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Le musée Georges-Garret de Vesoul
est avant tout consacré au peintre et sculpteur vésulien
Jean-Léon
Gérôme (1824-1904). Plusieurs salles lui sont consacrées,
avec tableaux et sculptures. Le premier niveau du musée présente
une très belle collection de stèles
funéraires gallo-romaines ainsi que les objets tirés
de diverses fouilles en Haute-Saône (dont celles d'une importante
villa du IIe siècle
de notre ère). Le deuxième niveau expose les collections
de peintures et de sculptures : Moyen Âge, Renaissance, et
surtout XVIIIe et XIXe siècles. Si Gérôme occupe
une place de choix dans le musée, il est néanmoins
accompagné des uvres des artistes de Haute-Saône
qu'il a formés à l'École des Beaux-Arts de
Paris à partir de 1864. Ils constituent l'école
haut-saônoise. Cette page en donne quelques peintures.
Enfin, on ne saurait assez insister sur l'environnement du musée.
Créé en 1882, le musée est installé
depuis 1981 dans un ancien couvent d'Ursulines du XVIIe siècle.
À ce titre, il présente un «cachet» remarquable
: de magnifiques plafonds en bois qui feront aussi de votre visite
un voyage dans le temps. Si vous êtes intéressé
par les musées installés dans les anciens couvents
de moniales, vous pourrez vous reporter utilement au musée
d'Art et d'Histoire de Saint-Denis.
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Grande salle du premier étage
Le premier étage présente les collections d'Art et d'Histoire.
Les parquets et les plafonds en bois sont la marque de l'ancien couvent
des Ursulines : c'est le très beau «cachet» du
musée des Beaux-Arts de Vesoul. |
Le musée Georges-Garret vu depuis la rue. |
La cour intérieure du musée : c'est l'ancien jardin du couvent
des moniales. |
Statue d'une sainte dans sa niche
Cour intérieur du musée
Le musée est installé dans l'ancien
couvent des Ursulines. |
Pierre tombale de François de Plaisant et de
son épouse Jeanne de Brie.
XVIe siècle, pierre sculptée en bas-relief. |
Pierre tombale de Philibert de Montrost
XVIe siècle, pierre sculptée en bas-relief. |
«Christ aux liens», XVIe siècle
Pierre calcaire polychrome
Cette statue vient de l'ancien hôpital de Vesoul. |
PREMIER NIVEAU
: LA SECTION ARCHÉOLOGIQUE |
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La grande salle d'archéologie du musée Georges-Garret
et sa série de stèles funéraires gallo-romaines
découvertes dans le département de la Haute-Saône. |
Stèle funéraire
Époque gallo-romaine |
Stèle funéraire
Époque gallo-romaine |
La
villa gallo-romaine de Chassey. La commune
de Chasseys-lès-Montbozon fut l'objet de fouilles
entre 1991 et 1995. On y dégagea un grand bâtiment
en forme de U ainsi qu'un immense bassin. Cette «villa»
a été construite vers 150 après
J.-C. et fut habitée jusqu'au Ve siècle.
Les fouilles ont permis de dégager cinquante-cinq
pièces au rez-de-chaussée. Il y en avait
peut-être autant à l'étage. Ce grand
édifice est assimilable à un domaine privé
résidentiel. Les archéologues ont pu récupérer
des plaques de marbre, une vasque et des morceaux de
pavement. Source : panneaux
et maquette du musée.
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Salle d'archéologie
Au centre, la vasque gallo-romaine de la villa de Chassey-lès-Montbozon. |
La «villa» gallo-romaine de Chassey-lès-Montbozon.
Essai de reconstitution de l'édifice du IIe siècle
après J.-C. |
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Statue de sainte Marthe (sœur de ste Madeleine)
patronne des maîtresses de maison et des servantes |
Statue de sainte Madeleine Pénitente,
portant pour attribut une tête de mort |
«Christ aux liens»
Sculpture du XVIe siècle, partiel
«««--- À GAUCHE
Les deux statues en pierre calcaire sont du XVIe siècle.
Elles viennent de l'ancien hôpital de Vesoul.
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DEUXIÈME
NIVEAU : LES COLLECTIONS DE PEINTURE ET DE SCULPTURE |
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Une salle du premier étage avec tableaux, sculptures et vase
de Sèvres au premier plan. |
Sculpture «Omphale» |
Sculpture «Omphale», détail. |
Triptyque dit «de la Vierge»
attribué à Claude Brulley (1609-1660). Huile sur cuivre. |
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Salle du premier étage avec tableaux et sculptures. |
«Défilé de la Compagnie des sapeurs-pompiers, Place Neuve à Vesoul»,
1882
par Henri Blandin (1830-1890)
Huile sur toile, don de l'artiste en 1887. |
«Le frappement du rocher», Anonyme, École vénitienne (?)
Huile sur toile, copie ancienne d'après Sebastiano Ricci (1659-1734). |
LE PEINTRE ET
SCULPTEUR VÉSULIEN JEAN-LÉON GÉRÔME |
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Salle du premier étage avec des uvres de Jean-Léon
Gérôme
Cette pièce est un ancien dortoir du couvent des Ursulines,
Il faut imaginer l'espace partagé en cellules. Chacune d'entre
elles possédait une fenêtre. |
Jean-Léon
Gérôme (1824-1904).
Cet artiste n'est pas l'un des plus connus du Panthéon
des arts français. Et pourtant! C'était l'un
des plus célèbres peintres français dans
la seconde moitié du XIXe siècle. Natif de Vesoul
et vivant principalement à Paris, il n'oublia jamais
sa ville natale et ceux qui l'avaient aidé au tout
début de sa carrière. Ainsi son tableau «Saint
Vincent de Paul» a été offert à la
Congrégation des surs de la Charité à
Vesoul .
Jean-Léon Gérôme a toujours été
fasciné par l'Orient. Son premier voyage en Égypte
en 1856 sera suivi de bien d'autres (Turquie, Égypte).
Il en rapporte esquisses, dessins et croquis, mais peint dans
son atelier parisien. Voir son tableau de 1856 : «Les
Colosses de Thèbes, Memnon et Sésostris» ou plus tard
«Femmes
au bain» (vers 1898). Il acquiert une renommée
internationale de peintre orientaliste. La singulière
toile «Nominor
Leo» affichant la tête d'un lion attentif
et boudeur trahit sa fascination pour cet animal. À
partir des années 1880, il ajoute la sculpture à
ses talents, sans cesser de peindre. Il en viendra à
peindre certaines de ses sculptures. L'Antiquité est
sa période favorite. Il en restitue des scènes
de l'Histoire romaine ou de la Bible. «L'Entrée
du Christ à Jérusalem» et «Cave
canem (Prisonnier de guerre à Rome)» en sont deux exemples
donnés dans cette page. L'artiste s'éteint à
Paris en 1904.
Le musée de Vesoul possède une collection des
uvres de Jean-Léon Gérôme qui est
sans égale en Europe. Il la doit à la générosité
de l'artiste et à celle de ses héritiers (donation
Morot-Dubufe en 1945). Puis aux acquisitions que le musée
a pu faire depuis lors.
Source : panneau du musée
Georges-Garret.
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Sculpture «Tanagra», Marbre et bronze. |
«Buste de Jean-Léon Gérôme polychromant 'Tanagra'», 1897
par Léopold Bernstamm (1859-1939). Bonze.
«««--- À GAUCHE
Cette sculpture de Jean-Léon Gérôme a été
présentée au salon en 1890. |
«Femmes au bain», vers 1898
Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Huile sur toile. |
«Le sculpteur au travail», 1891
par Fernand Cormon (1854-1924). Huile sur toile. |
«La Douleur», 1891
Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Bronze |
«La Douleur», 1891
Jean-Léon Gérôme (1824-1904) Bronze, détail. |
«La Danse (Loie Fuller)», 1893
Jean-Léon Gérôme (1824-1904), marbre. |
2 «Anacréon, Amour et Bacchus», 1878-1881
Jean-Léon Gérôme (1824-1904). |
«La Danseuse à la pomme, 1890
Jean-Léon Gérôme (1824-1904). |
«Buste de Bellone» 1892
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Bronze, plâtre peint, verre et porcelaine. |
«La Danse (Loie Fuller)», 1893
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Marbre, détail. |
«Frédéric le Grand» 1899
Jean-Léon Gérôme (1824-1904), plâtre patiné. |
Une salle d'exposition des uvres de Jean-Léon Gérôme
On y reconnait le tableau des «Femmes au bain» à droite
et de «La chasse au lion» à gauche. |
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«La Joueuse de boules», Bronze doré, 1902
Partie supérieure. |
«Saint Vincent de Paul», 1847
Jean-Léon Gérôme (1824-1904), Huile sur toile.
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«Le Prophète désobéissant» vers 1895
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile, grisaille.
À DROITE ---»»»--»»
«Jeune fille nue - Étude pour Vente d'esclaves à Rome» : Le fond (de
grisaille) a été
partiellement coupé à gauche et à droite pour
les besoins de la présentation dans la page. |
«Nu de dos - Étude pour le roi Candaule», 1859
Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Huile sur toile. |
«Jeune fille nue - Étude pour Vente d'esclaves à Rome», 1886
Jean-Léon Gérôme, huile sur toile. |
«L'Entrée du Christ à Jérusalem», 1897
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile
Jean-Léon Gérôme a peint de nombreuses toiles
décrivant l'Histoire romaine et celle de la Bible. |
«Une âme emportée par un ange», 1853»
Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Huile sur toile. |
«L'Entrée du Christ à Jérusalem», 1897
Jean-Léon Gérôme
Huile sur toile, détail. |
«Une âme emportée par un ange», 1853»
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile, partie centrale. |
«Cave canem (Prisonnier de guerre à Rome)», vers 1880
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile. |
«Les Colosses de Thèbes, Memnon et Sésostris», 1856
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile. |
«La chasse au lion», tableau inachevé
Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Huile sur toile. |
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«La vieille Julie de Quincey», 1922
Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929)
Pastel sur toile
Le visage de cette vieille femme rappelle étrangement
celui de Louis Seigner, comédien français (1903-1991). |
«Hernani», 1890
Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929)
Huile sur toile. |
«Soir d'été», 1914
Jules-Alexis Muenier (1863-1942)
Huile sur toile. |
L'école
haut-saônoise. En 1864, Jean-Léon
Gérôme est nommé professeur à
l'École des Beaux-Arts de Paris. Il a quarante
ans et dirige l'un des trois ateliers de peinture. Les
artistes de Haute-Saône qui suivent ses cours
seront regroupés dans ce qu'on appelle l'école
haut-saônoise. Ils peindront la nature, la vie
dans les campagnes et réaliseront aussi des portraits.
Trois en sont plus connus : Gustave Courtois, Jules-Alexis
Muenier et Pascal Dagnan-Bouveret.
Source : panneau du musée
Georges-Garret.
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«Lavandière - Étude pour les laveuses», 1912
Jules-Alexis Muenier (1863-1942). Huile sur toile. |
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«Octave au tombeau d'Alexandre le Grand», 1878
Gustave Courtois (1852-1925)
Huile sur toile. |
«Octave au tombeau d'Alexandre le Grand», 1878
Gustave Courtois (1852-1925)
Huile sur toile.
Détail sur Alexandre le Grand.
À DROITE ---»»»
«Portrait de Mme Dagnan», 1880 par Gustave Courtois (1852-1923)
Huile sur toile. |
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Documentation : Livret du musée et information
affichée dans les salles du musée Georges-Garret |
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