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Depuis la Réforme, le pays de
Montbéliard est une terre luthérienne (mis à
part deux courts retours au catholicisme sous Charles Quint et Louis
XIV). Élites intellectuelles et industrielles sont protestantes
depuis le XVIe siècle comme sont protestants les ducs de
Würtemberg, «princes» de la cité. Avec la
Révolution, Montbéliard passe sous domination française.
Au XIXe siècle, la ville est l'objet d'une forte immigration
des pays voisins, d'obédience catholique (Suisse, Allemagne
et Italie). La nécessité d'un lieu de culte assez
grand se fait sentir, la chapelle étant insuffisante.
Une première église Saint-Maimbuf existait au
début du Xe siècle dans le Château. Elle devint
temple luthérien en 1538, fut fermée à la Révolution
et détruite en 1801. En 1850, le cardinal Mathieu, archevêque
de Besançon, voulait construire pour ses fidèles,
en nombre sans cesse croissant, une grande église dédiée
à saint
Maimbuf. On y exposerait les reliques que l'on possédait
du saint et ce vaste monument servirait de contrepoids architectural
à l'imposant temple Saint-Martin,
lieu de culte des luthériens. La rivalité
entre religions était bien vivace à Montbéliard.
C'est l'architecte protestant Jean Frédéric Fallot
qui fut choisi. Son impressionnant projet incluait une façade
à deux tours avec flèches, un dôme au-dessus
de la croisée du transept et un chur situé par-delà
la rue actuelle qui passe derrière le chevet ! Par manque
de fonds, la construction prendra trente ans et le projet sera considérablement
réduit : une seule tour avec flèche, pas de chur
à la place de la rue et pas de dôme non plus. Le plan
en croix latine s'acheva donc par un simple plan en T.
La première pierre fut posée en juillet 1850 et la
nef centrale ouverte au culte en 1866. À la mort du cardinal
Mathieu, en 1875, elle n'était toujours pas achevée.
Jean Frédéric Fallot choisit le style néo-Renaissance,
un style gorgé d'ornementations, de frises et de sculptures.
Il laissa aussi transparaître sa foi protestante en construisant
une très large tribune au-dessus des bas-côtés,
comme dans les temples réformés.
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Vue d'ensemble de la nef et du chur de l'église Saint-Maimbuf |
Architecture.
Pour mieux utiliser l'espace et tirer profit du terre-plein
à l'est, l'architecte Jean Frédéric Fallot
construisit l'église en l'orientant est-ouest. C'est-à-dire
que le chur, contrairement à l'usage, est à
l'ouest. Un escalier monumental permet d'accéder à
l'entrée, sur la façade est. De par la pente
du terrain, l'église repose sur un soubassement à
arcades ou l'on installa des boutiques.
Le plan initial étant réduit par manque de financement,
l'édifice fait 45 mètres de long sur 15 mètres
de large. La hauteur sous voûte dans la nef est de 18
mètres. La flèche de la façade culmine
à 65 mètres.
On voit sur la photo ci-dessus que les travées sont
alternativement larges et étroites. En fait, on peut
presque dire que les colonnes sont groupées par deux.
La large galerie de circulation du deuxième niveau,
qui permet de faire le tour du monument, rappelle l'architecture
des temples protestants. Les sources nous apprennent qu'elle
a été ajoutée en 1853 par l'architecte
Jean Frédéric Fallot pour tenir compte de
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l'accroissement de la population
catholique de la ville. Le plan initial n'en prévoyait
pas. Enfin, l'ensemble de l'ornementation, par sa profusion,
rend hommage au style néo-Renaissance. Les bas-côtés
sont ornés d'une série de vingt sculptures de
saints et de saintes, uvre d'un atelier inconnu.
Voir l'église Saint-Maimbuf dans une peinture
de Charles Munnier (fin du XIXe siècle) à
la page du musée
du Château des ducs de Würtemberg.
L'église ne possède qu'un seul vitrail : une
belle rosace
au-dessus du retable du chur, uvre du peintre
verrier Joseph Beyer (4e quart du XIXe siècle). En
son milieu trônent les armes
du cardinal Mathieu, archevêque de Besançon,
qui lança la construction de l'édifice en 1850.
Tout le reste est en verre blanc : l'église possède
une assez grande luminosité, mais il n'y a aucun vitrail
au premier niveau.
Source : document de visite affiché dans la
nef.
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Vue d'ensemble de l'église Saint-Maimbuf. Dans l'encart,
vue du chevet avec une des tours.
Au niveau de la rue, on aperçoit le soubassement nécessaire
pour établir
le terre-plein de l'église. Il était prévu à
l'origine pour accueillir des boutiques. |
La façade est
Sur le plan initial de l'architecte, la façade possédait
deux tours surmontées
de flèches. Une seule fut construite. Elle culmine à
65 mètres. |
La tour néo-Renaissance de la façade |
Statue de saint Aloysius Gonzague dans la nef (XIXe siècle) |
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Le côté sud illuminé par le soleil et ses
vitraux en verre blanc au deuxième niveau
L'architecte Jean Frédéric Fallot l'a voulu ainsi
: la luxuriance de l'ornementation rattache plus
cette élévation à la façade d'un
palais Renaissance qu'au côté d'une église. |
Le fronton du portail contient une belle rose
entourée de cercles de pierre finement ciselée.
Au-dessous, au milieu des rinceaux, la frise de la corniche
porte la date de «1850». |
Le portail de la façade (année 1850) |
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L'élévation nord avec le retable du chur |
Statue de saint Hilaire dans la nef (XIX siècle) |
Le bas-côté nord
L'architecte a enrichi l'élévation avec des colonnes
engagées qui
reproduisent les colonnes du vaisseau central. Entre chaque
couple de
colonnes engagées est adossée une statue d'un
saint ou d'une sainte. |
Le visage de sainte Anne |
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Deux stations du Chemin de croix
Jésus tombe pour la deuxième fois et Véronique essuie la face
de Jésus |
«Vierge à l'Enfant»
Tableau de Jules Vittini (1888-1968)
2e quart du XXe siècle |
Statue de l'Éducation de la Vierge
(Sainte Anne avec Marie)
Atelier inconnu, XIXe siècle |
Vue en perspective de la très belle voûte néo-Renaissance |
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Vue d'ensemble de l'élévation nord |
Architecture
intérieure. Les sources indiquent que les
piliers du bas sont en pierre, ceux du haut sont en bois et
recouverts de stuc. Tout protestant qu'il était - et
donc habitué à l'extrême sobriété
des temples réformés -, l'architecte Jean Frédéric
Fallot a su concevoir de fort belle manière la nef
d'une église catholique et toute l'harmonie de sa riche
ornementation intérieure. L'ensemble dégage
un cachet artistique certain.
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Ornementation en stuc au-dessus d'une arcade : angelot dans
la frise d'une corniche |
«La Déploration», tableau anonyme dans la
nef |
Statue de saint Martin dans la nef
(XIXe siècle) |
«Le Martyre de saint Maimbuf»
Auteur inconnu, 1ère moitié du XIXe siècle |
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Statue de sainte Monique, partiel
(XIXe siècle) |
Statue de saint Alphonse de Ligorio, partiel
(XIXe siècle) |
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LE CHUR DE L'ÉGLISE
SAINT-MAIMBUF
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Le chur de l'église Saint-Maimbuf avec le retable
de Théophile Klem (4e quart du XIXe siècle)
Le chevet est plat. Le plan initial prévoyait un large chur
: il devait enjamber la rue qui passe juste derrière le chevet. |
La rose du peintre verrier Joseph Beyer au-dessus du chur
(4e quart du XIXe siècle)
En son centre, les armes du cardinal Mathieu, archevêque
de Besançon et initiateur de la construction de l'église |
Cette photo montre le vaste dégagement qui ouvre le chur
sur les chapelles absidiales.
Ici, la chapelle sud, celle de la Vierge |
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Ces deux statues au nord, dans leur riche décor néo-Renaissance,
avec les
deux au sud qui leur font face, marquent l'entrée du
chur.
Ici, saint Pierre en bas et saint François de Sales en
haut. |
Fronton du retable : Le Père Céleste dû au sculpteur Théophile
Klem |
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Le Calvaire dans le retable du chur
Jésus entouré de la Vierge et de saint Jean
Sculpteur inconnu |
Le retable
du chur a été dessiné
par Théophile Klem, maître sculpteur
à Colmar, vers 1890-1900. Il suit les principes
des retables italiens de la Renaissance. Sa forme générale
est en arc de triomphe avec un large compartiment au
centre, entouré de deux plus petits. Dans la
niche principale se trouve un Calvaire exécuté
par un sculpteur inconnu. À droite et à
gauche, les statues de saint Claude, évêque
de Besançon et de saint Maimbuf (dont le
sculpteur, là encore, est inconnu). Le fronton
représente Le Père Céleste entouré
de quatre anges. Le soubassement est enrichi des deux
côtés par des anges,
uvres de Théophile Klem, représentés
en atlantes.
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La Vierge dans le Calvaire du retable |
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Statue de saint François de Sales
dans le chur
XIXe siècle |
Un ange adorateur sculpté en atlante (dû à Théophile
Klem)
dans le soubassement du retable du chur |
Partie supérieure de la rose de Joseph Beyer (4e quart du XIXe
siècle) |
Statue de saint Mainbuf
dans le retable de Théophile Klem
Auteur inconnu, XIXe siècle |
Qui
était saint Mainbuf? Saint Maimbuf
est un saint obscur. Le dictionnaire des saints imaginaires
et facétieux de Jacques Merceron mentionne
un saint Maimbodus né en Irlande au Ve
siècle, défini comme moine et ermite,
et mort à Dampierre-les-Bois dans le Doubs. Le
même livre signale un autre Maimbodus, missionnaire
irlandais qui évangélisa la région
de Kaltenbrunn en Alsace vers 880. Le document affiché
dans l'église parle, quant à lui, d'un
saint Maimbuf ayant vécu au IXe siècle,
sans rapport avec un évêque d'Angers portant
le même nom. Maimbuf serait venu sur le
continent pour accomplir le pèlerinage de Rome
à pied en prêchant l'Évangile. Les
gants et l'écuelle en bois doré qu'il
portait l'auraient fait prendre pour un riche voyageur
par des brigands qui l'auraient assassiné près
de Dampierre-sur-Linotte, en Haute-Saône (voir
le tableau plus
haut). Le document de l'église ajoute que
la translation de ses cendres aurait eu lieu peu avant
l'an 920 à l'église Saint-Pierre-du-Château
de Montbéliard, rebaptisée Saint-Maimbuf
et que plusieurs rois et empereurs seraient venus dans
la cité vénérer ses reliques. Le
Dictionnaire iconographique des Saints aux éditions
de l'Amateur nous apprend
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Statue de saint Claude,
évêque de Besançon,
dans le retable de Théophile Klem
Auteur inconnu, XIXe siècle |
que les attributs de saint
Maimbuf sont une bourse de pélerin (présente
sur la statue à gauche) et un gant fourré
à la main droite. Terminons cette courte analyse
en ajoutant que le nom de Maimbuf ou Maimbod était
invoqué par les paysans pour préserver
leurs bovins des épidémies. Il faut peut-être
tout simplement voir dans ce saint local, que ce soit
en Anjou ou en Franche-Comté, l'assimilation
chrétienne d'un dieu romain, tout comme Neptune
et Pluton sont devenus, dans certaines contrées,
saint Nabo et saint Pluto.
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Les armes du cardinal Mathieu, archevêque de
Besançon, au centre de la rose. |
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Toute l'architecture néo-Renaissance jaillit dans cette photographie
de l'élévation nord du chur
La voûte que l'on voit sur la partie gauche est celle de la
chapelle Saint-Joseph dans l'absidiale nord. |
La religion
à Montbéliard est un aspect important
de l'histoire de la ville. Alors que la catholicisme règne
en maître, l'héritière du comté,
Henriette de Montbéliard (1383-1444), se voit promise
en 1397 au comte de Würtemberg, Eberhard IV. La cité
s'éloigne, pour quatre siècles, de la Bourgogne
et de la France et rejoint l'Empire germanique. Un choix déterminant
dans son histoire, en politique comme en religion. Au début
du XVIe siècle, Ulrich Ier, comte de Montbéliard,
acquis aux thèses de Martin Luther, veut que son comté
passe à la Réforme. Loin d'utiliser la force,
il fait appel en 1524 à Guillaume Farel, un
Dauphinois exilé à Bâle, pour venir prêcher.
Trop zélé, celui-ci s'attire les foudres de
l'archevêque de Besançon qui prive les habitants
de la ville d'offices et de sacrements catholiques jusqu'en
1529. Farel est expulsé de Montbéliard en 1525,
mais beaucoup sont déjà convertis. Pierre
Toussain lui succède dix ans plus tard. Avec bonheur
: en 1538, la ville, par la réflexion et l'argumentation,
passe à la Réforme. En 1538, le culte catholique
est aboli.
De 1547 à 1552, Charles Quint impose le rétablissement
du catholicisme. Sans conséquence notable apparente
car, dès 1553, le nouveau comte, Georges Ier, s'oppose
à l'enracinement calviniste de la cité. Il est
luthérien et impose sa conception de la religion :
un luthérianisme strict et wurtembourgeois. Son successeur,
Frédéric Ier (1558-1608), fait du luthérianisme
une religion d'État. En 1586, malgré les troubles
provoqués par une population qui souhaiterait vivre
une Réforme véritablement montbéliardaise,
la ville devient le centre du diocèse comtal. Le temple
Saint-Martin, achevé en 1604, ---»»»
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Le Temple Saint-Martin et la statue de Georges Cuvier
Le temple Saint-Martin, achevé en 1604, est le plus ancien
temple protestant de France. |
--»» illustre le triomphe
des idées de Martin Luther... et la prééminence
en matière d'architecture du maître menuisier
Heinrich Schickhardt (1558-1635).
Avec Louis XIV, le danger d'annexion est incessant. Le comté
se situe entre l'Alsace et la Franche-Comté, déjà
annexées. En 1676, les troupes royales investissent
la ville sans effusion de sang : le Prince, Georges II,
préfère se rendre! L'occupation française
sera terrible et durera vingt ans. Exactions, pillages, dragonnades,
destructions, tracasseries contre les protestants se succèdent
: le Roi Soleil veut une ville catholique. En 1697, avec le
traité de Ryswick qui termine la guerre de la Ligue
d'Augsburg, les Français quittent le comté.
Mais Louis XIV veut faire disparaître cette enclave
luthérienne. Il relance ses troupes dès 1699,
réinstalle le catholicisme et, la tâche faite,
retire ses soldats. Le comté rentre définitivement
dans l'orbite française, mais n'intègre pas
le royaume.
Le XVIIIe siècle sera à Montbéliard une
période de tolérance religieuse. Officiellement,
le comté est catholique, mais les luthériens
sont majoritaires. Aucune persécution n'est pratiquée.
La Révolution annexe le comté en 1793 sans changer
le contexte religieux. Au XIXe siècle, on assiste à
une immigration massive, fortement catholique, venue des pays
voisins (Allemagne, Suisse, Italie). Les industries locales
demandent des bras. La religion israélite, quant à
elle, bien que peu présente, est largement majoritaire
dans le commerce. Pour répondre à l'afflux des
catholiques, l'épiscopat entame en 1850 la construction
de l'église Saint-Maimbuf. En 1914, le nombre
de catholiques et de luthériens s'équilibre,
mais la vie intellectuelle est toujours dominée par
les protestants.
Sources : «Pays de Montbéliard de A à
Z» de Florian Pasqualini et Florent Masson, Éditions
Alan Sutton
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Monument à Georges Cuvier (1769-1832)
Cuvier, créateur de l'anatomie comparée et de la biostratigraphie,
est le plus célèbre enfant de la ville de Monbéliard.
Voir l'impact
du protestantisme sur l'éducation dans le comté
avant 1793 à la page du musée
du Château. |
LA CHAPELLE SAINT-JOSEPH
ET LA CHAPELLE DE LA VIERGE DANS LES ABSIDIOLES NORD ET SUD
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Vue d'ensemble de l'absidiole nord |
Le peintre Joseph
Aubert (1849-1924) a enrichi les deux absidioles
de l'église Saint-Maimbuf de deux immenses
toiles (5,60m sur 2,80m) illustrant la Déploration
du Christ (mais qui se rapproche beaucoup d'une Mise
au tombeau) et une scène de Bénédiction
du corps d'un soldat lors de la guerre 14-18. Joseph
Aubert a aussi beaucoup uvré pour la décoration
de l'église Notre-Dame-des-Champs
à Paris, dans le 6e arrondissement, autour des
années 1900. On se reportera avec intérêt
aux vingt-deux
tableaux de la vie de la Vierge réalisés
par Aubert dans cette église et au commentaire
qui est fait sur la vie de cet artiste. On pourra d'ailleurs
constater que la toile d'Aubert la Déploration
à Saint-Maimbuf, dans la chapelle de la
Vierge, est très proche de celle où Marie
reçoit le corps de Jésus à
l'église Notre-Dame-des-Champs.
Pour réaliser les toiles marouflées de
Notre-Dame-des-Champs,
Joseph Aubert effectua plusieurs voyages en Palestine.
Il voulait s'imprégner des couleurs, des paysages,
des tonalités des ciels, s'informer des coutumes
locales ainsi que de la vie des femmes. Sur la toile
de la Déploration
donnée plus bas, l'absence évidente de
contrastes est propre à son style et aux constatations
visuelles de ses séjours en Palestine.
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Le retable de saint Joseph dans l'absidiole nord
La statue en bois de saint Joseph est due à Armand Bloch (1866-1933) |
«La Bénédiction du corps d'un soldat» (5,60m
sur 2,80m)
Tableau de Joseph Aubert (1849-1924) daté de 1921 dans la chapelle
Saint-Joseph |
Statue de saint Joseph, partiel
due à Armand Bloch (1866-1933),
sculpteur de Montbéliard
Chapelle Saint-Joseph (absidiole nord) |
Vue d'ensemble de la chapelle de la Vierge (absidiole sud) |
Joseph d'Arimathie, saint Jean et la Vierge dans le tableau
de Joseph Aubert |
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La statue de la Vierge
dans le retable de la chapelle de la Vierge |
«La Déploration du Christ» (5,60m sur 2,80m)
Tableau de Joseph Aubert (1849-1924) daté de 1902 dans la chapelle
de la Vierge |
Le tableau
ci-dessus pourrait presque être assimilé
à une Mise au tombeau, plutôt qu'à une
Déploration ou à tout le moins à la préparation
de la mise au tombeau. On peut d'ailleurs supposer que le
tombeau du Crucifié n'est pas loin du lieu de la scène...
D'autre part, la présence de Joseph d'Arimathie et
de Nicodème, ainsi que leur emplacement à la
tête et aux pieds de Jésus, sont typiques d'une
Mise au tombeau.
Cette toile est très proche d'un autre tableau d'Aubert
: celui où Marie
reçoit le corps de Jésus à l'église
Notre-Dame-des-Champs
à Paris, 6e.
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Le retable de la Vierge du sculpteur Théophile Klem
dans la chapelle de la Vierge (absidiole sud)
À DROITE ---»»»
L'orgue de tribune date de 1900.
Le buffet a été dessiné par Théophile
Klem.
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L'orgue
de tribune, dû au facteur Henri Didier
à Épinal, a été inauguré
en 1900 et enrichi en 1972/73 d'un positif dorsal, faisant
passer le nombre de ses jeux de 21 à 32. L'organiste
peut ainsi y jouer de la musique pour orgue de toutes les
époques. Le buffet, de style Renaissance, a été
dessiné par Théophile Klem, maître
sculpteur à Colmar, et exécuté par M.
Simonet à Neufchâteau.
Source : document de visite affiché dans la
nef.
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La nef et l'orgue de tribune vus depuis le chur |
Source : Document affiché dans la nef
+ «Pays de Montbéliard de A à Z» de Florian
Pasqualini et Florent Masson, Éditions Alan Sutton, ISBN :
978-2-8138-0095-4
+ «Pays de Montbéliard, Musées, Monuments, Promenades»,
Éditions du Patrimoine, ISBN : 978-2-7577-0048-8 |
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