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Cette page présente successivement
:
Le chur de la basilique Saint-Sauveur et son maître-autel
à baldaquin du XVIIIe siècle ;
Les chapelles
des travées droites du déambulatoire ;
Les chapelles
rayonnantes à trois pans du déambulatoire avec
leurs crédences
monumentales.
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LE CHUR
DE LA BASILIQUE SAINT-SAUVEUR |
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Le chur et son maître-autel du XVIIIe siècle. |
Le
chur et son architecture (1/2). Le
chur de Saint-Sauveur s'inspire étroitement
de celui de l'église Saint-Malo.
Il s'élève sur deux niveaux, plus vastes
que ceux de son modèle, et bénéficie,
lui aussi, de grandes verrières qui assurent
une bonne luminosité.
La construction du chur fut lancée vers
1507-1510, une fois achevé le bas-côté
nord de la nef. On éleva la partie basse et,
vraisemblablement par manque de financement, il fallut
attendre les années 1570 pour élever le
second niveau. Ce qui fut d'ailleurs fait, comme le
rappellent Philippe Bonnet et Jean-Jacques Rioult en
2010 dans leur ouvrage Bretagne gothique, en
respectant le projet initial adopté au début
du XVIe siècle.
Sur un plan général, l'historienne Michèle
Boccard, pour le Congrès archéologique
de 2015, souligne que, contrairement à l'église
Saint-Malo
élevée sur un terrain vierge, le maître
d'uvre de Saint-Sauveur eut à gérer
la présence de l'ancien chur roman dont
l'emprise au sol ne nous est d'ailleurs pas connue.
On continua d'y célébrer le culte bien
après le début du chantier flamboyant.
Dans ces conditions, le modus operandi, ajoute
l'historienne, consistait, au Moyen Âge, à
bâtir les soubassements des chapelles du chevet
jusqu'au niveau des fenêtres. On enveloppait ainsi
les anciennes structures romanes «tout en assurant
le contrebutement des futurs murs du chur.»
Revenons au chur de Saint-Sauveur. Au premier
niveau, une série d'arcades en tiers-point sépare
le sanctuaire du déambulatoire. La moulure de
l'archivolte et le style en pénétration
sont des reproductions fidèles de Saint-Malo.
Le second niveau est coupé en deux : un mur bordé
d'un garde-corps encadre une galerie qui court tout
du long ; au-dessus, de hautes fenêtres à
quatre lancettes et remplage flamboyant. Comme à
Saint-Malo,
la largeur de cette élévation diminue
fortement dans l'abside. Une première différence
se remarque ici : l'arcature aveugle au-dessous des
fenêtres ne possède qu'un seul arc ; à
Saint-Malo, elle en possède deux.
Comme dans l'église modèle, le garde-corps
s'interrompt quand il vient heurter le large mur qui
s'élève au droit des piles du premier
niveau. En face de l'arcature, ce garde-corps est ajouré.
Ce qui donne l'occasion de noter une deuxième
différence : à Saint-Malo,
le motif du garde-corps est unique ; à Saint-Sauveur,
il varie fortement, comme le montre une photo plus
bas. Pour assurer la continuité de la galerie
et selon tradition normande, un passage est creusé
dans le pan de mur, au droit des piles.
L'interruption du garde-corps pour ne pas casser la
tombée des pans de mur correspond à un
modèle d'élévation typiquement
breton. Ce modèle, vieux de plus de cent ans,
«était largement usité au XVe siècle
dans les triforiums bretons» écrivent Philippe
Bonnet et Jean-Jacques Rioult en 2010 dans Bretagne
gothique.
Ce modèle de garde-corps brisé favorise
une lecture verticale de l'architecture. Néanmoins,
il faut reconnaître que cette verticalité
est moins prégnante qu'à l'église
Saint-Malo.
Un baldaquin monumental remplit l'espace du sanctuaire
de la basilique. Est-ce sa présence qui vient
casser cet effet ? ---»» Suite 2/2
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Inscription sur une pile du chur relatant le début
de la construction de ce chur. |
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Le Christ en croix au-dessus du maître-autel devant une verrière
moderne. |

L'ange naviculaire du grand dôme (1744).
Le naviculaire est le porteur de la navette
qui contient des graines d'encens. |

L'élévation nord du chur vue depuis la croisée. |
Le
maître-autel. Ce très bel ornement
a été réalisé au XVIIIe
siècle en deux phases. Le résultat de
la première est illustré par la photo
ci-contre : autel, tabernacle, colonnade et petit dôme.
Dans son article pour le Congrès archéologique
de 1949, René Couffon donne d'utiles précisions
et, visiblement, on ne s'est pas précipité
à réaliser la pièce : dessin exécuté
en 1718 par l'architecte Garengeau, revu par Hardouin,
architecte et contrôleur des bâtiments du
Roi et par Huguet, autre architecte.
Jacques Le Bonhomme de Saint-Malo fit le dessin définitif
et l'autel fut enfin exécuté par François
Lamandé et Jean Lemonnier.
Ce premier autel était installé à
l'entrée du chur. En 1744, on décida
de le reculer dans le sanctuaire en lui donnant plus
d'ampleur : ajout d'une haute colonnade, d'un dôme
et d'un ange thuriféraire (porteur de l'encensoir).
René Couffon ne dit rien sur le Christ en croix
qui domine l'ensemble.
Ces travaux d'ébénisterie furent confiés
à Thomas Maisonneuve et François Lamandé.
Restait la dorure. En 1756, un devis fut dressé
par Allix, doreur à Saint-Malo. Mais le marché
fut attribué à Thomas Durocher et Pierre
Morillon : ceux-ci s'étaient engagés à
réaliser, en plus, des statuettes d'anges. Celles-ci
sont d'ailleurs jugées, par René Couffon,
d'une qualité nettement inférieure au
reste du monument. Est-ce les deux têtes d'angelots
rajoutées au pied du Père céleste
(donné ci-dessous) et les deux têtes qui
figurent au sommet du grand dôme ? Ces têtes
ont l'air effectivement inférieure en qualité
à celle de l'ange thuriféraire et celle
de l'ange naviculaire donné plus
haut.
Source : Congrès
archéologique de France tenu à Saint-Brieuc
en 1949, article sur la basilique Saint-Sauveur par
René Couffon.
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Le grand dôme
du maître-autel a été réalisé
en 1744. ---»»» |
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Variété des motifs du garde-corps dans l'élévation
du chur. |

Le maître-autel du XVIIIe siècle. |
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Le lutrin est daté de 1715. |

Vierge du Calvaire
dans le maître-autel (1718). |

Le Père céleste
dans le petit dôme du maître-autel (1718). |

L'ange thuriféraire dans le grand dôme
qui surmonte le maître-autel (1744). |
LES CHAPELLES
RAYONNANTES DES TRAVÉES DROITES DU DÉAMBULATOIRE |
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Le déambulatoire sud avec vue sur le bras sud du transept.
La flèche bleue indique l'arcade qui annonce la construction
d'un bas-côté sud gothique. |

Baie 19 : L'Ange gardien.
Atelier Louis Barillet (années 1940). |

Chapelle du SAINT-ESPRIT
Déambulatoire sud. |
La chapelle du SALUT
et son retable ---»»»
dans le déambulatoire nord.
Crédence gothique de la chapelle du Salut ---»»-»»» |
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«La Vision de saint François»
Tableau dans la chapelle Saint-François
XVIIIe siècle ?
«««---
Chapelle SAINT-FRANÇOIS dans le déambulatoire
sud.
Le vitrail de sa baie (n° 22) n'est pas donné ici. |
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Saint Jean-Baptiste
dans le retable de la chapelle du même nom. Déambulatoire
nord. |

Baie 17 : «Je suis la Résurrection et la Vie».
Vitrail signé : «L. Barillet, J. Le Chevallier, T. Hanssen».
Atelier Louis Barillet, 1939. |

Baie 17, détail du tympan : le Christ-juge
montrant ses plaies. Début du XVe siècle. |
Le
Christ-juge de la baie 17.
Donné ci-contre à gauche, le
vitrail de la baie 17, daté de l'année
1939, est signé de l'atelier Louis Barillet.
Le Corpus Vitrearum consacré aux vitraux
de Bretagne (publié en 2005) signale dans la
rubrique «vitraux disparus» de l'église
Saint-Sauveur que, lors de sa visite en 1923, l'historien
du vitrail Jean Lafond a mentionné dans ses notes
de la baie 17 l'existence d'un Christ-juge. Il date
ce Christ de la première moitié du XVIe
siècle, ce qui est conforme avec l'année
1507 qui marque le début de la construction des
chapelles rayonnantes.
Ce Christ-juge avait-il vraiment disparu ? Il semble
bien présent dans le soufflet supérieur
du tympan de la baie 17, la photographie présentée
ici datant de l'année 2013. Le Christ-juge, dont
le visage est celui d'un vieil homme, montre, dans la
paume de ses mains, les plaies de la Crucifixion.
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Baie 21 : Vitrail du Baptême de Jésus
en présence de saint Gilles et de sainte Madeleine.
Atelier Louis Barillet
Années 1940 ? |

Le sanctuaire et le déambulatoire sud vus depuis le déambulatoire
nord.
Dans la partie droite, la porte dessert la maison forte qui abrite
la sacristie. |
LES CHAPELLES
RAYONNANTES À TROIS PANS DU DÉAMBULATOIRE |
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Le déambulatoire sud et l'entrée de deux chapelles. |

Chapelle rayonnante sud du SOUVENIR. |

«Soldat au Mont-Calvaire»
uvre du sculpteur Guéniot dans la chapelle du Souvenir. |
Les
chapelles rayonnantes à trois pans (1/2).
L'art breton s'est inspiré de l'art
normand tout proche, notamment pour les églises
à chevet plat. Dans son ouvrage L'Art breton
paru en 1931, Henri Waquet rappelle qu'ils sont «d'exécution
plus facile avec le granit que les chevets polygonaux»
et que ce type de chevet «restera en usage jusqu'au
XVIe siècle dans toutes les chapelles.»
Néanmoins, à Dinan,
à la fin des années 1480, les architectes
de la nouvelle église Saint-Malo
choisirent le chevet à chapelles rayonnantes.
Et tant pis pour la difficulté technique présentée
par le granit ! Ce choix est-il dû aux tailleurs
de pierre de la famille Beaumanoir qui auraient
été appelés par le vicomte Jean
II de Rohan ? Les historiens se disputent à
ce sujet. Voir le développement proposé
sur le
rôle des Beaumanoir dans l'édification
du chevet de l'église
Saint Malo.
Toujours est-il que, vers les années 1507-1510,
les architectes de Saint-Sauveur reproduisirent le schéma
du chevet de Saint-Malo
en l'agrandissant. De trois chapelles rayonnantes on
passa à cinq et on conserva le profil de ces
chapelles : une travée droite terminée
par une abside à trois pans.
À Saint-Sauveur, c'est dans les chapelles rayonnantes
que l'on trouve les plus belles manifestations de l'art
breton quand il mêle le style Renaissance et le
style gothique : culots,
clés
de voûte et crédences
monumentales s'y multiplient. Le tout consciencieusement
éclairé par des lampes électriques
pour que le visiteur ne manque rien ! On en voit
une illustration, plus
bas, dans la photo des clés de voûte
de la chapelle du Souvenir.
Les vitraux des chapelles rayonnantes ne sont pas signés.
Selon les sources, il s'agit toujours de créations
de l'atelier Barillet dans les années 1940. En
règle générale, les verrières
illustrent la vie du saint qui porte la dédicace
de la chapelle (saint Augustin, sainte
Thérèse). C'est aussi le cas de la
chapelle
de la Vierge. ---»» Suite 2/2
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Plan des chapelles rayonnantes de l'église Saint-Malo
à Dinan. |
Les
chapelles rayonnantes à trois pans (2/2).
Les architectes de Saint-Sauveur ont conçu le
déambulatoire et les chapelles rayonnantes selon
une structure bien différente de celle de Saint-Malo.
Les deux schémas joints de part et d'autre de
cet encadré le montrent aisément.
À Saint-Malo,
les chapelles sont en quelque sorte collées contre
le déambulatoire comme s'il avait suffi de casser
le mur arrondi du chevet pour y déposer, après
coup, les trois chapelles. Celles-ci apparaissent comme
indépendantes de la structure du chevet.
En revanche, à Saint-Sauveur, le profil se révèle
plus savant. Philippe Bonnet et Jean-Jacques Rioult
écrivent dans Bretagne gothique (Picard,
2010) à propos des cinq chapelles rayonnantes
: «Leurs murs latéraux fusionnés
en une seule masse déterminent un déambulatoire
continu scandé de piles cylindriques partiellement
engagées identiques à celles qui ferment
le sanctuaire et contribuent à l'unité
plastique de l'espace». Le bloc architectural
ainsi constitué est très homogène.
Une photo de la voûte du déambulatoire,
donnée plus
bas, donne une bonne idée de cet ensemble
conçu sans accroc.
Inutile de préciser que le visiteur qui passe
dans les déambulatoires de ces deux églises
de Dinan
ne se rend absolument pas compte de cette différence.
Elle n'est observable que de l'extérieur... et
par un il exercé.
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Plan des chapelles rayonnantes de Saint-Sauveur.
La chapelle d'axe est plus profonde que les autres, selon la
tradition normande. |

Les clés de voûte de la chapelle du Souvenir. |

La voûte dans le rond-point du déambulatoire. |

Chapelle rayonnante nord SAINTE-THÉRÈSE.
C'est la chapelle qui possède l'ornement le plus riche
:
culots, clés de voûte et crédence monumentale. |

Crédence de la chapelle Sainte-Thérèse,
détail. |
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Vitrail de la baie 6
dans la chapelle du Souvenir. |

Crédence monumentale
de la chapelle Sainte-Thérèse.
Les styles gothique et Renaissance y sont mêlés. |
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Baies 11-13-15 : Épisodes de la vie de sainte
Thérèse de Lisieux.
Chapelle rayonnante nord SAINTE-THÉRÈSE. |
Les
crédences monumentales de l'église Saint-Sauveur.
Si l'on rapproche la crédence de
la chapelle Sainte-Thérèse
(donnée ci-dessus) et celle de la chapelle
Saint-Augustin, toutes deux dans le déambulatoire
nord, on constatera qu'on se trouve plus en face d'un
art populaire que d'un art vraiment chrétien.
L'art chrétien aurait produit des putti italiens
traditionnels, tout en arrondis. Cette caractéristique
est abordée par Michèle Boccard dans son
article pour le Congrès archéologique
de 2015. En faisant la liaison entre la pierre et le
bois, elle écrit : «La multiplication
des motifs liés à l'art populaire, que
l'on retrouve abondamment dans les sablières
et les miséricordes en Bretagne à la fin
du Moyen Âge et au début de l'époque
moderne, montre bien que les artisans de la pierre puisent
dans un répertoire commun à celui des
sculpteurs sur bois.» Rappelons que la sculpture
sur bois - qui concerne plutôt l'art populaire
- était considérée, dans les âges
passés, comme de rang inférieur à
la sculpture sur pierre. À tel point qu'un artiste
de renom, habitué à produire de belles
uvres en pierre, évitait de mettre son
nom en avant quand d'aventure il sculptait dans le bois !
C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est souvent
difficile de connaître les auteurs des belles
sculptures en bois qui nous sont parvenues.
Michèle Boccard le souligne : en général,
un artiste sculpteur se consacrait à un seul
type de matériau, la pierre ou le bois, et il
n'y avait pas de passerelle. Il faut croire que la technique
et les instruments utilisés étaient bien
différents.
Les deux crédences très travaillées
des chapelles Sainte-Thérèse
et Saint-Augustin
mêlent les styles flamboyant et Renaissance. Toujours
dans son article pour le Congrès archéologique,
Michèle Boccard précise que cette «hybridation
des styles» était très en vogue
en Bretagne jusqu'au milieu du XVIe siècle, période
où le style Renaissance a supplanté «les
formes aiguës et exubérantes de la fin du
Moyen Âge.»
Les chapelles rayonnantes de l'église Saint-Sauveur
datent de la première décennie du XVIe
siècle. C'est pourquoi on n'y trouve pas encore
de «coquilles, de fûts cannelés ou
de candélabres» [Boccard], des motifs qui
n'apparaissent dans la région qu'aux alentours
de 1530.
Source : Congrès
archéologique de France, Côtes-d'Armor,
2015, article sur la basilique Saint-Sauveur par Michèle
Boccard.
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CLÉS-DE-VOÛTE
DANS LA CHAPELLE SAINTE-THÉRÈSE |
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DEUX
CULOTS DE LA CHAPELLE SAINTE-THÉRÈSE |
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Baie 13 : Épisodes de la vie de
sainte Thérèse de Lisieux, détail. |
«««---
Baie 15 : Épisodes de la vie
de sainte Thérèse de Lisieux,
détail. |
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Crédence dans la chapelle rayonnante
nord Saint-Augustin. |

Baie 12, détail : Le Mariage de la Vierge. |

Baie 16, détail : La Mort de Joseph. |

Notre-Dame-des-Vertus
Bas-relief en bois, XVe ou XVIe siècle, détail.
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Orgue de tribune et grande verrière de la façade occidentale.
L'orgue, distribué en trois parties, dégage complètement
la grande baie. Cette disposition date de 1966.

Baie occidentale :
l'Assomption ---»»»
Atelier Louis Barillet, années 1940. |
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La nef de la basilique vue de la croisée du transept. |
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Documentation
: Congrès archéologique de France tenu à Saint-Brieuc
en 1949, article sur la basilique Saint-Sauveur par René Couffon
+ Congrès archéologique de France, Côtes-d'Armor,
2015, article sur la basilique Saint-Sauveur par Michèle Boccard
+ «Bretagne gothique» de Philippe Bonnet et Jean-Jacques
Rioult, éditions Picard, 2010
+ «Les vitraux de Bretagne», Corpus Vitrearum,
Presses universitaires de Rennes, 2005
+ «Bretagne romane», Zodiaque, La Pierre-qui-Vire, 1982
«Cathédrales et basiliques de Bretagne», éditions
ereme, 2009
+ «Dinan» de Gérard Malherbe, éditions JOS
Le Doaré, 1976
+ «Dinan» de Peter Meazey, édition Comunicom, collection
«L'Histoire en Héritage», 2002
+ «Notes d'un voyage dans l'Ouest de la France», Prosper
Mérimée, 1836
+ «L'Art breton» d'Henri Waquet, éditions Arthaud,
1931
+ Note sur la basilique disponible à l'entrée de l'édifice
+ Dictionnaire des églises de France, éditions Robert
Laffont, 1966. |
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