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Page créée en fev. 2013
Amiens
Église
Sainte-Anne
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Sainte-Anne
Paul dans le vitrail «La Conversion de saint Paul» de l'atelier Lorin (carton de Charles Crauk)

L'église Sainte-Anne à Amiens s'inscrit dans l'histoire des missions, en l'occurrence celles des Lazaristes, congrégation fondée par saint Vincent de Paul en 1625. Une première église tenue par les lazaristes existait à Amiens au début du XIXe siècle. Elle s'élevait pratiquement à l'emplacement de la gare actuelle. La congrégation fut expropriée par la compagnie des Chemins de fer du Nord vers 1866 pour permettre l'extension de la gare. Avec l'indemnité d'expropriation et des fonds privés, un nouveau bâtiment cultuel fut construit un peu plus loin, incluant presbytère et école-patronage. L'architecte choisi fut Victor Louis Delefortrie qui travailla sur le projet avec son fils. Mais, plus que de la volonté des architectes, le style et le programme iconographique de l'église émanèrent de celle d'un homme au caractère bien trempé : le père Pierre Charles Marie Aubert (1812-1887). Professeur de philosophie et sans doute bon dessinateur, nommé curé de la paroisse Sainte-Anne en 1851, il n'eut de cesse que la nouvelle église fût son œuvre avant d'être celle des architectes!
De style à moitié néo-gothique et à moitié néo-roman, l'église Sainte-Anne recèle quelques œuvres d'art intéressantes (sculptures, peintures, autels et vitraux) élevées à la gloire du mouvement des missions et de ses martyrs.

Vue d'ensemble de la nef de l'église Sainte-Anne à Amiens
Vue d'ensemble de la nef de l'église Sainte-Anne à Amiens.
La façade et ses quatre statues des évangélistes
La façade néo-romane et ses statues des quatre évangélistes.
La statue de saint Matthieu avec son symbole (l'homme)
La statue de saint Matthieu avec son symbole (l'homme)
Les statues des évangélistes sont dues
au sculpteur anversois Modeste Verlender.
Le clocher vu depuis le jardin verdoyant du presbytère
Le clocher vu depuis le jardin verdoyant du presbytère.
L'archivolte du portail central étale son décor de feuilles  et de pampres.
L'archivolte du portail central étale son décor de feuilles et de pampres.
La statue du Sacré Cœur ne suffit pas à relever l'austérité  du chevet de l'église Sainte-Anne
La statue du Sacré Cœur ne suffit pas à relever l'austérité du chevet de l'église Sainte-Anne.
Statue d'un ange gardien
Statue d'un ange gardien
dans le bas-côté nord.
La nef et le bas-côté droit
La nef et le bas-côté droit.
L'aspect d'ensemble est néo-gothique alors que le triforium rappelle le néo-roman.
Reproduction de la grotte de Lourdes
Reproduction de la grotte de Lourdes
dans le bas-côté sud.
Chapelle Notre-Dame de Lourdes.
Vitrail de la basilique de Lourdes (Pasquier, 1943)
Vitrail de la basilique de Lourdes (Pasquier, 1943)
Chapelle Notre-Dame de Lourdes.
Chapelle du monuments au morts dans le bas-côté sud
Chapelle du monuments au morts dans le bas-côté sud
Le monument a été créé par le mosaïste Pierre Gaudin.
La verrière est due au carton de Gérard Ansart.
Statue «L'Éducation de la Vierge»
Statue «L'Éducation de la Vierge» du
sculpteur anversois Modeste Verlender.
Mosaïque du monument aux morts
Mosaïque du monument aux morts.
La chapelle des fonts baptismaux Cliquez ici pour afficher le vitrail en gros plan
La chapelle des fonts baptismaux.
Vitrail du Baptême de Jésus (Atelier Lorin, vers 1870)
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan.
Chapiteau à personnage dans la nef
Chapiteau à personnage dans la nef.
Vitrail «Les Racines chrétiennes de la France»
«Les Racines chrétiennes de la France».
Vitrail de Pierre Pasquier (1945), carton de Pierre Vidal
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan.
La cuve du baptistère (1874–1875)
La cuve du baptistère (1874-1875)
est l'œuvre du sculpteur amiénois Hesse.
Clé de voûte dans un bas–côté : Saint Georges terrassant le dragon
Clé de voûte dans un bas-côté : Saint Georges terrassant le dragon.
«La Lapidation de saint Étienne» (Darquet)
«La Lapidation de saint Étienne» (Darquet)
Détail : des hommes propulsent des pierres sur le martyr.
Le garçonnet à l'arrière-plan n'est autre que le futur saint Paul.

Les vitraux de l'église Sainte-Anne, très éclectiques, font référence à pas moins de six ateliers différents. À l'origine, en 1868, c'est l'atelier Lorin de Chartres qui est sollicité, avec le peintre Charles Crauk pour les cartons. C'est ce même peintre qui réalisera le carton du vitrail de la lapidation de saint Étienne (1880) du peintre verrier Darquet, dont on ne sait pas grand-chose. Les grisailles des verrières de la nef viennent de l'atelier Bazin en 1869 et 1870 ; les vitraux à figures géométriques sont issus du même atelier en 1873, mais cette fois renommé Bazin & Latteux. La chapelle axiale possédait des vitraux de l'atelier Maréchal & Champigneulle (1869-1870). Ils ont été détruits. C'est le même atelier qui a été choisi en 1881 pour la verrière de la chapelle du Rosaire («Jésus au lac de Tibériade»). Charles II Champigneulle (1853-1905), installé à Bar-le-Duc, forme Albert Vermonet. C'est l'atelier Vermonet-Pommery de Reims qui sera choisi en 1891 pour les vitraux de la chapelle du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre. À partir de 1943, une série de vitraux va être réalisée par le peintre verrier Pierre Pasquier sur des cartons de Pierre Vidal. Le style rappelle celui des Arts Déco. À cette famille appartient le très symbolique vitrail des «racines chrétiennes de la France» qui illustre les propos du pape Pie X sur la filiation chrétienne de la France et sa supériorité sur les autres nations (propos qu'il faut replacer dans le contexte diplomatique tendu qui a suivi la séparation de l'Église et de l'État en 1905).
Source : «Quadrilobe», revue de l'association pour la connaissance, l'étude et la promotion du patrimoine de la région Picardie, 2007.

«La Lapidation de saint Étienne», 1880
«La Lapidation de saint Étienne», 1880.
Vitrail de Darquet, carton de Charles Crauk
C'est le seul vitrail exécuté par le peintre verrier Darquet
(dont on sait peu de choses) dans l'église Sainte-Anne.
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan.
Clé de voûte dans le chœur
Clé de voûte dans le chœur
«Ecce panis angelorum»
«Voici le pain des anges».
Le bas-côté nord vu du transept
Le bas-côté nord vu du transept
aboutit à la statue de l'ange gardien.
Vitrail : Saint Louis reçoit la couronne d'épines
Vitrail : Saint Louis reçoit la couronne d'épines
(Atelier Pasquier, 1848)
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan.
Stèle à Notre–Dame de Montligeon
Stèle à Notre-Dame de Montligeon.
«La Conversion de saint Paul», partiel : saint Paul en  gros plan
«La Conversion de saint Paul», partiel : saint Paul en gros plan.
«La Conversion de saint Paul», 1880
«la Conversion de saint Paul», 1880
Vitrail de Darquet, carton de Charles Crauk
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan.
Clé de voûte avec quatre anges
Clé de voûte avec quatre anges.
Chemin de croix : «Jésus est chargé de sa croix»
Chemin de croix : «Jésus est chargé de sa croix».
«Le Prêche aux poissons»
«Le Prêche aux poissons»
Atelier de Pierre Pasquier, 1945
Chapelle Saint-Antoine
Cliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan.
LA CHAPELLE DE LA VIERGE
Vue d'ensemble de la chapelle de la Vierge dans le transept nord
Vue d'ensemble de la chapelle de la Vierge dans le transept nord.

Les chapelles du transept sont embellies des peintures de Charles Crauk (1819-1905). Celles de la chapelle de la Vierge relatent des épisodes de la vie de la Vierge (Annonciation, Visitation, Assomption). La peinture de la droite illustre le vœu de Louis XIII consacrant la France à la Vierge (1638). Elle est reproduite ci-dessous, à droite. Ces peintures sont exposées aux Salons de 1875 à 1882, tout comme celles de la chapelle Saint-Vincent de Paul. D'autre part, les statues dans les niches ont un rapport soit avec la Vierge (saint Jean, saint Jean-Baptiste, saint Dominique, etc.), soit avec saint Vincent (missionnaires ou saints liés aux ordres mendiants).
Dans la chapelle Saint-Vincent, les peintures de Charles Crauk, outre l'apothéose du saint au centre de la chapelle, illustrent des épisodes de la vie de saint Vincent de Paul : 1) Saint Vincent remet des orphelins à des sœurs de charité ; 2) saint Vincent, esclave en Afrique, chante le Salve Regina ; 3) saint Vincent fait l'aumône à un mendiant ; 4) saint François de Sales présente saint Vincent aux religieuses

de l'ordre qu'il a fondé.
Notons que le peintre Charles Crauk (1819-1905) est natif de Valenciennes. Il s'installe à Amiens, d'abord en tant que professeur de dessin. Puis il est professeur à l'école des Beaux-Arts. En 1875, il part enseigner à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. À l'église Sainte-Anne, il a aussi réalisé les cartons du très beau vitrail de La Lapidation de saint Étienne (peintre verrier Darquet) et de tous ceux réalisés par l'atelier Lorin à Chartres dont celui de La Conversion de saint Paul. Charles Crauk est d'ailleurs le principal cartonnier de l'atelier Lorin autour des années 1870.

Source
: «Quadrilobe», revue de l'association pour la connaissance, l'étude et la promotion du patrimoine de la région Picardie, 2007. Article : «l'église Sainte-Anne d'Amiens» d'Isabelle Barbedor.

Le transept avec la chapelle de la Vierge dans le croisillon nord
Le transept avec la chapelle de la Vierge dans le croisillon nord
Vitrail à droite : cliquez dessus pour l'afficher en gros plan ---»»»
«Le Couronnement de la Vierge» (Atelier Lorin, vers 1870)
«Le Couronnement de la Vierge» (Atelier Lorin, vers 1870)
Vitrail de la chapelle de la Vierge.
«Le Vœu de Louis XIII»
«Le Vœu de Louis XIII»
Peinture de Charles Crauk dans la chapelle de la Vierge.
Statue de saint François d'Assise
Statue de saint François d'Assise
Chapelle Saint-Vincent.
«L'Assomption de la Vierge», partiel
«L'Assomption de la Vierge», partiel
Peinture de Charles Crauk dans la chapelle de la Vierge.
Statue de saint Dominique
Statue de saint Dominique
Chapelle de la Vierge.
«L'Annonciation»
«L'Annonciation»
Peinture de Charles Crauk (chapelle de la Vierge).
LA CHAPELLE SAINT-VINCENT DE PAUL
Vue d'ensemble de la chapelle Saint-Vincent de Paul dans le croisillon sud  du transept
Vue d'ensemble de la chapelle Saint-Vincent de Paul dans le croisillon sud du transept.
Statue de saint Vincent de Paul
Statue de saint Vincent de Paul
dans la chapelle du même nom
Le réalisme de la statue rappelle l'art sacré ibérique.
«La Mort de Louis XIII» (Atelier Lorin, vers 1880)
«La Mort de Louis XIII» (Atelier Lorin, vers 1880).
Reproduction du tableau de Jean-François de Troy
Chapelle Saint-Vincent dans le transept sud. Cliquez sur le vitrail.
Statue de saint Antoine de Padoue
Statue de saint Antoine de Padoue
Chapelle de la Vierge.
«L'apothéose de saint Vincent de Paul»
«L'apothéose de saint Vincent de Paul»
Peinture de Charles Crauk dans la chapelle Saint-Vincent.
Vue d'ensemble de la chapelle Saint-Vincent
Vue d'ensemble de la chapelle Saint-Vincent.
«Saint François de Sales présentant saint Vincent
«Saint François de Sales présentant saint Vincent
de Paul aux religieuses de l'ordre qu'il a fondé et
l'établissant supérieur en présence de la reine
Marie de Médicis qui assiste à cette cérémonie»
Peinture de Charles Crauk
dans la chapelle Saint-Vincent.
Œuvre présentée au Salon de 1882.
Nota : Saint François de Sales a fondé, en 1610,
avec sainte Jeanne de Chantal l'ordre de la Visitation
dont saint Vincent devint le supérieur (vers 1620).
L'autel de la chapelle Saint-Vincent de Paul
L'autel de la chapelle Saint-Vincent de Paul.
Les quatre grands autels (chœur, chapelle de la Vierge, chapelle Saint-Vincent et chapelle Saint-Joseph)
ont été réalisés par l'atelier lillois Buisine-Rigot (3e quart du XIXe siècle).
«Le sermon de Folleville» (Atelier Lorin, vers 1870)
«Le sermon de Folleville» (Atelier Lorin, vers 1870).
Reproduction du tableau de Jean-François de Troy. Cliquez sur le vitrail.

Le sermon de Folleville. En 1609, Vincent de Paul (1581-1660) est aumônier auprès de la reine Marguerite de Valois, puis curé de Clichy. Sa réflexion intérieure est marquée par l'influence de Bérulle, fondateur de l'Oratoire. Celui-ci le fait entrer, en 1617, au service de Philippe Emmanuel de Gondi, général des galères. Vincent devient aumônier des galériens et des matelots et prêtre des campagnes sur le domaine des Gondi. Avec Louise de Marillac (canonisée en 1934), il crée les «Dames de charité», des servantes des pauvres qui, par leur statut et leur conduite en société, vont être un peu les «assistantes sociales» de l'époque.
L'histoire a retenu la date du 25 janvier 1617 comme étant celle du sermon de Folleville. Petit village près de Montdidier, en Picardie, Folleville fait partie des terres des Gondi. Bouleversé par la misère tant matérielle que spirituelle des paysans, Vincent de Paul va se consacrer dans ce fameux sermon à la création de la Congrégation de la Mission. Son but est l'évangélisation des populations pauvres. Les premiers membres de cette congrégation s'installent à Paris, au collège des Bons-Enfants, puis, en 1632, au prieuré Saint-Lazare, d'où le nom de «lazaristes». Multipliant les tâches (conférences, séminaires, retraites pour les prêtres et les laïcs, secours aux miséreux, évangélisation des campagnes), le rayonnement des lazaristes va croître rapidement en province, en Europe, puis dans le monde.
Source : Encyclopædia Universalis, articles «Vincent de Paul» et «Lazaristes»

LA CHŒUR DE L'ÉGLISE SAINTE-ANNE
Vue d'ensemble du chœur de Sainte-Anne
Vue d'ensemble du chœur de Sainte-Anne
avec son grand maître-autel de l'atelier lillois Buisine-Rigot (1873-1875).
Roi tenant un calice
Roi tenant un calice
sur le retable du maître-autel.
Le chœur et l'abside de Sainte-Anne
Le chœur et l'abside de Sainte-Anne.

Le maître-autel et ses nombreuses statues polychromes. ---»»»
Le maître-autel et ses nombreuses statues polychromes
Détail du maître-autel
Détail du maître-autel.
Chapiteau dans la nef avec une sainte ouvrant les bras au milieu de  thèmes floraux variés
Chapiteau dans la nef avec une sainte ouvrant les bras au milieu de thèmes floraux variés.

L'abside de l'église Sainte-Anne possède un point qui retient l'attention : les arcades qui entourent le chœur sont en plein-cintre. Cette forme d'architecture totalement romane, associée avec la série de fenêtres gémellées, elles aussi romanes, du deuxième niveau de l'élévation vient heurter la vision néo-gothique que l'on a de l'ensemble. Rappelons que l'église Sainte-Anne a été édifiée à 100% sur des fonds privés. Elle est donc restée privée lors de la loi de 1905. Aucune de ses dispositions tant architecturale qu'ornementale n'est soumise à l'appréciation des instances de l'État.

Statue de sainte Anne dans sa niche
Statue de sainte Anne dans sa niche
dans le retable du maître-autel.
Les deux anges au-dessus du tabernacle
Les deux anges au-dessus du tabernacle
dans le retable du maître-autel.
«L'Éducation de la Vierge»
«L'Éducation de la Vierge»
Vitrail central de l'abside (Atelier Lorin, vers 1870).
LE DÉAMBULATOIRE ET LES CHAPELLES RAYONNANTES
Le déambulatoire droit
Le déambulatoire droit.
La verrière de la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc est due à Pierre Pasquier sur un carton Pierre Vidal (1946) ---»»»
Vitrail dans la photo de droite : cliquez dessus pour l'afficher en gros plan ---»»»
Chapelle Sainte-Jeanne d'ArcCliquez sur le vitrail pour l'afficher en gros plan
Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc
Le vitrail illustre les aspects mystiques de Jeanne.
LA CHAPELLE RAYONNANTE DU BIENHEUREUX JEAN-GABRIEL PERBOYRE
Chapelle rayonnante du bienheureux Jean-Gabriel PerboyreCliquez sur les vitraux pour les afficher en gros plan
Chapelle rayonnante du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre.
Les vitraux illustrent sa vocation, sa vie et son martyre en Chine (1840).
Cliquez sur les vitraux pour les afficher en gros plan.
Statue du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre, martyr
Statue du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre, martyr.
À part bien sûr le Christ en croix, il est rare de trouver, dans
une église, une statue illustrant la scène de martyre
d'un bienheureux ou d'un saint.
La statue de la chapelle est un tirage
de série d'après la statue d'Henri Allouard (1844-1929).
Des notables chinois observant la scène du supplice
Des notables chinois observant la scène du supplice.
Extrait du vitrail central de la chapelle Jean-Gabriel Perboyre
(Atelier rémois Vermonet-Pommery, 1891)
Cliquez sur le vitrail pour en afficher la totalité.

La chapelle du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre contient de belles œuvres d'art : autel, statue du martyre et vitraux de l'atelier Vermonet-Pommery. Issue sans doute de la volonté du père Aubert (ancien novice de Perboyre), elle illustre la dévotion des lazaristes pour leurs martyrs. La chapelle devait recevoir le corps du missionnaire, mais celui-ci repose à Paris, dans la chapelle de la congrégation. En revanche, elle abrite la tombe du père Aubert.
Né en 1802 dans une famille de fermiers, Jean-Gabriel Perboyre sent sourdre la vocation de missionnaire dès 1816. Prêtre en 1826, il est envoyé comme enseignant au séminaire de Saint-Flour, puis à celui de Paris. Sa santé précaire s'oppose à son envoi en mission. Néanmoins il obtient gain de cause en 1835 et part en Chine. En 1836, il est dans la région du Honan et évangélise durant trois ans. Dénoncé, il est arrêté, jugé et condamné à la strangulation. Il est martyrisé le 11 septembre 1840. Jean-Gabriel Perboyre a été béatifié en 1889, puis canonisé par le pape Jean-Paul II en 1996.
Source : panneau dans la chapelle du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre

«Pour aller au ciel, il faut faire des sacrifices»
«Pour aller au ciel, il faut faire des sacrifices».
Chapelle du bienheureux Jean-Gabriel Perboyre (Atelier rémois Vermonet-Pommery, 1891).
Cliquez sur le vitrail pour afficher trois scènes historiées dans les vitraux de la chapelle.
Jean–Gabriel prêchant
Jean-Gabriel prêchant
Chapelle Jean-Gabriel Perboyre
(Atelier rémois Vermonet-Pommery, 1891).

Perboyre montre en chaire la tunique du
père François Régis Clet, mort martyr
en Chine en 1820.
Le lazariste François Régis Clet a été
canonisé par Jean-Paul II en l'an 2000.
Un ange en prière
Un ange en prière
dans une mouchette d'un vitrail
de la chapelle Jean-Gabriel Perboyre
(Atelier rémois Vermonet-Pommery, 1891).
LA CHAPELLE AXIALE DU SACRÉ-CŒUR
Chapelle axiale dite du Sacré-Cœur (ou de la Passion)
Chapelle axiale dite du Sacré-Cœur (ou de la Passion).
«Le vœu national de 1873»
«Le vœu national de 1873»
(Atelier Pasquier, 1948)
Les fondateurs de la dévotion au Sacré Cœur
Les fondateurs de la dévotion au
Sacré-Cœur (Atelier Pasquier, 1948)
«Les guerres de la France»
«Les guerres de la France»
(Atelier Pasquier, 1948)
Elle est éclairée par les verrières de l'atelier Pasquier (1948) illustrant
des faits ou des personnages liés à l'adoration au Sacré-Cœur.

Les vitraux de la chapelle du Sacré-Cœur (Atelier Pasquier, 1948) relatent des événements ou des personnages liés à l'adoration au Sacré-Cœur.
La verrière de gauche, «le vœu national de 1873», fait référence à la loi du 22 juillet 1873 qui déclare d'utilité publique la construction de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. On y voit le célèbre architecte Paul Abadie (1812-1884) : il tient le plan de l'église dans ses mains. En haut à gauche, le cardinal Joseph-Hippolyte Guibert (1802-1886) et archevêque de Paris de 1871 à 1886 est représenté à genoux : il a choisi l'emplacement de la basilique et présida la cérémonie de la pose de la première pierre. Enfin, en bas à droite, l'atelier Pasquier a placé le député catholique alsacien Émile Keller (1828-1909) : il a soumis le projet de loi à l'Assemblée en 1873.
La verrière du centre rassemble autour du Sacré-Cœur (en haut à gauche) les fondateurs de la dévotion au Sacré-Cœur : saint François de Sales et sainte Jeanne de Chantal (en haut à droite) ; saint Jean Eudes et Marie des Vallées (en bas à gauche) ; Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), visitandine à Paray-le-

Monial (au centre à droite) et enfin, en bas à droite, le jésuite Claude de la Colombière (1641-1682). Précisons que lors de sa célèbre vision du Christ, Marguerite-Marie Alacoque reçut la demande d'établir une fête pour célébrer le cœur de Jésus. Ce qu'elle fit avec l'aide de Claude de la Colombière.
La verrière de droite est une évocation des dernières guerres de la France : les deux conflits mondiaux, et surtout la guerre de 1870 où apparut la dévotion au Sacré-Cœur. Dans la partie haute, l'atelier Pasquier a représenté la rencontre, en décembre 1870, du général de Sonis avec le colonel Charette : l'abbé Victor de Musy leur adresse la bannière portant l'invocation «Cœur de Jésus, sauvez la France» qu'il a fait exécuter à Paray-le-Monial. Elle suivra le général de Sonis et ses zouaves au combat de Loigny (partie centrale de la verrière).

Source : «Quadrilobe», revue de l'association pour la connaissance, l'étude et la promotion du patrimoine de la région Picardie, 2007. Article : «l'église Sainte-Anne d'Amiens» d'Isabelle Barbedor.

LA CHAPELLE RAYONNANTE DU ROSAIRE
«Jésus au lac de Tibériade»
«Jésus au lac de Tibériade»
Atelier Champigneulle, 1881
Cliquez sur le vitrail.
Chapelle rayonnante du RosaireCliquez sur les vitraux pour les afficher en gros plan
Chapelle rayonnante du Rosaire.
Les vitraux sont de l'atelier Champigneulle (1881).
Cliquez sur les vitraux pour afficher la totalité des vitraux de la chapelle.
LA CHAPELLE RAYONNANTE SAINT-JOSEPH
 
L'autel de la chapelle Saint–Joseph est dû à l'atelier lillois Buisine–Rigot (commandé en 1881)
L'autel de la chapelle Saint-Joseph est dû à l'atelier lillois Buisine-Rigot (commandé en 1881).
 
«L'apothéose de Joseph»
«L'apothéose de Joseph»
Vitrail des scènes de la vie de saint Joseph (Atelier Lorin à Chartres, 1873).
Scènes de la vie de Joseph
Scènes de la vie de Joseph
Chapelle rayonnante Saint-Joseph
(Atelier Lorin à Chartres, 1873)
De bas en haut : le Mariage de Joseph et Marie, la Nativité, le Songe de Joseph.
«La Sainte Famille»
«La Sainte Famille»
Vitrail des scènes de la vie de saint Joseph (Lorin à Chartres, 1873).

Il est toujours intéressant de voir comment les artistes illustrent l'apprentissage de Jésus au métier de charpentier. Ici, le garçonnet semble un peu jeune pour manier la scie! On pourra voir le très beau vitrail XIXe siècle sur le même thème à l'église Saint-Joseph d'Angers (et tous ceux se rapportant à la Sainte Famille) ou encore celui de l'église Notre-Dame-la-Riche à Tours (XIXe siècle également) où l'on voit une Vierge Marie battant des mains devant les prouesses de son fils !

 
Bas-relief du retable de la chapelle du Rosaire
Bas-relief du retable de la chapelle du Rosaire.
Saint Dominique reçoit le Rosaire.
Vitrail «Jésus au lac de Tibériade»
Vitrail «Jésus au lac de Tibériade».
Détail : le Christ endormi pendant la tempête
Atelier Champigneulle, 1881.
Vitrail «Jésus au lac de Tibériade»
Vitrail «Jésus au lac de Tibériade»
Détail : Pierre rejoint Jésus sur les eaux (Atelier Champigneulle, 1881)
Chapelle rayonnante du Rosaire.
«La Nativité»
«La Nativité»
Chapelle rayonnante Saint-Joseph
(Atelier Lorin à Chartres, 1873).
«««--- Cliquez sur la lancette à gauche pour voir la totalité des vitraux de la chapelle.
LA CHAPELLE RAYONNANTE SAINT-MICHEL
Chapelle rayonnante Saint-Michel
Chapelle rayonnante Saint-Michel.
Cette chapelle est ornée des vitraux de l'histoire de Tobie (Lorin à Chartres, 1873), mais ce ne sont pas vraiment les plus beaux de l'église.
L'archange Saint Michel terrassant le démon
L'archange Saint Michel terrassant le démon.
Elle est due au sculpteur anversois
Modeste Verlender.
(Chapelle rayonnante Saint-Michel).
La nef vue depuis le chœur
La nef et le balcon vus depuis le chœur.
La rose de la façade est ornée de figures géométriques.
La rose de la façade est ornée de figures géométriques

Documentation : «Quadrilobe», revue de l'association pour la connaissance, l'étude et la promotion du patrimoine de la région Picardie, 2007,
article : «l'église Sainte-Anne d'Amiens» d'Isabelle Barbedor.
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