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Page créée en 2011
Notre-Dame-de-Fatima

L'église Notre-Dame-de-Fatima a été construite à la suite d'un vœu : en 1944, le cardinal Suhard promet de faire élever une église à la Mère de Dieu si la Vierge sauve Paris de la destruction par les Allemands. Cette église, bâtie entre 1951 et 1954 par l'architecte Henri Vidal, sera consacrée à Notre-Dame Médiatrice de toutes Grâces.
D'après le plan d'urbanisme, un quartier d'habitation devait entourer le sanctuaire. Il ne sera jamais construit. L'église se retrouve isolée, séparée de sa paroisse par le périphérique tout proche qui fait fuir les gens. Elle ferme en 1974 et ne rouvre qu'en 1988 avec la construction de l'hôpital Robert-Debré.
A cette occasion, elle est confiée à la communauté portugaise de Paris sous l'appellation «Notre-Dame-de-Fatima-Marie-Médiatrice» par le cardinal Lustiger.

 Marie-Médiatrice
La nef de Notre-Dame-de-Fatima
Vue générale de la nef de Notre-Dame-de-Fatima
La voûte est en berceau. Le vaisseau unique est éclairé par d'étroites baies décorées de vitraux
non figuratifs réalisés par Gabriel Loire (1904-1996) dans les tons jaunes et bleus.
Aspect extérieur de l'église
Située sur un parvis, Notre-Dame-de-Fatima domine les alentours
entre la porte du Pré-saint-Gervais et la porte des Lilas.
L'édifice principal est accompagné d'un clocher campanile de 58m de haut.
Un semblant de symétrie est assuré par une petite tour ou «lanterne des morts» sur la droite.
Enfin, le baptistère est logé dans une petite tourelle, à droite,
comme aux temps anciens où le baptême était donné à l'extérieur.
A droite, vue du maître-autel ----»»»
La teinte un peu jaune vient de l'éclairage électrique qui change totalement l'atmosphère de l'église.
 Le maître-autel
Autel de Notre-Dame-de-Fatima
Statue de Notre-Dame de Fatima dans l'absidiole gauche
Derrière, sur le tissu, se trouve inscrite une prédiction délivrée lors de l'apparition. 		Statue de saint Joseph
Autel Saint-Joseph orné d'une statue très «réaliste»
(absidiole droite)

L'église Notre-Dame de Fatima étant confiée à la communauté portugaise, on retrouve dans l'ornementation la sensibilité de la foi ibérique. Autrement dit, la seule recherche artistique dans les statues est le réalisme le plus total... Il faut néanmoins reconnaître que ces statues sont très jolies, ornées de nombreux bouquets de fleurs et sujettes à une dévotion intense. Sans aucun doute, une

statue stylisée n'aurait pas le même impact sur les esprits.
Vous pouvez voir d'autres statues aussi réalistes à l'église du Cœur-Immaculé-de-Marie dans le 16e arrondissement de Paris. C'est une église espagnole avec une très belle Vierge dans le chœur et un saint François-Xavier, dans le transept, plus vrai que nature.
Marie Médiatrice
 Le baptistère
Vue du baptistère. Il sert de confessionnal.
Il se trouve à l'extérieur de l'église, dans la petite tour sur le droite, quand on fait face à l'édifice.
«««--- À GAUCHE, Statue de Marie Médiatrice dans la nef
À DROITE, Statue de saint Antoine de Lisbonne ---»»»		 Saint Antoine
La nef
La nef éclairée par la grande porte de l'entrée
La paroi droite dans la nef
Élévation droite de Notre-Dame-de-Fatima.
On remarque le parti artistique suivi par l'architecte : le béton de la paroi a été recouvert d'une imitation de
dallage en pierres, dallage que viennent rappeler les vitraux et leur motifs non figuratifs de petite taille. L'effet est réussi.
Documentation : «Paris d'église en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4
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