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Page créée en nov. 2022
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«Latone et les paysans de Lycie» de Jean-Baptiste Jouvenet (1644-1717), détail

Le vaste bâtiment qui abrite le musée de Meudon est souvent présenté comme l'«ancienne demeure d'Armande Béjart».
Le bâtiment date du XVIe siècle et c'est l'un des plus anciens de la ville. Un bourgeois parisien, du nom de Jean Mazelin, en est le premier propriétaire connu. À cette l'époque, seule existe une partie du corps de logis qui longe actuellement la rue des Pierres. C'est une petite maison entourée de champs et de vignes.
Jean Mazelin a un gendre : le chirurgien Ambroise Paré. Celui-ci rachète la maison en 1550 et la conserve jusqu'à sa mort en 1590. Entre 1590 et 1626, le nouveau propriétaire agrandit la demeure, ouvre le porche sous la façade et acquiert des terrains pour accroître la superficie du jardin. Vers 1645, le logis, alors propriété de Rollin Burin, conseiller du roi et maître des courriers de Normandie et de Bretagne, s'agrandit des deux ailes est et ouest. De plus, des artistes ornent de peintures murales la grande pièce du corps central.
Ce n'est qu'en 1676, soit trois ans après la mort de Molière, que sa veuve, Armande Béjart, acquiert le domaine. Elle s'y installe avec son second mari, le comédien Guérin d'Estriche, et Esprit-Madeleine, la fille qu'elle a eue de Molière. Depuis sa maison meudonnaise, elle entretient la mémoire du célèbre comédien et veille sur la troupe. Armande Béjart s'éteint en 1700. Dans les deux siècles suivants, les aménagements se succèdent ; le logis est découpé en appartements. Dans les années 1890, il est classé au titre des Monuments historiques.
La ville de Meudon l'achète en 1941 et le confie à la société des Amis de Meudon qui y expose ses collections. Le bâtiment, qui devient donc musée, est alors connu sous le nom de Villa Molière. En 1973, la société fait don de ses collections à la ville ; le musée devient municipal. Depuis 2003, il bénéficie de l'appellation Musée de France.
À la suite de donations et d'acquisitions, le musée expose une riche collection de créations contemporaines réalisées par la nouvelle école de Paris (1940-1980), sans toutefois fermer la porte à des créateurs d'autres horizons. Ces créations, quand elles résistent aux éléments, ornent aussi le vaste jardin qui est une des richesses du domaine.
Le visiteur sera peut-être plus intéressé par l'histoire de Meudon, amplement décrite par des maquettes, des tableaux, des dessins et des gravures. Sous Louis XIV, Meudon était devenu un domaine royal à l'étendue impressionnante, riche de deux châteaux (voir leur histoire plus bas). L'un de ces châteaux est aujourd'hui l'Observatoire astronomique de Meudon, dédié à l'étude du soleil. Sous Louis XV, la marquise de Pompadour fit construire, dans le quartier de Bellevue, un château plus modeste. Les aléas de l'Histoire, aux XIXe et XXe siècles, en ont fait disparaître toute trace.
À côté d'une grande toile illustrant l'abjuration d'Henri IV en juillet 1593 (et qui se trouvait auparavant à l'église Saint-Martin), le musée d'Art et d'Histoire possède une très belle collection de peintures de paysage de la fin du XVIIIe siècle jusqu'aux années 1930. Meudon était en effet un lieu de villégiature privilégié pour les artistes parisiens. Les peintres mettaient à profit sa position dominante sur la vallée de la Seine et sur Paris. Auguste Rodin y avait acquis une maison où il est mort en 1917.

La tour Malbroug du château de Bellevue
Une salle d'art contemporain Une salle dédiée à la création contemporaine.
Au centre : «Étoile de mer» de François Stahly (1911-2006).
À droite, le grand bronze réalisé en 1962 par Andras Beck (1911-1983) : «Lueur».
L'entrée du musée rue des Pierres
L'entrée du musée, rue des Pierres.
Le porche a été ouvert sur la rue entre 1590 et 1626.
Cour interne et jardin
Les bâtiments du musée et une partie des jardins.
Au premier plan : des créations contemporaines.
Cour interne et jardin
À droite : le corps principal du logis.
À gauche : l'aile ouest. Elle a été rajoutée au corps de logis, avec l'aile est, vers 1645.
Buste de femme sur le pigeonnier du jardin
Buste de femme
sur l'ancien chenil du jardin.

Le jardin du musée est très vaste. Il est orné de créations contemporaines et de quelques œuvres du XIXe siècle.
Un petit chemin en pente donne accès à l'esplanade de l'Observatoire d'où l'on a une vue très étendue sur Meudon et Paris jusqu'à Montmartre.


«Figure»
Day Schnabel (1905-1991).
Pierre calcaire.

«Couple»
René Coutelle (1927-2012).
Vers 1980, granit rose.

Taque foyère aux armes de madame de Pompadour.
Château de Bellevue, fonte, XVIIIe siècle.

«Helvetia» ou «La Liberté». C'est l'un des nombreux exemplaires de cette œuvre célèbre de Gustave Courbet. Exilé en Suisse, l'artiste voulut remercier sa ville d'adoption, la Tour de Peilz, et exécuta une «Helvetia» au bonnet phrygien.. qui fut jugée trop française et trop révolutionnaire. Courbet modifia son œuvre en plâtre : plus de bonnet ; croix fédérale suisse changée par une étoile ; le titre devint «Liberté».
Le bronze du jardin, réalisé en 1889 à l'occasion du centenaire de la Révolution, porte la croix fédérale et le bonnet. Il est donc conforme à la première version de la sculpture. Source : panneau dans le jardin.


«««--- «Helvetia» ou «La Liberté»
Gustave Courbet (1819-1877).
Bronze réalisé en 1889 à partir
d'une sculpture de 1875.
Angelot dans le jardin
Putto aux grappes de raisin.
École française du XIXe siècle, pierre.
Statue de «Marguerite aux bijoux», École française du XIXe siècle
Statue de «Marguerite aux bijoux»
École française du XIXe siècle.
Marbre.

«La Moisson fleurie»
Pierre-Édouard Charrier (1820-1895).
1867, marbre.

«La Moisson fleurie», détail.
Pierre-Édouard Charrier (1820-1895).
1867, marbre.

Le jardin du musée est orné de créations contemporaines.
«Maison d'Armande Béjart à Meudon, rue des Pierre»
«Maison d'Armande Béjart à Meudon, rue des Pierre»
1878, encre aquarellée.
Jean Latour-Belot (1892-1966) : «La Villa Molière sous la neige», 1936, Huile sur toile
«La Villa Molière sous la neige»
Jean Latour-Belot (1892-1966).
1936, huile sur toile.
Vue sur Meudon et Paris depuis l'esplanade de l'Observatoire de Meudon
Vue sur Meudon et Paris depuis l'esplanade de l'Observatoire de Meudon, au-dessus du musée.
La vue que l'esplanade offre sur Paris n'est pas très connue des touristes.
LA CRÉATION CONTEMPORAINE
François Stahly : «Étoile de mer» (entre 1956 et 1960, bois de frêne)
«Étoile de mer»
François Stahly (1911-2006).
Entre 1956 et 1960, bois de frêne.

La création contemporaine.
La plus grande partie des salles du musée est consacrée à ce que certains appellent «art contemporain», mais qu'il est plus exact (et plus juste) d'appeler «création contemporaine». La sagesse demande en effet de laisser à nos descendants du XXIIIe siècle de juger si nous avons affaire à de l'art ou pas...
Dès l'arrivée du visiteur à l'étage, toiles et sculptures se succèdent. La photo du haut de cette page montre la salle principale consacrée à ces créations.
Le vaste jardin accueille aussi de nombreuses œuvres contemporaines (voir plus haut).
Un panneau informe le visiteur au sujet des artistes de la nouvelle école de Paris dont certaines créations sont exposées au musée : Juana Muller (1911-1952) ; Jean Le Moal (1917-2007) ; Karl Longuet (1904-1981) ; Simone Boisecq (1922-2012).
On pourra rajouter à ces œuvres celles d'Andras Beck (1911-1985) ou encore de François Stahly (1911-2006).

Salle d'art contemporain
Salle de créations contemporaines.
De gauche à droite : la Citadelle éblouie, Fantaisie et Orphée.
Art contemporain
«Printemps 57»
Jean Le Moal (1909-2007).
1957, huile sur toile.

Salle de créations contemporaines ---»»»

Au mur : «Porte d'oiseaux»
de Jean Arp (1886-1966).
Vers 1960-1961.
Tapisserie réalisée par la Manufacture d'Aubusson.
Salle d'art contemporain
Salle de créations contemporaines.
Salle d'art contemporain
Jean Le Moal : «Cérès», 1938, fresque sur aggloméré
«Cérès»
Jean Le Moal (1909-2007).
1938, fresque sur aggloméré.

Les créations contemporaines.

«««--- «La citadelle éblouie» de Véra Pagava, huile sur toile, 1959.

«««--- «Fantaisie» de René Collamarini (1903-1981), Olivier monoxyle, 1974.

«««--- «Orphée» de Karl-Jean Longuet (1904-1981), Bronze, vers 1957.

Jean Le Moal : sans titre (composition), 1973, Huile sur toile
Sans titre (composition)
Jean Le Moal (1909-2007).
1973, huile sur toile.
Jean Le Moal : sans titre (composition), 1973, Huile sur toile
«Évasion n°2»
Tetsuo Harada (1949-)
1975, marbre blanc été acajou.
LES SALLES HISTORIQUES
Grande salle du XVIIe siècle restaurée
Grande salle du XVIIe siècle restaurée.
L'ornementation de style Renaissance sur les murs est datée aux alentours de 1645.
Attribué à Delachaize : statue de Saint Martin, XVIIe siècle, bois
Saint Martin
XVIIe siècle, bois.
Ancienne statue de l'église Saint-Martin commandée
en 1684 et attribuée au sculpteur de la Chaize.
Attribué à Nicolas Bollery : «L'Abjuration d'Henri IV en la basilique de Saint-Denis, le 25 juillet 1593», Huile sur toile
«L'Abjuration d'Henri IV en la basilique de Saint-Denis, le 25 juillet 1593»
Peinture attribuée à Nicolas Bollery, huile sur toile.
Cette grande toile était anciennement exposée dans l'église Saint-Martin de Meudon.
Salle des maquettes
Salle des maquettes et de l'histoire des châteaux de Meudon.
D'après Nicolas Largillière (1656-1746) : «Portrait du Grand Dauphin», XVIIIe siècle, Huile sur toile
«Portrait du Grand Dauphin»
D'après Nicolas Largillière (1656-1746).
XVIIIe siècle, huile sur toile.
Maquette du domaine royal de Meudon en 1710
Le domaine royal de Meudon en 1710.
Maquette en carton réalisée par Gérard Bruchet en 1980.
Le domaine était en réalité très étendu sur la gauche : de la Grande Perspective ne figure que l'Orangerie.

Le château de Meudon.
Contrairement au château de Bellevue qui a totalement disparu, le château de Meudon subsiste en partie. Il comprenait deux édifices : le Château-vieux et le Château-neuf. Le Château-vieux, victime d'une explosion, a été rasé au début du XIXe siècle. Quant au Château-neuf, il est sauvé d'un destin funeste en 1876 quand l'astronome Jules Janssen y fait installer un observatoire astronomique.
Par chance, les historiens possèdent un grand nombre de documents d'époque relatifs à la vie de ce château royal. Sa création, son développement et son histoire sont fort bien connus. Bien que disparu, le Château-vieux, en tant que petit Versailles, est considéré comme l'archétype du château classique français au Grand Siècle.
Tout commence lors de la guerre de Cent Ans. Guillaume Sanguin, valet de chambre de Charles VII, achète le fief de Meudon. Une demeure s'y trouve ; il la transforme en manoir.
Un siècle passe. Anne de Pisseleu, maîtresse de François Ier, hérite en 1527 du domaine de son oncle, Antoine Sanguin. Le manoir est alors transformé en château Renaissance.
Mort de François Ier en 1547. Anne cède le château à Charles de Guise, cardinal de Lorraine. En 1552, celui-ci fait construire dans le domaine, sur des plans du Primatice, la Grotte de Meudon (en fait une sorte de second château). Voir ci-contre la très belle maquette de Jacques Hennequin réalisée en 1999. En 1654, Abel Servien, surintendant des Finances, achète le domaine et en accroît la superficie. Il fait bâtir l'Orangerie et tracer la Grande Perspective. La propriété prend alors des proportions impressionnantes.
Le château passe au marquis de Louvois en 1679. André le Nôtre y crée un somptueux jardin à la française. Le puissant ministre meurt en 1691, laissant la propriété à sa veuve. Sur proposition de Louis XIV, elle échangera bientôt ce trop grand domaine pour elle contre le château de Choisy. Et, en 1695, Meudon entre dans les propriétés de la Couronne pour l'usage privé du Grand Dauphin. En 1705, Jules-Hardouin Mansart est chargé de la construction du Château-neuf en lieu et place de la Grotte, passée de mode. Le premier château reçoit alors l'appellation de Château-vieux. C'est à cette époque que le domaine est à son apogée. Le Grand Dauphin fait du Château-vieux sa résidence particulière. Il y passe près d'un tiers de son temps. Regardé comme le prochain roi, il imprime le rythme de la vie de la Cour et profite des forêts avoisinantes pour s'adonner à l'une de ses passions : la chasse.
Le Grand Dauphin s'éteint à Meudon en 1711. Louis XIV délaisse alors la propriété qui lui rappelle trop la mémoire de son fils. Louis XV va se détourner, lui aussi, du domaine pour lui préférer le château de Bellevue où habite sa favorite, la marquise de Pompadour. Et Louis XVI ne portera d'intérêt à Meudon que pour le gibier de ses forêts.
À la Révolution, le domaine devient bien de la Nation. En 1793, on y crée un établissement dédié à l'aérostation, c'est-à-dire aux ballons d'observation. Malheureusement, une explosion due à la fabrication de ces ballons va détruire le Château-vieux en 1795. Les ruines seront arasées en 1804. Le Château-neuf deviendra palais impérial pour le roi de Rome. Napoléon Ier veut y créer une «école des rois».
En 1870, les Prussiens encerclent Paris et profitent de la butte de Meudon pour s'installer au Château-neuf. En janvier 1871, les canons français bombardent le château provoquant un incendie. Les murs étant saufs (voir dessin plus bas), l'astronome Jules Janssen y installe en 1876 un observatoire astronomique dédié à l'étude du soleil, ce qu'il est toujours.
L'histoire des châteaux de Meudon est amplement décrite dans une salle du musée qui accueille, à ce titre, deux très belles maquettes. La première représente le domaine royal à son apogée (année 1710). La seconde est une reproduction de la Grotte, détruite en 1705 pour faire place au Château-neuf, devenu aujourd'hui l'Observatoire.
Sources : 1) panneaux du musée ; 2) Le château de Meudon au siècle de Louis XIV, édité par le musée d'Art et d'Histoire de Meudon, 2018.

Israël Silvestre : «Vue du château de Meudon du côté du jardin», 1685, Gravure à l'eau-forte
LA GRANDE PERSPECTIVE (partielle).
«Vue du château de Meudon du côté du jardin»
Israël Silvestre (1621-1691), maître à dessiner du Grand Dauphin.
1685, gravure à l'eau-forte.

Maquette de la Grotte de Meudon vers 1690.
Maquette en carton réalisée par Jacques Hennequin en 1999.

Charles de Guise, propriétaire du domaine, fait construire la Grotte en 1552 sur des plans du Primatice.
Elle est remplacée par le Château-neuf vers 1705.
Maquette du domaine royal de Meudon en 1710 : le château vieux
Le domaine royal de Meudon en 1710 : le Château-vieux.
Détail de la maquette en carton réalisée par Gérard Bruchet en 1980.
Nicolas Langlois (1640-1703) : «La Grotte de Meudon», XVIIe siècle, eau-forte aquarellée sur papier
La Grotte de Meudon
Nicolas Langlois (1640-1703).
XVIIe siècle, eau-forte aquarellée sur papier.
En 1705, sur décision du Grand Dauphin, la Grotte est remplacée par le Château-neuf.
Antoine Bourdelle (1861-1929) : «Grande Bacchante aux raisins», 1909, Bronze
«Grande Bacchante aux raisins»
Antoine Bourdelle (1861-1929).
1909, Bronze.
Attribué à Delachaize : statue de Saint Martin, XVIIe siècle,, bois, détail
Saint Martin, XVIIe siècle, bois, détail.
Ancienne statue de l'église Saint-Martin commandée
en 1684 et attribuée au sculpteur de la Chaize.
Antoine Bourdelle (1861-1929) : «Jour d'Automne (vue de l'Observatoire)», 1910, Huile sur toile
«Jour d'Automne (vue de l'Observatoire)»
Antoine Bourdelle (1861-1929).
1910, huile sur toile.
«Siège de Paris. Château de Meudon (bombardé par les Prussiens en 1870)», chromolithographie anonyme
«Siège de Paris. Château de Meudon (bombardé par les Prussiens en 1870)»
Chromolithographie anonyme.

Le château de Meudon bombardé. Par qui ? Les Français ou les Prussiens ? Le doute est permis à la lecture de la fiche d'information donnée avec cette chromolithographie. On y lit : «Il y a 150 ans, le Château-neuf de Meudon, construit par le Grand Dauphin en 1705, sombrait dans les flammes. L'incendie, provoqué par des échanges de tirs entre français et prussiens qui avaient pris possession du château pour sa position stratégique aux portes de Paris, eu [sic] lieu du 31 janvier au 2 février 1871.»
Sans souligner l'erreur sur l'année, il ressort de ce texte que ce sont les Prussiens qui occupent le Château et que ce sont les Français qui bombardent. Alors pourquoi avoir ajouté dans le titre : «bombardé par les Prussiens en 1870» ? Devant cette incohérence, le visiteur reste perplexe.
L'ouvrage Meudon au XIXe siècle, édité par la Société des Amis de Meudon en 1991, donne la clé. Début janvier 1871, les Prussiens encerclent Paris. Profitant des hauteurs de Meudon et de Bellevue, ils y installent des batteries pour bombarder le sud de la capitale. En réponse, les Français bombardent les installations ennemies depuis les forts encore en leur possession, dont celui d'Issy. À la toute fin janvier 1871, dans cette bataille d'artillerie, des obus français ont atteint le plateau où se trouvait le Château-neuf.
Le même ouvrage donne un extrait du bulletin officiel de Bismarck publié le 1er février 1871 : «Nous avons à signaler un événement des plus regrettables, le château de Meudon vient d'être la proie des flammes... Voici l'ancienne résidence du prince Napoléon devenant une ruine par l'action de cette artillerie avec laquelle on espérait arrêter l'armée allemande... Nous sommes à même de publier les renseignements authentiques suivants... Dans la dernière journée du bombardement, un obus français est tombé à l'intérieur, un début d'incendie n'a pu être remarqué parce que le château s'est trouvé démuni de troupes. Hier seulement la fumée a divulgué le désastre. Les troupes allemandes ont été envoyées pour sauver cette résidence, en vain.»
L'ouvrage avance ensuite une opinion très personnelle : «Cette version reste douteuse face à tant d'autres incendies volontaires dont Saint-Cloud ?»
Il est difficile de faire sienne cette opinion. Bismarck était certes un roué, mais où est l'intérêt d'incendier un château tout proche des batteries de sa propre armée alors que les canons français bombardent le secteur ?
En fin de compte, le lecteur a le choix entre deux versions : un coup monté prussien ou un coup «au but» de l'artillerie française. La probabilité de l'obus est quand même plus plausible.


«Chasteau de Meudon - 2 lieues de Paris»
XVIIe siècle, gravure à l'eau-forte.
Cet aspect du Château-vieux, entre 1552 et 1654, donne une idée de l'ampleur
des travaux de terrassement rendus nécessaires pour édifier les jardins.
Cet endroit correspond aujourd'hui à la grande esplanade de l'Observatoire (Château-vieux compris).
«Élévation de la principale façade du Château neuf de Meudon», estampe, 1700-1701
«Élévation de la principale façade du Château neuf de Meudon»
Estampe, 1700-1701.
Dans les années 1880, ce bâtiment est devenu un observatoire astronomique dédié à l'étude du soleil.
La photo de l'Observatoire actuel montre que toute la moitié supérieure
a été rasée, à l'exception de la partie centrale.
Jean-Jacques Champin (1796-1860) : «Les haras du comte d'Artois», 1838, gouache
«Les haras du comte d'Artois»
Jean-Jacques Champin (1796-1860).
1838, gouache.
A VOIR
Le tympan du fronton du Château-neuf (début du XVIIIe siècle) est toujours en place.

À l'initiative de l'astronome Jules Janssen, le Château-neuf est devenu l'Observatoire de Paris-Meudon à partir de 1876.
La moitié supérieure du Château-neuf a été rasée, à l'exception de l'ilôt central que surmonte la coupole de l'observatoire.

Le Château-neuf tel qu'il apparaissait au XVIIe siècle. Ici, le balcon et ses consoles à têtes humaines.

Statue de Jules Janssen dans le parc de l'esplanade.

Restitution du Château de Meudon en 1690.
par Paul Lebret (1875-1933)
Vers 1907 - Restitution d'une gravure.

À cette époque, le marquis de Louvois est propriétaire du domaine.
On localise parfaitement : le Château-vieux, la Grotte, l'Orangerie et la Terrasse.
Le musée d'Art et d'Histoire se situe en contre-bas, à droite.

Le château de Bellevue a totalement disparu, mais les différents services d'Archives conservent de nombreux documents à son sujet : témoignages, lettres, plans, croquis, dessins, tableaux, etc. Si bien son architecture, sa décoration, ses jardins ainsi que toute l'histoire qui l'entoure sont assez bien connus.
La construction démarre en 1748. Le château a été conçu par la marquise de Pompadour dans l'unique but de plaire au roi Louis XV. Il fallait attirer le souverain hors du gigantisme de Versailles et de la gestion des affaires de l'État. On dirait aujourd'hui que le roi avait besoin d'un petit endroit cosy pour se ressourcer... Ce que la marquise réussit à faire avec ce petit château à taille humaine et sa succession de salles ornées d'œuvres d'art signées des plus grands artistes du XVIIIe siècle. Jean Cailleteau, dit l'Assurance, en fut l'architecte. Les témoignages de l'époque le confirment : la beauté de la bâtisse, la grâce des bosquets du jardin, les représentations de pièces légères dans le théâtre du château distrayaient le roi.
En 1757, essentiellement pour des raisons financières, la marquise vend le domaine à la Couronne. De par l'acte de vente, elle emporte avec elle la plupart des tableaux, des dessus-de-porte et des tapisseries. Bellevue devient alors château royal et il faut l'aménager pour y loger la nombreuse famille du roi, les principaux courtisans, les valets, les gardes, etc. Le premier architecte de Louis XV, Jacques-Ange Gabriel, se met à l'œuvre et redessine tout l'intérieur.
Un nouveau mobilier est commandé. Il faudra toutefois attendre l'année 1766, soit deux ans après la mort de la Pompadour, pour que de nouvelles toiles et peintures ne viennent combler les vides sur les murs. En 1767, deux petites ailes sont rajoutées au corps central du château. À cette époque, la comtesse du Barry a remplacé la Pompadour dans le cœur du roi. L'histoire rapporte que, pour faire activer les travaux, elle a parfois payé les factures sur ses deniers quand les paiements tardaient.
Louis XV s'éteint en 1774 alors que Bellevue est toujours en travaux. Louis XVI, qui ne s'intéresse pas au domaine, le revend à ses tantes et filles du feu roi, Adélaïde, Victoire et Sophie. Celles-ci, qui s'entendent bien, laissent les travaux s'achever, mais modifient la destination des pièces. Toujours entichées de la dernière mode, elles rejettent l'art rococo et font installer une décoration à l'antique. Le mobilier est, lui aussi, changé : ces dames, au nom de la mode, multiplient les petits meubles en tout genre.
L'apport des trois tantes à Bellevue concerne surtout le parc. Il va s'étendre grâce à l'achat de terrains contigus, puis intégrer un jardin anglais (très à la mode), et enfin offrir un clin d'œil à l'architecture gothique avec la construction de la tour Malbroug, une étrange pièce qui rappelle les châteaux-forts médiévaux. La tour du hameau de la Reine à Versailles s'en est inspirée.
Sophie meurt en 1782. Au déclenchement de la Révolution, Adélaïde et Victoire ne quittent pas Bellevue. Cependant, en février 1790, apprenant qu'une escouade armée s'approche pour les arrêter, elles s'enfuient et partent en exil. Les deux tantes s'éteindront à Trieste en 1799 et 1800.
S'étant enfuies, elles sont considérées comme émigrées, donc leurs biens deviennent propriété de la Nation. Sous le Directoire, le mobilier du château sera dispersé à Paris et à Versailles pour les besoins de l'armée. Que faire de la bâtisse ? On pense à une école pour les artistes ou à un hôpital. Finalement, en 1796, le domaine est vendu aux enchères à un homme d'affaires, un dénommé Testu, qui y fera quelques aménagements. Testu vendra l'île de Sèvres au citoyen Séguin qui lui donnera son nom.
En 1823, Louis XVIII refuse d'acquérir le domaine pour raison d'économie. Un autre homme d'affaires, Achille Guillaume, rachète le tout et va le scinder en lotissements. Le château est rasé. Les matériaux sont récupérés pour la construction des maisons qui seront bien souvent achetées par la bourgeoisie parisienne en quête de verdure. Seules subsistent quelques portions éparses que le XXe siècle fera disparaître à son tour. Le quartier de Bellevue est aujourd'hui encore le quartier chic de Meudon.
Source : Bellevue, le château de la marquise de Pompadour à Meudon, édité par la ville de Meudon, 2008.


«Vue du Jardin et parc du Château de Meudon»
Israël Silvestre (1621-1691), maître à dessiner du Grand Dauphin.
1705, gravure à l'eau-forte.

Cette gravure illustre la GRANDE PERSPECTIVE du château depuis la terrasse.
Au premier plan, l'Orangerie, puis le bassin du Grand Carré, la Grille d'eau,
le bassin de Chalais et le Tapis Vert.

De cette perspective, seule l'Orangerie figure dans la maquette de Gérard Bruchet créée en 1980.
Attribué à Dick Fils (École française du XVIIIe siècle) : «La Tour Malborough, hameau du château de Bellevue», 1794, gouache
«La Tour Malbroug, hameau du château de Bellevue»
Attribué à Dick Fils (École française du XVIIIe siècle).
1794, gouache.

Cette tour, détruite au XXe siècle, a servi de modèle à la tour du Hameau de la reine à Versailles.
Jean-Baptiste Rigaud : «Vue du château de Bellevue prise du côté de la cour présentée à Mme de Pompadour», seconde moitié du XVIIIe siècle, eau forte aquarellée
«Vue du château de Bellevue prise du côté de la cour présentée à Madame la Marquise de Pompadour»
Jean-Baptiste Rigaud (actif entre 1752 et 1761).
Seconde moitié du XVIIIe siècle, eau forte aquarellée.
«Vendanges sur les hauteurs de Bellevue», anonyme, 1826, Huile sur toile
«Vendanges sur les hauteurs de Bellevue»
Anonyme, 1826, huile sur toile.
Alexandre–Hyacinthe Dunouy (1757–1841) : «Le Pont de Sèvres et l'Ile Séguin», 1821, Huile sur toile
«Le Pont de Sèvres et l'Ile Séguin»
Alexandre-Hyacinthe Dunouy (1757-1841).
1821, huile sur toile.
«Marcelin Berthelot (1827-1907)» ---»»»
par Auguste Rodin (1840-1917).
1906, plâtre.
Antoine Bourdelle (1861-1929) : «Étude pour le monument à Rodin», 1910, Bronze
«Étude pour le monument à Rodin»
Antoine Bourdelle (1861-1929).
1910, bronze.

«La France»
Auguste Rodin (1840-1917).
1904, Bronze.

Rodin à Meudon. Le sculpteur s'installe à Meudon en 1893 avec sa compagne, Rose Beuret. En 1917, Rose est très malade et le couple décide de se marier. Ils ont plus de soixante-dix ans tous les deux. Ne pouvant se déplacer, la cérémonie a lieu à leur domicile.
En remerciement, Rodin offre à la ville ce buste de Marianne, intitulé la France qui revêt les traits de Camille Claudel. Rose Beuret est morte quinze jours après le mariage. Rodin la suivra en novembre de la même année.
Source : panneau du musée.

Auguste Rodin (1840-1917) : «Marcelin Berthelot (1827-1907)», 1906, plâtre
Alexandre-Hyacinthe Dunouy (1757-1841) : «Le Pont de Sèvres et l'Ile Séguin», 1821, Huile sur toile, détail
«Le Pont de Sèvres et l'Ile Séguin», détail.
Alexandre-Hyacinthe Dunouy (1757-1841).
1821, huile sur toile.
Salle consacrée à l'art du XIXe siècle
Salle consacrée à l'art du XIXe siècle.
D'après Le Corrège (1489-1534) : «Mariage mystique de sainte Catherine d'Alexandrie», XVIIe siècle
«Mariage mystique de sainte Catherine d'Alexandrie»
Copie anonyme d'une toile du Corrège (1489-1534).
XVIIe siècle, huile sur toile.
Henri Lehman (1814-1882) : «Portrait de femme avec diadème et robe pourpre», XIXe siècle, Huile sur toile
«Portrait de femme avec diadème et robe pourpre»
Henri Lehman (1814-1882).
XIXe siècle, huile sur toile.
Éléments de verrerie et de cristallerie de la manufacture de Meudon
Éléments de verrerie et de cristallerie
de la manufacture du Bas-Meudon.
La manufacture a fermée en 1932.
Jean-Baptiste Jouvenet (1644-1717) : «Latone et les paysans de Lycie»
«Latone et les paysans de Lycie»
Jean-Baptiste Jouvenet (1644-1717).
1700-1701, huile sur toile.

Ce tableau a été commandé par le Grand Dauphin en 1700 pour
décorer la salle de billard du Château-vieux de Meudon [note du musée].

La verrerie du Bas-Meudon.
Son existence tient à la volonté de la marquise de Pompadour. Déjà propriétaire du château de Bellevue, elle rachète en 1755 une partie de la Seigneurie de Sèvres pour y créer une verrerie en bord de Seine, au Bas-Meudon. En 1804, le régisseur de la manufacture prend le titre de fermier de la Verrerie de Meudon.
L'établissement deviendra cristallerie en 1835 et fermera ses portes en 1932. L'ouvrage Meudon édité par les Amis du musée de Meudon donne toutefois l'année 1870 en lieu et place de 1835. À la fin du XIXe siècle, la cristallerie emploiera près de trois cents ouvriers.
Source : panneaux dans le musée.
Le musée expose une intéressante toile sur cette verrerie (donnée ci-dessous). Elle illustre le métier de souffleur de verre devant un décor d'arcades. Dans sa collection d'assiettes, créée vers 1824, consacrée aux Arts Industriels, la Manufacture de Sèvres propose elle aussi une illustration du métier de verrier. Le peintre de cette collection, Jean-Charles Develly (1785-1849), a représenté la même scène dans le même décor (donnée ci-dessous à droite). Comme la légende de l'assiette l'indique, il s'agit là aussi de la verrerie de Sèvres, au Bas-Meudon.

Claude-Émile Schuffenecker (1851-1934) : «Le dernier paysan de Meudon», 1884, Huile sur toile
«Le dernier paysan de Meudon»
Claude-Émile Schuffenecker (1851-1934).
1884, huile sur toile.
Franck-Will (1900-1950) : commode peinte, début du XXe siècle, Pichepin
Franck-Will (1900-1950) : commode peinte, détail.
Début du XXe siècle, bois pichepin.
Louis Tauzin (1842-1915) : «La verrerie de Sèvres au Bas-Meudon», 1902, Huile sur toile
«La verrerie de Sèvres au Bas-Meudon»
Louis Tauzin (1842-1915).
1902, huile sur toile.
Louis Tauzin (1842-1915) : «Blanchisseuses et violoneux au Bas-Meudon», vers 1890, Huile sur toile
«Blanchisseuses et violoneux au Bas-Meudon»
Louis Tauzin (1842-1915).
Vers 1890, huile sur toile.
Salle d'exposition temporaire et ses belles poutres de plafond. ---»»»
Assiette du service des Arts industriels : «Verrerie Bouteilles de Sèvres», Manufacture de Sèvres
Assiette du service des Arts industriels : «Verrerie - Bouteilles de Sèvres»
Manufacture de Sèvres, service créé vers 1824.
Maximilien Luce (1858-1941) : «L'Enterrement de Rodin à Meudon», 1917, Huile sur toile
«L'Enterrement de Rodin à Meudon»
Maximilien Luce (1858-1941).
1917, huile sur toile.
Salle d'exposition temporaire et ses belles poutres
LES TABLEAUX DE PAYSAGE DE MEUDON ET DE SES ENVIRONS
Edmond Poteau : «La Vallée de la Seine et l'île Séguin», 1897, Huile sur toile
«La Vallée de la Seine et l'île Séguin»
Edmond Poteau, 1897, huile sur toile.
Edmond Poteau : «La Vallée de la Seine et l'île Séguin», 1897, Huile sur toile, détail
«La Vallée de la Seine et l'île Séguin», détail.
Edmond Poteau, 1897, huile sur toile.
Constant Pape (1865-1920) : «Un coin du bois de Meudon», entre 1900 et 1910, Huile sur bois
«Un coin du bois de Meudon»,
Constant Pape (1865-1920).
Entre 1900 et 1910, huile sur bois.
Constant Pape (1865-1920) : «L'île Saint-Germain pendant l'inondatin de 1910», entre 1900 et 1910, Huile sur bois
«L'île Saint-Germain pendant l'inondatin de 1910»
Constant Pape (1865-1920).
Entre 1900 et 1910, huile sur bois.
Constant Pape (1865-1920) : «La sablière de Villebon, forêt de Meudon», entre 1900 et 1910, Huile sur bois
«La sablière de Villebon, forêt de Meudon»
Constant Pape (1865-1920).
Entre 1900 et 1910, huile sur bois.

«La Vallée de la Seine et l'île Séguin».
Au XIXe siècle, la topographie de Meudon attire les paysagistes. Au nord, la ville domine Paris, la Seine et Saint-Cloud. Depuis les clairières d'une épaisse forêt, les peintres peuvent ainsi camper d'impressionnants points de vue.
La toile d'Edmond Poteau (détail ci-contre) illustre une transition : la fin du XIXe siècle et le début de l'industrialisation. Une trouée dans la forêt permet d'apercevoir les maisons du Bas-Meudon (peu à peu remplacées par des bâtiments industriels), le pont de Sèvres, l'église Saint-Clodoald et la ville de Saint-Cloud avec le Mont Valérien en arrière-plan.
On note, dans le détail en gros plan, la présence du chemin de fer (qui correspond à la ligne de tramway actuel) ainsi que le bâtiment du musée de la manufacture de Sèvres, inauguré en 1876.
Aujourd'hui, la vue sur Paris depuis l'esplanade de l'Observatoire est beaucoup moins champêtre.

Claude-Émile Schuffenecker (1851-1934) : «Le bateau-lavoir au Bas-Meudon», 1881, Huile sur toile
«Le bateau-lavoir au Bas-Meudon»
Claude-Émile Schuffenecker (1851-1934).
1881, huile sur toile.
Eugène Bataille (1817-1882) : «La Seine au Bas-Meudon», 1881, Huile sur toile
«La Seine au Bas-Meudon»
Eugène Bataille (1817-1882).
1881, huile sur toile.
Albert Lebourg (1835-1892) : «La Seine au Bas-Meudon», XIXe siècle, Huile sur toile
«La Seine au Bas-Meudon»
Albert Lebourg (1835-1892).
XIXe siècle, huile sur toile.
Louis Tauzin (1841-1915) : «Bateau-lavoir au Bas-Meudon», 1910, Huile sur toile
«Bateau-lavoir au Bas-Meudon»
Louis Tauzin (1841-1915).
1910, huile sur toile.
Jean-Baptiste Langlacé (1786-1864) : «Vue prise sur les hauteurs de Meudon», 1818, Huile sur toile
«Vue prise sur les hauteurs de Meudon»
Jean-Baptiste Langlacé (1786-1864).
1818, huile sur toile.
Le clocher de l'église Saint-Martin s'élève bien au-dessus des maisons. Aujourd'hui, il est noyé dans les immeubles (voir photo plus haut).

Cette vue sur Meudon s'apprécie encore plus si elle est associée avec celle,
donnée ci-dessous, qui est exposée au musée des Beaux-Arts de Bordeaux :
Jean-Baptiste Langlacé (1786-1864) : «Vue prise sur les hauteurs de Meudon», 1818, Huile sur toile
«Paris en 1889, vue prise depuis la terrasse de Meudon»
Louis Tauzin (1842-1915)
Huile sur toile, 1889.
MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE BORDEAUX.
Jean-Joseph Bidauld (1758-1846) : «Chasseur à pied du château de Meudon», 1846, Huile sur toile
«Chasseur à pied du château de Meudon»
Jean-Joseph Bidauld (1758-1846).
1846, huile sur toile.
Ludovic Régnier (1851-1930) : «Vue de Saint-Cloud depuis Bellevue», sans date, Huile sur toile
«Vue de Saint-Cloud depuis Bellevue»
Ludovic Régnier (1851-1930).
Sans date, huile sur toile.
Léon Germain Pelouse (1838-1891) : «Le Bas-Meudon», entre 1885 et 1891, Huile sur toile
«Le Bas-Meudon»
Léon Germain Pelouse (1838-1891).
Entre 1885 et 1891, huile sur toile.
Stanislas Lépine (1835-1892) : «Les hauteurs de Meudon», vers 1887, Huile sur toile
«Les hauteurs de Meudon»
Stanislas Lépine (1835-1892).
Vers 1887, huile sur toile.
Prosper Galerne (1836-1922) : «La Seine au Bas-Meudon», 1878, Huile sur toile
«La Seine au Bas-Meudon»
Prosper Galerne (1836-1922).
1878, huile sur toile.
Stanislas Lépine (1835-1892) : «Bords de Seine en aval de Paris», 1878, Huile sur bois
«Bords de Seine en aval de Paris»
Stanislas Lépine (1835-1892).
1878, huile sur bois.
AUTRES TABLEAUX DE PAYSAGE
Paul Huet (1803-1869) : «Lavoirs en forêt près de Pont-Audemer», 1866, Huile sur panneau
«Lavoirs en forêt près de Pont-Audemer»
Paul Huet (1803-1869).
1866, Huile sur panneau.
Alfred Sisley (1839-1899) : «Le chemin des petits prés à By», 1880, Huile sur toile
«Le chemin des petits prés à By»
Alfred Sisley (1839-1899).
1880, Huile sur toile.
Paul-Désiré Trouillet (1829-1900) : «Paysage», XIXe siècle, Huile sur toile
«Paysage»
Paul-Désiré Trouillet (1829-1900).
XIXe siècle, huile sur toile.
Paul Huet (1803-1869) : «Le Retour du troupeau, forêt de Barbizon», sans date, Huile sur papier
«Le Retour du troupeau, forêt de Barbizon»
Paul Huet (1803-1869).
Sans date, huile sur papier.
Narcisse Diaz de la Pena (1807-1876) : «Paysage de Barbizon, plaine d'Apremont», vers 1865-1870, Huile sur panneau
«Paysage de Barbizon, plaine d'Apremont»
Narcisse Diaz de la Pena (1807-1876).
Vers 1865-1870, huile sur panneau.
Antoine Guillemet (1841-1918) : «Église de Saint-Pardoux de Mareuil-sur-Belle», 1912, Huile sur bois
«Église de Saint-Pardoux de Mareuil-sur-Belle»
Antoine Guillemet (1841-1918).
1912, huile sur bois.
Eugène Boudin (1824-1898) : «Le port de Camaret», 1872, Huile sur toile
«Le port de Camaret»
Eugène Boudin (1824-1898).
1872, huile sur toile.
Albert Lebourg (1835-1892) : «Le port de Rochelle», 1900, Huile sur toile
«Le port de Rochelle»
Albert Lebourg (1835-1892).
1900, huile sur toile.
Gustave Joseph Noël (1823-1881) : «Le Mont d'Or près de Lyon», sans date, Huile sur bois
«Le Mont d'Or près de Lyon»
Gustave Joseph Noël (1823-1881).
Sans date, huile sur bois.
Paul Huet (1803-1869) : «L'Île Séguin», 1862, Huile sur toile
«L'Île Séguin»
Paul Huet (1803-1869).
1862, huile sur toile.
Franck Boggs (1855-1926) : «Le Pont au change», première moitié du XXe siècle, Huile sur carton
«Le Pont au change»
Franck Boggs (1855-1926).
Première moitié du XXe siècle, huile sur carton.
Félix Bracquemond (1833-1914) : «Les mouettes», 1882, Eau-forte et pointe sèche, détail
«Les mouettes», détail.
Félix Bracquemond (1833-1914).
1882, eau-forte et pointe sèche.
A VOIR
«Le passage du gué»
Lazare Bruandet (1755-1804).
Vers 1780-1800, huile sur panneau.

Documentation : Panneaux affichés dans le musée
+ «Le château de Meudon au siècle de Louis XIV», édité par le musée d'Art et d'Histoire de Meudon, 2018
+ «Bellevue, le château de la marquise de Pompadour à Meudon», édité par la ville de Meudon, 2008.
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