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L'église Notre-Dame-des-Victoires a pris
la succession d'une petite chapelle, dédiée à Notre-Dame, construite
au XVIIe siècle et agrandie, dans de mauvaises conditions, en 1842.
Dans les années 1880, on décida la construction d'une véritable
église financée par le legs d'une paroissienne, Marie Guitton, décédée
en 1883. Mais une longue procédure judiciaire s'ensuivit et le legs
se vit réduit de moitié. L'appel aux dons fut indispensable : la
générosité des paroissiens couvrira près de la moitié de la dépense.
Néanmoins il fallut couper dans le projet... et le clocher disparut
des plans.
L'architecte Auguste Beignet, déjà auteur d'autres édifices en Anjou, fut chargé de la construction. Reconnaissons qu'il a fait un travail magnifique. Notre-Dame-des-Victoires est un édifice de style romano-byzantin, d'un équilibre architectural et esthétique très séduisant, baigné par une lumière intense. Indiscutablement une réussite. Achevée en 1904, l'église a été enrichie dans les années 1930 et 1940 par les vitraux du chœur. Un volumineux baldaquin qui enchâssait le maître-autel a été supprimé dans le cadre de la réforme conciliaire de Vatican II.
En 1841, la paroisse de la 1ère chapelle avait été affiliée
à l'archiconfrérie de Notre-Dame-des-Victoires, créée en 1836. En
1960, l'église a obtenu le titre patronal du Cœur Immaculé de Marie
sous le vocable de Notre-Dame-des-Victoires.
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Vue d'ensemble de l'église. |
Un point
d'architecture. L'église Notre-Dame-des-Victoires,
d'un style romano-byzantin très sobre, fait 64 mètres
de long sur 25 de large. Son aspect extérieur bicolore
résulte de l'association, en assises horizontales,
de tuffeau et de moellons de schiste.
La nef comprend cinq travées séparées par des colonnes cylindriques assez minces (60 cm de diamètre), prolongées par trois autres travées dans le chœur. Hormis les chapiteaux à motifs végétaux sur leur sommet, l'absence de parement sur ces colonnes offre un très agréable contraste avec l'ensemble des décorations et des sculptures byzantines de la nef et du chœur. Ce contraste met idéalement en valeur le parement des voûtes bombées. Ces voûtes, construites en tuffeau, sont dites de style angevin ou |
Plantagenêt. Enfin, la présence
de vitraux en verre blanc dans la nef apporte une très
grande luminosité à l'édifice. Ainsi
présentée, l'église Notre-Dame-des-Victoires
peut se vanter d'offrir un magnifique équilibre à
la fois architectural, artistique et décoratif, aussi
beau que reposant à l'œil.
La hauteur de la voûte (dite «sous clés») est de 18,50 mètres. À la croisée du transept, elle est de 22 mètres. L'église n'a pas de clocher. Notons enfin que la frise qui parcourt toute l'église à mi-hauteur, au-dessus des fenêtres, et constituée d'entrelacs, retrace les litanies de la Vierge. |
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Vue d'ensemble : la façade et le côté droit.
Le clocher de Notre-Dame-des-Victoires n'a jamais été construit. |

Le chevet affiche un splendide style romano-byzantin. |

Élévations et croisillon gauche du transept. Le vitrail est
celui du Mariage de la Vierge donné ci-dessous.

Le portail de l'église est
surmonté d'une statue de ---»»»
la Vierge à l'Enfant, malheureusement salie par les fientes
de pigeons. |
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Vitrail dans le croisillon gauche du transept : « Le Mariage
de la Vierge».
Il est signé «Maurice Mercier Angers 1904».
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. | 
Les fonts baptismaux.
C'est une cuve en marbre sculpté, à l'unisson des sculptures
romano-byzantines de l'église. |

Suite de chapelles latérales droites
(Saint-Marcoul, Saint Jean-Marie Vianney, saint Antoine de Padoue). |

Chapelle latérale Vitrail représentant saint Jean Népomucène
Début XXe siècle.
Cliquez sur le vitrail. |

Statue de sainte Cécile. |
Le
chemin de Croix de Notre-Dame-des-Victoires
est constitué de peintures très classiques,
sans grande recherche stylistique. On attirera néanmoins
l'attention sur la station «Jésus est condamné
à mort» à gauche, en rappelant ce
que représente cette condamnation pour la race
humaine. «Qui a tué Jésus?»
est une question fréquente. Derrière la
responsabilité du Sanhédrin se cachent
les conflits pour le pouvoir. Et ceci dans toutes les
civilisations. Pour de plus amples développements,
voir l'église Saint-Philippe-du-Roule
à Paris.
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Chemin de Croix
«Jésus est condamné à mort». |

Chemin de Croix
«Sainte Véronique essuie la face de Jésus». |
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Chapelle latérale droite à l'entrée de l'église. |

Vitrail de saint Michel Archange. |

Armoiries sculptées dans la pierre (chapelle des fonts baptismaux).

«««--- Vitrail de saint Michel
terrassant le dragon
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |
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La nef et le chœur.
La frise qui court sous les fenêtres hautes retrace, au moyen d'entrelacs,
les litanies de la Vierge. |

Bénitier sculpté dans la pierre
à l'entrée de l'église. |

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Les voûtes angevines.
La partie gauche de l'image (qui voûte le bas-côté gauche de l'église) donne une bonne illustration des voûtes angevines bombées.
«««--- Vitrail des Noces de Cana. Œuvre de
Maurice Bordereau Angers, carton de Colpin.
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |

Le chœur et son bel environnement romano-byzantin. |

Chapiteau de la croisée du transept.
Les quatre chapiteaux de la croisée du transept sont identiques et illustrent les symboles des quatre Évangélistes. Ils sont disposés de manière différente de façon que chacun des symboles soit dirigé vers l'allée du transept.
Ici : le taureau de saint Luc et l'aigle de saint Jean. |
|  Chapiteau de la croisée du transept. Ils illustrent les symboles des
quatre Évangélistes. Ici : l'homme de saint Mathieu
et le lion de saint Marc. |

Vue partielle du vitrail : «Jésus parmi les docteurs
de la Loi» (Maurice Bordereau).
Il comprend l'inscription : «En souvenir de Germaine Porcher,
1936».
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en totalité. |
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Le chœur prend place au milieu de trois travées qui prolongent les cinq travées de la nef. Il faut reconnaître que le style romano-byzantin de Notre-Dame-des-Victoires a su trouver un magnifique équilibre
entre la rigueur des lignes droites, le parement des façades et l'élégance
des courbes. |

Chapelle absidiale du Sacré-Cœur. |

Vitrail dans le croisillon droit du transept : «Présentation de Marie au temple»
Il est de M. Bordereau, le dessin est dû à R. Livache
des Ateliers Desjardins (début XXe siècle).
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |

Vitrail de l'Annonciation
Dessin de Colpin, XXe siècle.
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |

Autel de la Vierge dans l'abside. |

Vitrail de la Visitation
Œuvre de Maurice Bordereau, 1964.
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan. |

Autel de la Vierge dans l'abside
Statue de la Vierge.
«««--- Cliquez sur les vitraux ---»»»
pour les afficher en gros plan. |

«L'Assomption de la Vierge»
Œuvre de Maurice Bordereau, 1946. |

«La Nativité«
Œuvre de Jacques Grubert. |

La coupole sur trompes repose sur un tambour octogonal.
Ici la voûte culmine à 22 mètres. |  Vitrail dans l'abside «La dormition de la Vierge»
Œuvre de Maurice Bordereau, 1946. |

Couronne sur le balcon de la façade interne. |
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Chapelle de la Réconciliation
Vitrail de Jean-Baptiste prêchant. |

Chapelle de la Réconciliation dans le vestibule. |

Chapelle de la Réconciliation
Vitrail «Le baptême de Jésus». |

La nef et la façade vues depuis le chœur.
On remarquera le balcon qui court le long de la façade. |
Documentation : Dépliants disponibles
dans l'église
+ panneaux affichés dans le vestibule |
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