE MARTYRE DE SAINT LAURENT (baie 108)
Dessin attribué à Jean Cousin, vers 1540-1550.
Le Martyre de saint Laurent, détail.
Le Martyre de saint Laurent, détail.
Dessin attribué à Jean Cousin, vers 1540-1550.

Les grandes verrières de Saint-Gervais. La nef et le chœur de Saint-Gervais offrent, dans leurs parties hautes, un magnifique panorama de vitraux d'époque Renaissance (si l'on fait abstraction des inévitables restaurations modernes et des parties refaites). Les dessins qui ont servi aux verrières du chœur ont été attribués à Jean Cousin père. Les verrières, au style bien différent, de la nef n'ont pas d'auteurs connus. On remarquera la partie architecturale, souvent très développée - et presque à coups de serpe -, dans les moitiés supérieures ce qui donne à certains vitraux un aspect très XXe siècle.
À gauche, le vitrail de la Résurrection de Lazare est en permanence caché, sur sa partie gauche, par l'ombre créée par la tour du clocher (celui-ci se trouve à moins d'un mètre des meneaux de la baie). Dans l'église, depuis le chœur, on aperçoit en fait deux lancettes noires. Dans la photo de gauche, ces lancettes ont été éclaircies par des moyens informatiques.

Le Lavement des pieds
LE LAVEMENT DES PIEDS
Premier quart du XVIIe siècle.
Vitrail de la baie 117.
La Résurrection, fin XVIe - début XVIIe siècle.
LA RÉSURRECTION, fin XVIe - début XVIIe siècle.
Vitrail de la baie 110.
L'Adoration des mages
L'ADORATION DES MAGES
Fin du XVIe - début du XVIIe siècle
Vitrail de la baie 115.
La composition a été presque entièrement
refaite par Gsell en 1918.
Jésus parmi les docteurs de la Loi (vers 1607)
JÉSUS PARMI LES DOCTEURS DE LA LOI (vers 1607)
Vitrail de la baie 119.
Seul le tympan est d'époque Renaissance.
Les quatre lancettes sont modernes (Albert Gsell, 1918)

Jésus parmi les docteurs, détail : un docteur (baie 119)
Jésus parmi les docteurs, détail : un docteur (baie 119)
Composition d'Albert Gsell, 1918.

Saint Pierre baptisant le centurion Corneille, détail (baie 123).
Saint Pierre baptisant le centurion Corneille, détail (baie 123).
La Résurrection, partie centrale du vitrail (baie 110).
La Résurrection, partie centrale du vitrail (baie 110).
Fin du XVIe siècle - début XVIIe siècle.
La Résurrection, détail : les soldats romains épouvantés (baie 110),
La Résurrection, détail : les soldats romains épouvantés (baie 110),
Cette moitié inférieure du vitrail a été restaurée au XIXe siècle.
L'Adoration des mages, détail des registres supérieurs (baie 115)
L'Adoration des mages, détail des registres supérieurs (baie 115)
Fin du XVIe - début du XVIIe siècle.
Jésus parmi les docteurs, détail central (baie 119)
Jésus parmi les docteurs, détail central (baie 119)
Composition d'Albert Gsell, 1918.
Saint Pierre baptisant le centurion Corneille
SAINT PIERRE BAPTISANT LE CENTURION CORNEILLE
ET LA DONATRICE EN PRIÈRE
Vitrail de la baie 123.
Vers 1620.
Donation d'une abbaye aux Carmes par saint Louis
DONATION D'UNE ABBAYE AUX CARMES PAR SAINT LOUIS
et VOYAGE DE SAINT LOUIS VERS LE MONT CARMEL
Vitrail de la baie 121.
Premier quart du XVIIe siècle.
Verrière très restaurée par Prosper Lafaye en 1865.
Donation d'une abbaye aux Carmes par saint Louis.
Donation d'une abbaye aux Carmes par saint Louis.
Premier quart du XVIIe siècle
Baie 121, verrière très restaurée par Prosper Lafaye en 1865.
Voyage de saint Louis vers le mont Carmel, détail.
Voyage de saint Louis vers le mont Carmel, détail.
Baie 121, premier quart du XVIIe siècle.
Verrière de la baie 124 (XVIe et XVIIe siècles)

À DROITE ---»»»
Baie 124
TROIS SCÈNES DE LA VIE DE SAINT LOUIS (premier quart du XVIIe siècle).
ABRAHAM ET MELCHISÉDEC (premier quart du XVIIe siècle)
BATAILLE DE SAINT JACQUES CONTRE LES MAURES (fin du XVIe siècle)

Bataille de saint Jacques contre les Maures, détail (fin du XVIe  siècle).
Bataille de saint Jacques contre les Maures, détail (fin du XVIe siècle).
La Rencontre entre Abraham et Melchisédec (premier quart du XVIIe  siècle)
La Rencontre entre Abraham et Melchisédec (premier quart du XVIIe siècle)
Baie 124, registre médian.
Registre des Trois scènes de la vie de saint Louis, vitrail  de la baie 124, détail.
Registre des Trois scènes de la vie de saint Louis, vitrail de la baie 124, détail.
L'Ascension et la Pentecôte (baie 126), détail
L'Ascension et la Pentecôte
L'ASCENSION ET LA PENTECÔTE
Premier tiers du XVIIe siècle
Baie 126.

Le registre de la Pentecôte est très restauré.

Le registre de l'Ascension est moderne.
«««--- À GAUCHE

La Pentecôte dans la baie 126.
Premier tiers du XVIIe siècle
Registre très restauré.
Cliquer pour aller à la page 1

Documentation : «Paris d'église en église», édition Massin
+ «Les églises flamboyantes de Paris» par Agnès Bos, éditions Picard
+ «Les vitraux de Paris, de la Région parisienne, de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais», Corpus Vitrearum
+«Vitraux parisiens de la Renaissance», Délégation à l'action artistique de la ville de Paris
PATRIMOINE CARTE PATRIMOINE LISTE Retourner en HAUT DE PAGE

 

Menu Paris