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L'église Saint-Ferdinand-des-Ternes
doit son nom au prince héritier Ferdinand-Philippe d'Orléans,
mort dans un accident en 1842, à l'âge de 32 ans. La
reine Amélie avait déjà fait ériger
la chapelle Saint-Ferdinand sur les lieux du drame (elle fut terminée
en 1843) : c'est l'actuelle église Notre-Dame-de-la-Compassion.
Mais un nouveau sanctuaire fut construit de 1842 à 1845,
non loin du premier, sur les plans de l'architecte Paul-Eugène
Lequeux (1806-1873). En 1860, le lieu-dit des «Ternes»
fut rattaché à la ville de Paris. Évidemment
au fil des décennies la population s'est accrue.
En 1934, une nouvelle église, plus grande, vient remplacer
l'ancienne. Les plans en sont confiés aux architectes Paul
Thédon, Frédéric Bertrand et Pierre Durand.
Ils choisissent un style romano-byzantin, empreint de modernisme.
Les travaux démarrent en 1937 ; l'ancienne église
est démolie à mesure que la construction de la nouvelle
progresse. Survient la guerre de 40 alors que, seuls, le chur
et la première travée sont bâtis .Il faut attendre
la fin de la guerre pour que les travaux reprennent. L'édifice
est achevé en 1957.
Saint-Ferdinand est une splendide et vaste église à
trois coupoles, ornées de nombreuses peintures (souvent en
style naïf) réalisées par des artistes désignés
par les Beaux-Arts. Cette page en donne un large extrait.
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Vue d'ensemble de la nef de Saint-Ferdinand-des-Ternes. |
La façade depuis la place Tristan-Bernard
et son original clocher. |
Stèle à saint Ferdinand III
dans le croisillon droit du transept. |
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Sculptures sur la façade : Saint Ferdinand, le Christ
et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.
uvres de Georgues Muget (1903-1988) |
Vue générale de la croisée, du chur
et du croisillon gauche du transept. |
Chemin de croix - Station 1. |
Chemin de croix - Station 7. |
Le Chemin de
croix est l'uvre de Cécile Bouvarel (1993). Il
est en mosaïque de pierre. |
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Vue générale de l'imposante nef depuis le transept gauche.
Les chapiteaux de la nef ne portent aucune ornementation. Faute de
moyens financiers lors de la construction, rapportent les sources. |
Chapelle Saint-Joseph dans le transept droit
Elle est ornée d'une peinture d'Alfred Tondu (1903-1980)
représentant des scènes de la vie de Joseph |
Statue de la Vierge dans la pierre
Croisillon droit du transept. |
Statue de la Vierge à l'Enfant
Partie supérieure
dans le croisillon gauche du transept. |
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Scène de la vie de Joseph : Joseph et Marie retrouvent
Jésus au temple.
Peinture murale d'Alfred Tondu (1903-1980), détail.
Chapelle Saint-Joseph dans le bras droit du transept. |
Peinture murale dans un style naïf due à Hélène
et Roger Bezombe.
Elle illustre les sacrements du baptême, de la confirmation
et de la pénitence.
Façade du croisillon droit du transept. |
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Chapelle de la Vierge dans le croisillon gauche du transept
avec sa peinture murale illustrant le Couronnement de la Vierge. |
Le Couronnement de la Vierge, détail.
Chapelle de la Vierge.
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Transept gauche : Le Christ en croix d'Antoine-Auguste Préault. |
Oculus à figures géométriques dans la nef. |
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Le Christ en croix d'Antoine-Auguste Préault (1809-1879).
Gros plan sur le visage. |
Le Christ en croix d'Antoine-Auguste Préault (1809-1879),
détail. |
L'uvre d'Antoine-Auguste
Préault est travaillée dans le bronze.
Elle impressionna les contemporains de l'artiste et
les rendit perplexes. Le sculpteur a énormément
insisté sur le réalisme de son uvre,
mettant en lumière la souffrance physique : crispation
des muscles, voire exagération de certaines parties
du corps.
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Vitrail dans le transept :
«Saint Ferdinand» |
Vitrail dans le transept :
«Saint Vincent de Paul» |
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Peinture murale due à Pauline Peugniez (1897-1987) en style
naïf
Elle illustre l'ordination, le mariage et l'onction des malades.
Façade du croisillon gauche du transept.
À DROITE ---»»»
Peinture murale de Maurice-Guy Loë (1898-1991).
Elle évoque deux des missions du curé d'Ars : la prédication
et la confession.
Chapelle absidiale Saint-Jean-Marie-Vianney. |
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Le chur de Saint-Ferdinand-des-Ternes.
On remarquera que les chapiteaux du chur sont embellis de sculptures
dans la pierre.
À l'abside, la peinture de Pierre Dionisi (1904-1976) illustre
la célébration de l'Eucharistie et du sacrifice de la
messe (voir plus bas). |
Le chur de Saint-Ferdinand-des-Ternes.
Il a été réaménagé et meublé
à la suite de Vatican II selon la conception proposée
par Madeline Diener (1930-2000) :
agneau immolé sur le maître-autel, oiseau-flamme sur
l'ambon (à gauche) et Christ en Majesté dans une mandorle
(au centre). |
L'abside, peinture murale de Pierre Dionisi (1904-1976)
Détail : La sortie du purgatoire. |
Selon les sources consultées,
l'artiste s'est inspiré d'un passage du quatrième
livre de l'Imitation (chapitre 5) : «Le prêtre,
lorsqu'il célèbre l'Eucharistie, honore
Dieu, réjouit les anges, édifie l'Église
et procure des grâces aux vivants et le repos
aux fidèles trépassés.»
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Peinture murale de l'abside due à Pierre Dionisi (1904-1976).
Au premier plan, le Christ en Majesté dans une mandorle (Madeline
Diener).
Partie inférieure : la Cène. Partie supérieure
: la Trinité.
À gauche : la sortie du purgatoire; À droite : l'Église
avec le pape, les évêques et les fidèles. |
L'abside, peinture murale. Détail : La Cène. |
Croisillon gauche du transept : Saint Antoine de Padoue. |
Le chur et l'abside de Saint-Ferdinand (comme si vous y étiez...).
Les peintures que l'on peut voir de chaque côté du chur
(ci-dessus l'Ascension) sont d'Étienne Bouchaud (1899-1989). |
Chapiteau romano-byzantin dans le chur. |
Vitrail à figures géométriques. |
Chapiteau romano-byzantin dans le chur. |
Un des multiples dessins qui ornent
les murs et la voûte de l'église.
Ici, Abel. uvre d'Étienne Bouchaud (1899-1989). |
Peinture murale sous la coupole : Saint André.
uvre d'Étienne Bouchaud (1899-1989). |
Chapelle absidiale Sainte-Anne.
Peinture murale en style naïf de Jeanne-Marie Sornas.
(Anne offre sa fille à Dieu lors de sa présentation
au temple) |
L'orgue de tribune est de Quoirin (1994-1995). |
Type de vitraux dans le transept : un vitrail à personnage
(ici saint Ferdinand)
entouré de deux vitraux à figures géométriques. |
La nef et l'orgue de tribune vue depuis le milieu du vaisseau central. |
Documentation : «Paris d'église
en église» (Massin éditeur), ISBN :978-2-7072-0583-4 |
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