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L'église Saint-André de Niort est perchée
sur une des deux collines de la ville et la domine de toute sa masse.
Il y a d'abord eu une église romane (XIe siècle),
agrandie à l'époque gothique. L'édifice fut
ruiné par les protestants en 1588, reconstruit sous Louis
XIV. En 1793, il devient «Temple de la Montagne» et
sert de lieu de réunion aux clubs révolutionnaires.
Puis il est utilisé comme hangar à fourrage pendant
les guerres de Vendée. Son état est depuis longtemps
dégradé.
Poussé par le dynamisme
d'Hippolyte Rabier, l'abbé de la paroisse, un projet de reconstruction
voit le jour sous le Second Empire : Saint-André est totalement reconstruite
de 1855 à 1863 par l'architecte Pierre-Théophile. Segrétain,
déjà auteur d'autres bâtiments à Niort. Cette reconstruction
en style néo-gothique est placée sous le signe du bénévolat
: l'architecte a travaillé gratuitement tout comme certains peintres et
décorateurs du sanctuaire. Ajoutons que l'église Saint-André,
en 2009, semble avoir besoin de quelques travaux, notamment dans ses chapelles,
qui sont assez défraîchies, et ses fresques murales attaquées
par l'humidité. |
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Vue générale de la nef de Saint-André à Niort.
L'abside centrale resplendit d'un beau vitrail sur le martyre de saint André
(cliquez sur le vitrail). Les voûtes d'ogives rappellent
le style Plantagenêt, caractéristique du gothique régional.
Les voûtes sont parsemées de 144 étoiles (symbole
de la Jérusalem céleste). |
L'aspect néo-gothique de Saint-André est assez sobre. Trois
portails avec une symétrie respectée, une grande rosace polylobée
entourée de deux baies à doubles lancettes. Les flèches culminent
à 70m. Au-dessus du portail principal, le gâble sculpté
(photo de droite) représente le Christ en majesté. Il donne
les clés à saint Pierre et la croix de son martyre à
saint André. |
Le chevet plat de Saint-André est dirigé vers le nord-est.
A DROITE, un ange en prière, sculpté dans une voussure du portail
central. | |
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Chapelle «Sainte Macrine et Sainte-Radegonde», à droite du
maître-autel. Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
Détail du vitrail de l'abside sur le
martyre de saint André. |
Bras gauche du transept et sa belle rosace dédiée à saint
Joseph. Cliquez sur la rosace et voir plus bas pour les détails. |
Vue de l'abside et des deux chapelles latérales depuis le bas-côté
gauche. |
Ange en prière, sculpté dans une voussure du portail central. |
Chapelle «Saint-Blaise et Saint-Nicolas» à gauche du maître-autel.
Elle est très similaire à son pendant, la chapelle «Sainte-Macrine
et Sainte-Radegonde». Cliquez sur le vitrail. |
Vitrail de l'abside sur le martyre de saint André Cliquez sur l'image
pour l'afficher en gros plan. Les vitraux historiés de l'église
Saint-André proviennent des ateliers Lobin de Tours. |
Aspect de la nef et des orgues. Elles sont disposées de part et d'autre
d'une grande rosace dédiée à saint Dominique. Cliquez
sur la rosace pour l'afficher en gros plan. |
Fresque «Le Départ de saint Louis pour la croisade» sur le
tympan d'une arcade qui jouxte l'arc triomphal (réalisée en 1896).
uvre de Louis Germain, un des artistes bénévoles
lors de la reconstruction de l'église Saint-André sous
le Second Empire. |
Chapelle de la Vierge. |
Aspect de la nef et du bas-côté droit de Saint-André vus depuis
le chur. Les voûtes à la Plantagenêt et les piliers
ornés de stries horizontales donnent un petit cachet romano-byzantin.
C'est dans ce style qu'a été restaurée Saint-Hilaire
à Niort (par le même architecte). |
Vitrail de saint Blaise
et saint Nicolas. |
Fresque de Louis Germain : «Le Baptême de Clovis» sur le tympan
de l'autre arcade qui jouxte l'arc triomphal. Cette fresque a été
peinte en 1894. |
Vitrail moderne dans la nef «Ceci est mon corps,
ceci est mon sang». |
Rosace de saint Joseph dans le bras gauche du transept. Cliquez pour l'image
pour l'afficher en gros plan. Vitrail des ateliers Lobin à Tours.
A DROITE, détail du premier quart de la rosace. Saint Joseph est entouré
de personnages de l'Ancien et du Nouveau Testament, de rois et de princes. |
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Source : Panneaux d'information dans l'église
et «Niort, l'église Saint-André et son décor
gothique», brochure affichée dans l'église. |
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