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Le musée d'Art Sacré de
Dijon
est installé dans l'ancienne église Sainte-Anne du
monastère des Bernardines, à deux pas du musée
de la Vie Bourguignonne. L'église date du début du
XVIIIe siècle. C'est une rotonde cernée de chapelles
et surmontée d'une coupole assez simple qui lui apporte beaucoup
de lumière. Les uvres d'art s'y entassent harmonieusement
: retables, mobilier, sculptures, tableaux, textiles, ainsi qu'une
quantité impressionnante d'orfèvrerie religieuse (calices
et ciboires notamment). Ces uvres, du XIIe au XXe siècle,
viennent de toute la Bourgogne.
Inauguré en 1980, le musée se veut le gardien de la
mémoire de l'Histoire religieuse de sa région. C'est
notamment le cas de l'orfèvrerie qui est disposée,
dans le Chur des religieuses, par ordre chronologique afin
d'apprécier l'évolution des goûts en la matière.
Notons que dans les années 80 et 90, des congrégations
ont quitté les villes de Bourgogne pour la campagne (Visitandines,
Jésuites, Dominicaines, Dominicains, Carmélites d'Autun,
puis de Beaune). Lors de ces transferts, elles ont laissé
au musée un patrimoine exceptionnel.
La chapelle est aussi le sanctuaire du premier monastère
cistercien féminin. C'est pourquoi le musée a mis
l'accent sur la vie des nonnes, notamment celles des Carmélites
de Dijon
: la sacristie des religieuses expose des uvres d'art du patrimoine
carmélitain (textiles, tableaux, orfèvrerie, etc.).
Ne ratez pas ce musée si vous passez à Dijon.
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Vue générale de la rotonde de l'église Sainte-Anne
cernée de chapelles.
Les pilastres sont surmontés de très beaux chapiteaux
de style classique.
De face, le superbe maître-autel de la Visitation a été
réalisé par Jean Dubois (calcaire, marbre, bois et bronze
doré) au XVIIe siècle.
Il était destiné à la chapelle du Couvent Notre-Dame
de la Visitation de Dijon
fondé par sainte Jeanne de Chantal. |
Façade monumentale de l'église Sainte-Anne vue depuis
la cour Odebert
On remarquera les quatre colonnes doriques.
La colombe, illustrant l'Esprit Saint, occupe le centre du fronton |
Le chevet de l'ancienne église Sainte-Anne |
La superbe façade de l'ancienne chapelle
Sainte-Anne du couvent des Carmélites
de Dijon, tout près du musée. |
Vue générale du Chur des religieuses.
C'est ici que le musée expose la majeure partie de l'orfèvrerie.
Par ordre chronologique. |
Calice provenant de couvent des surs
de la Charité à Nevers (insculpé en 1857)
Argent doré, émail, pierres de synthèse |
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Socle du calice à gauche. Argent doré et ciselé.
Provient de la Chaudeau en Haute-Saône.
Le poinçon est de Jean-Alexandre Chertier. Il a été
insculpé en 1857.
CIBOIRES ET CALICES
Rappelons qu'un ciboire possède toujours un couvercle
(généralement surmonté d'une croix) et
qu'il conserve les hosties consacrées pour la communion
des fidèles.
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Un calice est généralement
associé à une patène. Le calice est un
vase utilisé pour la célébration eucharistique
(il reçoit le vin), la patène est un plat que
l'on peut poser sur le calice et qui reçoit l'hostie
consacrée durant la messe.
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Cénotaphe de Pierre Odebert et Odette Maillard, fondateurs de l’Hospice
Sainte-Anne.
L'hospice s'installe en 1803 dans les bâtiments du monastère des Bernardines.
Il les quitte en 1974. |
Ciboires, calice, patène et burettes
dans une vitrine du Chur des religieuses |
Vue de la rotonde de l'église Sainte-Anne depuis le maître-autel
de Jean Dubois.
De gauche à droite : le vestibule , la chapelle Saint-Benoît
et la chapelle du Saint-Sacrement |
Chapelle Saint-Barthélémy
Au premier plan, des tableaux du Moyen Âge
exposés dans la rotonde . |
Tableau de la Vierge à l'Enfant
dans la chapelle du Saint-Sacrement.
Auteur anonyme. |
Ciboire provenant de la Congrégation Romaine de Saint-Dominique
à Dijon. Argent doré.
Poinçon de Pierre-Henri Favier.
Insculpé en 1847. |
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Retable de l'autel de la chapelle du Saint-Sacrement.
Le retable est en bois polychrome et bois doré, 17e siècle.
«««--- Chapelle du Saint-Sacrement
La chaire à prêcher, à droite sur la photo, est
du XVIIe siècle. |
Calice et patène provenant de la Congrégation des
Surs
de la Charité à Nevers.
Argent doré, émail.
Poinçon de Paul Brunet. Insculpé en 1871.
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Vue en gros plan du magnifique socle émaillé du calice
de la Congrégation
des Surs de la Charité à Nevers. |
«Vierge aux sept glaives». Huile sur bois, auteur anonyme,
XVIe siècle.
Provient de l'église de la Nativité à Esbarres.
Les sept glaives symbolisent les sept douleurs de la Vierge : la Prophétie
de Siméon, la Fuite en Egypte, la Perte de l'Enfant Jésus
resté dans le Temple au milieu des docteurs, le Portement de
croix, la Crucifixion, la Descente de croix et la Mise au tombeau. |
Ostensoir en argent doré.
uvre de Marc Jacquart. Insculpé en 1798.
Un ange tient lieu de cariatide sur la tige. |
Piéta dans la chapelle Saint-Guillaume
Bois polychrome. |
«Vierge à l'Enfant»
Bois doré et polychrome, XIVe siècle.
Provient de la commune de Vendenesse-en Auxois. |
Sacristie des prêtres. |
«Vierge à l'Enfant et saint Jean-Baptiste».
Huile sur toile de Jean II Lenoir (1611-1685)
Cette toile provient de la cathédrale
Saint-Bénigne à Dijon.
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La sacristie des religieuses rassemble des objets venant du Carmel
de Dijon. |
Tableau «Le Baptême de Jésus» dans la chapelle
Saint-Guillaume.
Auteur anonyme. |
Bâton de procession dans la sacristie des religieuses.
Il représente l'Annonciation et se rattache
à l'école de Jean Dubois (1625-1694).
Bois doré et polychrome, XVIIe ou XVIIIe siècle.
Il vient de l'église Saint-Jean à Dijon. |
«Le petit Roi de Grâce»
uvre provenant du Carmel d'Autun (1838-2000). |
«Sainte Marie-Madeleine en extase»
Huile sur panneau de chêne (entre 1619 et 1637)
Auteur anonyme, Pays-Bas du sud.
Sacristie des religieuses (à gauche et ci-dessus)
Voir «L'extase de sainte Madeleine» à Saint-Eustache
à Paris |
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À GAUCHE ET CI-DESSUS :
Calice et patène provenant du Carmel d'Autun (fermé
en 2000).
Argent doré et repoussé
Poinçon de Charles-Eugène Trioullier. Insculpé
en 1844. |
Documentation : brochure sur le musée
d'Art Sacré et panneaux affichés dans le musée. |
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