Accueil
Histoire navale
Céramique
Bibliographie
Les Grands Thèmes
  PATRIMOINE
Châteaux, palais,
  Eglises, monuments
Est Ouest Sud-Ouest Nord IdF Sud-Est Centre-OuestCentre-Est
RÉGIONS


 Contact
Page créée en mars 2011
Anne dans «La Naissance de la Vierge»

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption a été construite sous Louis XIV, entre 1670 et 1676, sur les plans de l'architecte Charles Errard. Elle dépendait du couvent des Dames-de-l'Assomption (ou Nouvelles Haudriettes), fondé en 1622 par le Cardinal de la Rochefoucauld. Celui-ci, pour l'occasion, transforma l'Institution des Vieilles Haudriettes, elle-même créée par Étienne Haudri, écuyer du Roi, en 1264. Le couvent devint une maison de retraite et d'éducation à la mode.
À la Révolution, le couvent est utilisé comme dépôt pour le matériel des Finances, puis est détruit. Son emplacement est actuellement utilisé par la Cour des comptes. L'église elle-même devient un entrepôt pour décors d'opéras et de théâtres. Elle est rendue au culte en 1802 à la suite du Concordat. Quand l'église de la Madeleine est achevée en 1842, elle en devient la chapelle des catéchismes. Enfin, en 1844, Monseigneur Affre, archevêque de Paris, attribue l'église à la Mission catholique polonaise de Paris. De style baroque, l'édifice abrite quelques très beaux tableaux.

La Vierge dans «L'Annonciation» de Joseph-Marie Vien
vue d'ensemble de la nef Vue d'ensemble de la nef en forme de rotonde (24m de diamètre)
La porte principale
La porte principale
La façade
La façade avec son porche et ses colonnes corinthiennes
C'est une imitation de la chapelle de la Sorbonne.
Le Christ en majesté dans la nef
Le Christ en majesté dans la nef
Son aspect est, à l'évidence, très «polonais».
L'autel de la Vierge
L'autel de la Vierge dans le bas-côté droit
Des portraits de grandes figures de l'Église catholique polonaise entourent la Vierge
Trois en sont donnés ci-dessous.
Élévations du côté droit
Autel de la Vierge et élévations du côté droit

Architecture interne. La rotonde de 24 mètres de diamètre s'orne de huit couples de pilastres cannelés à chapiteaux corinthiens. Au niveau supérieur, huit fenêtres hautes sont séparées par des panneaux de stuc moulurés. Ces fenêtres contiennent du verre blanc rehaussé, sur les côtés, de frises colorées. Entre pilastres et fenêtres, on peut voir un très large entablement (cf image ci-dessous). Il se compose d'une première corniche basse à modillons et en faible saillie, puis vient un bandeau de stuc imitant le marbre. Au second niveau de cet entablement se trouve une autre corniche, plus large et en forte saillie, ornée de perles d'oves et de denticules.

Plaque commémorative
Plaque en mémoire du poète polonais Slowackiemu
Vierge polonaise dans un tableau
Vierge polonaise dans un tableau
Architecture dans la rotonde
Architecture dans la rotonde (voir le commentaire ci-dessus)
«L'Adoration des Mages» de Carl van Loo

«««--- À gauche : «L'Adoration des Mages» de Carl van Loo (1705-1765).
Ce tableau diffère des «Adorations» habituelles. Loin de toute prosternation passive, les Rois mages sont ici animés d'un réel dynamisme, enrichi par la beauté des draperies de leurs costumes. Leur regard est dirigé vers une statue antique qui gît à terre, au premier plan, et qui symbolise la chute des faux dieux. Les yeux des mages, pleins de mépris, voire de méchanceté pour cette idôle contrastent fortement avec la douceur du regard de la Vierge qui leur présente son fils.

Les fonts baptismaux
Les fonts baptismaux s'ornent d'une très belle
figurine en porcelaine représentant un roi de Pologne
Roi de Pologne en figurine de porcelaine
Roi de Pologne en figurine de porcelaine
«La Naissance de la Vierge»
Tableau : «La Naissance de la Vierge» de Joseph-Benoît Suvée (1779)
Statue «Pain des pauvres»
Statue : «Pain des pauvres»
«La Naissance de la Vierge», détail
«La Naissance de la Vierge», détail
L'orgue de tribune
L'orgue de tribune est un Cavaillé-coll de la fin du XIXe siècle
 La porte principale et l'orgue «L'Adoration des Bergers»
Tableau «L'Adoration des Bergers»
de Dingerman Van Der Hagen (1648)
«««--- À GAUCHE, La porte principale et l'orgue de tribune
Le rotonde et le côté gauche
La rotonde et le côté gauche
On remarquera les deux toiles «La Naissance de la Vierge» et «L'Adoration des Bergers»
LA COUPOLE DE CHARLES DE LA FOSSE
La coupole
La coupole, seul élément du décor d'origine de Notre-Dame-de-l'Assomption
La fresque de 10m de large de Charles de La Fosse est entourée de caissons dorés.
Statue d'un saint
Statue d'un saint
dans la rotonde
«L'Assomption» de Charles de La Fosse
« L'Assomption», fresque de Charles de La Fosse (1636-1716)
«L'Assomption» de Charles de La Fosse, détail
« L'Assomption» de Charles de La Fosse, détail
«L'Assomption» de Charles de La Fosse, détail
« L'Assomption» de Charles de La Fosse, La Vierge

Il est très instructif de rapprocher la fresque de son modello d'origine
qui fait partie des collections du musée Magnin à Dijon ---»»»
«L'Assomption» de Charles de La Fosse, Musée Magnin
Tableau «L'Assomption de la Vierge, modello pour la coupole de l'église de
l'Assomption à Paris» de Charles de La Fosse. Cliquez sur l'image.
Le maître-autel
Le maître-autel et son tableau de Joseph-Marie Vien
«L'Annonciation» de Joseph-Marie Vien
«L'Annonciation» de Joseph-Marie Vien (1716-1809)
La rotonde et le bas-côté gauche
La rotonde et le bas-côté gauche

Documentation : «Paris d'église en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4 + panneau affiché dans l'entrée de l'église
PATRIMOINE CARTE PATRIMOINE LISTE Retourner en HAUT DE PAGE

 

Menu Paris