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Nous sommes ici dans le quartier du Haut-Vaugirard.
En 1853, les religieux de Saint-Vincent-de-Paul créent
un orphelinat avec une chapelle. Celle-ci sera détruite en
1969. En 1846, la Vierge apparaît à deux bergers à
la Salette, près de Grenoble. Quand les religieux décident,
en 1858, d'enrichir l'orphelinat d'un oratoire en reconnaissance
pour les guérisons d'enfants de leur Institution, ils le
dédient à Notre-Dame Réconciliatrice de la
Salette.
Au XXe siècle, après la fin de la seconde guerre mondiale,
la population s'accroît. Une nouvelle église est construite
entre 1963 et 1965 pour répondre aux besoins spirituels d'un
quartier en pleine croissance. Les architectes Henri Colboc et Jean
Dionis du Séjour conçoivent une sorte de rotonde en
béton armé revêtu de ciment. L'église
bénéficiera des créations du sculpteur Jean-Marie
Baumel (porte, statues et Chemin de croix). Les vitraux abstraits
sont l'uvre de Michel Martinaud et Joseph Archepel. Cependant
la superficie de la verrière étant réduite,
l'édifice est assez sombre.
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Vue d'ensemble de la nef de Notre-Dame-de-la-Salette.
La photo est éclaircie par un flash. Dans la réalité,
la superficie des vitraux de la voûte ne suffit pas à
donner cette clarté à la nef. |
Vue extérieure de l'église
Notre-Dame-de-la-Salette possède un plan circulaire.
Son déambulatoire s'étale, en cercle, sur le pourtour
de la nef. |
Portail de l'entrée principale
Il se compose de deux vantaux en noyer massif ornés d'un bas-relief
de Jean-Marie Baumel (1911-1978).
Celui-ci représente, à gauche, la Vierge de la Salette
et les deux enfants, témoins de l'apparition. |
L'apparition
à la Salette. Le 19 septembre 1846,
deux jeunes bergers racontent avoir vu la Vierge au
lieu-dit «La Salette», sur les flancs du
mont Planeau, près de Grenoble. Ils ont pour
noms Maximin Giraud, 11 ans, et Mélanie Calvat,
15 ans. Ce sont eux que le sculpteur Jean-Marie Baumel
(1911-1978) a représentés sur le vantail
gauche de la porte principale. D'après les deux
bergers, la Vierge - une «belle dame» qui
pleurait - leur est apparue pour leur annoncer «des
misères à venir». En résumé
: les hommes doivent se convertir, prier et cesser de
prononcer le nom de son fils dans leurs jurons ; sinon,
la main de son fils sera si lourde qu'elle ne pourra
plus la retenir... On trouvera les détails de
cette histoire sur les sites Web spécialisés.
Source : «Paris d'église en église»,
éditions Massin
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La nef en béton armé et son audacieuse coupole |
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Chemin de croix en noyer
Jésus rencontre sa mère
Jean-Marie Baumel (1911-1978) |
Chemin de croix en noyer
Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter sa croix,
Jean-Marie Baumel (1911-1978) |
Le
sommet de la coupole
et son vitrail ---»»»
Vitrail de la coupole |
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Chemin de croix
Jésus tombe sous le poids de la croix
uvre en noyer du sculpteur Jean-Marie Baumel (1911-1978) |
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L'orgue, installée dans le déambulatoire, est protégée
par une cage de fer. |
Vitrail de la coupole |
Statue de saint Joseph |
Le chur très dépouillé de Notre-Dame-de-la-Salette
et son béton armé revêtu de ciment |
«La Vierge de la Salette en pleurs», bois exotique
uvre de Jean-Marie Baumel (1911-1978) |
«La Vierge de la Salette en pleurs»
La Vierge est présentée telle qu'elle est
apparue sur la montagne. Derrière, le
«globe de feu» qui l'accompagnait. |
Vitrail au-dessus de la porte latérale
Tous les vitraux de l'église ont été créés
par Michel Martinaud et Joseph Archepel
Le vitrail au-dessus de la porte latérale
est donné ci-dessous. |
Statue de saint Joseph
Détail
Auteur inconnu (Jean-Marie Baumel?)
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Vitrail à figures géométriques au-dessus de la
porte latérale
Conçu et réalisé par Michel Martinaud et Joseph
Archepel
Voir les vitraux de Joseph Archepel à l'église
du Sacré-Cur à Amiens |
La nef vue de la gauche. |
Documentation : «Paris d'église
en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4 |
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