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Page créée en janv. 2012
Vierge à l'Enfant par Jean Pépin de Huy, XIVe siècle

Le très beau musée des Beaux-Arts d'Arras est installé dans les bâtiments conventuels de l'ancienne abbaye Saint-Vaast. Par la beauté de l'architecture de ses galeries du rez-de-chaussée, c'est un musée qui possède un cachet artistique très séduisant. Les premières collections prennent place en 1832 dans une aile de l'abbaye, enrichies bientôt de nombreux dons, puis des découvertes de vestiges médiévaux lors des fouilles entreprises pour la construction de l'église Saint-Nicolas-en-Cité. Malheureusement, Arras souffre énormément des bombardements allemands en 1915. Les objets d'art et archéologiques, les tapisseries sont entièrement détruits. Peintures et sculptures sont gravement endommagées. Le bâtiment doit être reconstruit. Les collections sont patiemment reconstituées pendant l'entre-deux-guerres. Dans les années 1980, les fouilles du site gallo-romain de Baudimont permettent de créer une très belle section archéologique, tandis que des toiles du XIXe siècle sont réexhumées et restaurées.
Au-delà de son histoire tumultueuse, le musée possède des salles d'une hauteur suffisante pour exposer des grands tableaux du XVIIe siècle, notamment ceux de Philippe de Champaigne. Il possède des collections étendues : archéologie, Moyen Âge, peintures du XVIIe et au-delà, sculptures, œuvres de l'École d'Arras, céramiques du nord de la France (porcelaines d'Arras et de Tournai). Un musée à visiter à tout prix si vous passez à Arras.

«Saint François d'Assise recevant les stigmates» par Pierre-Paul Rubens
Grande salle de tableaux Grande Salle de tableaux et de sculptures au premier étage du musée.
Vue d'ensemble depuis la cour d'honneur
Vue d'ensemble depuis la cour d'honneur.
La cour du cloître
La cour du cloître à l'intérieur de l'abbaye Saint-Vaast.
LE REZ-DE-CHAUSSÉE ET LES GALERIES DE L'ABBAYE
Couloir de l'ancienne abbaye
Couloir de l'ancienne abbaye.
Ange dit de Saudemont
Ange dit de Saudemont, vers 1270.
Il proviendrait de l'ancienne
cathédrale d'Arras.
Pichet de grès, milieu du XVIIe siècle
Pichet de grès
milieu XVIIe siècle.
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Sculpture sur grès en gros plan.
Couloir de l'ancienne abbaye
Couloir de l'ancienne abbaye.
Élément de retable «Le Baiser de Judas»
Élément de retable «Le Baiser de Judas»
XVIe siècle, Anvers ?
Ange dit d'Humbert
Ange dit d'Humbert, dernier tiers du XIIIe siècle.
Sculpture sur grès en gros plan
Couloir de l'ancienne abbaye
Couloir de l'ancienne abbaye et ses statues médiévales.
Élément de retable, «Quatre cavaliers»
Élément de retable «Quatre cavaliers».
XVIe siècle, Anvers ?
Descente de croix, fin du XVe siècle
Descente de croix, fin du XVe siècle.
Pays-Bas du Sud, Artois ?
<img src="../../images/P_NordPicardie/Arras/mMuseeBeauxArts/ArrasMBA08.JPG" width="488" height="332" border="1"><br>
Couloir de l'ancienne abbaye avec des œuvres médiévales
«Balthazar» en albâtre
Sculpture «Balthazar» 16e, Albâtre
Provient de l'ancienne cathédrale d'Arras.
«Crucifixion», XIVe siècle
Sculpture «Crucifixion», XVIe siècle
Provenance indéterminée.
France XVIe siècle, «Mise au tombeau»
France XVIe siècle «Mise au tombeau».
Provenance indéterminée, dépôt du musée de Cluny.
Couloir de l'ancienne abbaye
Un couloir de l'ancienne abbaye.
Ces couloirs de l'abbaye constituent le cachet architectural du musée d'Arras.
Salle du rez-de-chaussée
Salle du rez-de-chaussée servant pour les expositions temporaires.
Chapiteaux de la salle du rez-de-chaussée
Chapiteaux de la salle ci-dessus vus en gros plan.
Panneaux «La Légende de la Sainte chandelle»
Panneaux «La Légende de la sainte Chandelle», 1581, Michel Varlet ?
Arras, cathédrale Nicolas-en-Cité.
Vierge à l'Enfant par Jean Pépin de Huy, XIVe siècle
Vierge à l'Enfant par Jean Pépin de Huy, 1329.
Cette statue en marbre provient de la Chartreuse
de Mont-Sainte-Marie à Gosnay.

Le mécénat de Mahaut d'Artois (1268-1329).
La série télévisée des Rois maudits a donné de la comtesse Mahaut, qu'elle soit interprétée par Hélène Duc ou Jeanne Moreau, l'image d'une tueuse. Loin de cet aspect forgé par l'imagination de Maurice Druon, l'Histoire nous révèle une comtesse de sang royal (elle est la petite-nièce de saint Louis), très pieuse, éprise d'arts, et qui a passé trente ans de sa vie à exercer un mécénat bienveillant auprès des établissements religieux d'Artois et de Bourgogne. Fidèle à l'exemple de son père, Robert II d'Artois, elle fit appel aux meilleurs artistes pour décorer ce qu'elle faisait bâtir : un hôpital à Hesdin ; le couvent des Clarisses à Saint-Omer (reconstruction), celui des dominicaines à Arras. Quant aux deux hôpitaux de Gosnay et à l'hôpital Saint-Jacques à Paris, si elle ne les fonda pas, elle les fit profiter de ses largesses.
Les sources nous indiquent que les objets d'art achetés (statuettes d'argent ou d'or, images pieuses brodées de pierres précieuses, calices, bénitiers, encensoirs, vaisselle, reliquaires, etc.) étaient souvent destinés à être donnés, parfois aussi à embellir les chapelles de son comté d'Artois. Mahaut achète beaucoup, offre, mais ne collectionne pas. Pour elle-même, outre quelques bijoux, elle acquiert une vaisselle d'argent ou de vermeil afin de parer sa table et, là comme ailleurs, de tenir son rang.
La comtesse d'Artois aime lire, mais semble ignorer le latin. Elle possédait des romans, des ouvrages sur les coutumes ou la Chronique des rois, et bien sûr des livres religieux. Elle fit aussi réaliser des enluminures et s'intéressa aux tapisseries, dans la confection desquelles la ville d'Arras avait acquis une réputation d'excellence dans toute l'Europe.
Source : L'enfant oublié - Le gisant de Jean de Bourgogne et le mécénat de Mahaut d'Artois en Franche-Comté au XIVe siècle, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon.

Vierge à l'Enfant par Jean Pépin de Huy, XIVe siècle
Cette Vierge à l'Enfant (donnée entière à gauche) a été commandée en 1329
par la comtesse Mahaut d'Artois à l'artiste Jean Pépin de Huy
(qui travailla beaucoup pour elle).
C'est l'une des rares Vierges du XIVe siècle pour lesquelles
nous connaissons à la fois l'année de création, l'auteur et le donateur.
«Le Christ servi par les anges» (verre et plomb)
Verre et plomb : «Le Christ servi par les anges»
Strasbourg, atelier de Peter Hemmel, vers 1470.
Vierge à l'Enfant, XVe siècle
Vierge à l'Enfant, XVe siècle, Flandres.
Couloir de l'ancienne abbaye avec statues et tableaux
Couloir de l'ancienne abbaye avec statues et tableaux.
LE PLAN RELIEF DE LA VILLE D'ARRAS (1716)
Plan de la ville d'Arras
Plan de la ville d'Arras (1716).
Maquette Abbatiale Saint-Vaast vue du chevet
Abbatiale Saint-Vaast vue du chevet.

Le plan relief de 1716. Sous le règne de Louis XIV, Vauban a été un partisan acharné de la consolidation de la frontière nord-est du royaume... quitte à grignoter petit à petit sur les villes libres (qui font aujourd'hui parties intégrantes de la France ou de la Belgique). Il fallait assurer la défense des villes françaises et des autres... une fois qu'elles étaient prises. Arras faisait partie de la deuxième ligne de la ceinture dite «de fer». À cet effet, l'ingénieur-architecte Ladevèze réalisa en 1716 une superbe maquette de la ville destinée aux militaires. Réalisée en bois, carton, papier et soie, elle représente tout le tissu urbain avec une précision extrême, à une échelle d'environ 1/600e. La ville a acheté le plan relief aux Invalides en 1904. Les malheurs d'Arras en 1915 en ont fait disparaître les faubourgs et la citadelle. Une plaque, dans le musée, nous apprend que monsieur Honoré Bernard (1922-2007), docteur ès lettres et historien, a consacré trente ans de sa vie à étudier et restaurer le plan relief.

Le plan revêt un intérêt historique considérable. Compte tenu des destructions de la Révolution et de la première guerre mondiale, aucune église d'avant le XIXe siècle ne subsiste aujourd'hui. La cathédrale Saint-Vaast, les églises Saint-Nicolas en Cité, Saint-Jean-Baptiste et Notre-Dame des Ardents sont toutes du XIXe siècle. Le plan montre l'impressionnant tissu religieux d'antan : l'ancienne cathédrale de la ville, le centre de la Cité autour de l'abbaye Saint-Vaast, les places, le beffroi, l'enchevêtrement des maisons et des ruelles, et la multitude de bâtiments ecclésiastiques (couvents de jésuites, d'oratoriens, de sœurs bénédictines, etc.) qui tapissaient la ville. Ces bâtiments ont pratiquement tous été détruits à la Révolution.
Source : Le musée des Beaux-Arts d'Arras, Fondation Paribas - Ville d'Arras - Réunion des Musées Nationaux.

La Place des Héros
La Place des Héros avec l'hôtel de ville et la chapelle des Ardents (en sombre au centre).
Vue générale de la ville
Vue générale de la ville d'Arras.
On ne peut qu'être frappé par le nombre impressionnant d'édifices religieux :
cathédrale et églises (collégiales, abbatiales, paroissiales).
Cathédrale Notre-Dame en Cité
Cathédrale Notre-Dame en Cité.
L'abbatiale Saint-Vaast
L'abbatiale Saint-Vaast.
LES PREMIER ET SECOND ÉTAGES
Le grand escalier de l'ancienne abbaye Saint-Vaast
Le grand escalier de l'ancienne abbaye Saint-Vaast.
Huile sur toile «Intérieur d'église»
ne salle du musée
Une salle du musée avec tableaux et cheminée.
Plaque de cheminée portant armoiries
Salle avec tableaux et cheminée.
Plaque de cheminée portant armoiries.

«««--- À GAUCHE
«Intérieur d'église» d'Eugène Balan (1809-1858).
Huile sur toile 1904.
Cabinet, Italie
Cabinet, Italie XVIIe siècle.
Ébène, ivoire, écaille.
«Les envoyés du calife Harun-al-Rashid apportant des présents à Charlemagne»
«Les envoyés du calife Harun-al-Rashid apportant des présents à Charlemagne» de Jacob Jordaens (1593-1678).
Carton de tapisserie, gouache sur carton.
«Portrait de madame la Comtesse de Montesquiou»
«Portrait de madame la Comtesse de Montesquiou» seconde femme du gouverneur d'Arras.
Peinture de Nicolas de Largillière (1656-1746).
C'est l'une des deux toiles qui restent du premier musée, celui de la période révolutionnaire.
Le grand escalier et sa galerie de portraits
Le grand escalier et sa galerie de portraits.
«Intérieur de l'église des Jésuites d'Anvers»
«Intérieur de l'église des Jésuites d'Anvers» de Jacob Peeters (actif de 1675 à 1697).
La salle des Mays
La salle des Mays.
«L'Annonciation» de Charles Poerson
«L'Annonciation» de Charles Poerson (1609-1667).
Huile sur toile (1651-1652).
«La Nativité de la Vierge» de Philippe de Champaigne
«La Nativité de la Vierge» de Philippe de Champaigne (1602-1674), 1638.

La salle des Mays. Au XVe siècle, la confrérie des orfèvres parisiens faisait chaque année, au premier mai, un don à la Vierge en la cathédrale de Paris. L'édifice en était embelli. En 1630, elle demanda à offrir annuellement un grand tableau illustrant un acte des apôtres. C'est là l'origine des «mays» Il y en eut soixante-seize de 1630 à 1707 (aucun en 1683 et 1684) . Après quoi, faute de place, on abandonna la coutume. À la Révolution, les toiles furent dispersées. On en a retrouvé quarante-cinq. Quatorze sont à Arras. Le musée en expose sept dans un parcours chronologique retraçant la grande peinture religieuse du XVIIe siècle. On donne dans cette page «La Nativité de la Vierge» de Philippe de Champaigne et «L'Annonciation» de Charles Poerson.

Une salle
Une salle avec une série de petits tableaux.
«La prière de Gédéon» de Jacob Jordaens
«La prière de Gédéon» de Jacob Jordaens (1593-1678)
Carton de tapisserie, gouache sur carton.
Grande salle au premier étage
Grande salle au premier étage.
«Le spectacle de la folie humaine» d'Auguste Glaize
«Le spectacle de la folie humaine» d'Auguste Glaize (1807-1893).
Huile sur toile, 1872.
«L'Entrée du Christ à Jérusalem» de Nicolas de Largillière
«L'Entrée du Christ à Jérusalem» de Nicolas de Largillière (1656-1746).
«Le lévite d'Éphraïm» d'Auguste Couder
«Le Lévite d'Éphaïm» d'Auguste Couder (1790-1873)
Huile sur toile, 1817.
«Saint François d'Assise recevant les stigmates» par Pierre-Paul Rubens
«Saint François d'Assise recevant les stigmates» vers 1610-1615
de Pierre-Paul Rubens (1577-1640).
«Saint François d'Assise recevant les stigmates» par Pierre-Paul Rubens
«Saint François d'Assise recevant les stigmates», détail.

François d'Assise semble plongé dans une extase sereine devant sa vision et subit l'imposition des stigmates d'une manière assez stoïque. On pourra voir une expression des
yeux beaucoup plus extatique dans le tableau de Camille
Corot «Saint Jérôme dans le désert» que le peintre
offrit à l'église Saint-Nicolas-Saint-Marc de
Ville-d'Avray en 1849.
«L'Amour suppliant Vénus de pardonner à Psyché», détail
«L'Amour suppliant Vénus de pardonner à Psyché» de Rouget Georges, détail Vénus.
«Matinado» de Félix Charpentier
Grande salle de sculptures
«Matinado» de Félix Charpentier (1858-1924), marbre.
«L'Amour suppliant Vénus de pardonner à Psyché»
«L'Amour suppliant Vénus de pardonner à Psyché» de Rouget Georges (1784-1869) Toile exposée au Salon de 1827.
Sculpture «Diane» de René Fremin Grande salle de tableaux et de sculpture
Grande salle de tableaux et de sculpture.

«««--- À GAUCHE
Sculpture «Diane», 1717 de René Fremin (1672-1744).

À DROITE ---»»»
«Aspasie» de Marie-Geneviève Bouliar (1772-1819), partie centrale.
«Aspasie» de Marie-Geneviève Bouliar
«Suzanne au bains» de Frans van Miéris
«Suzanne au bain» de Frans van Mieris (1635-1681).
«L'abbaye du Mont-Saint-Éloi»
«L'abbaye du Mont-Saint-Éloi»
Xavier-Joseph Dourlens-Aubron (1826-1888).
«L'Enlèvement d'Hélène (fragment)»
«L'Enlèvement d'Hélène (fragment)»
du Baron Antoine-Jean Gros (1771-1835).
«La Bénédiction des blés» de Jules Breton
«La Bénédiction des blés» de Jules Breton (1827-1906).
«L'ancien rivage à Arras» de Charles Desavary
«L'ancien rivage à Arras» de Charles Desavary (1837-1885)
Huile sur toile, 1875 - École d'Arras.
«La Grand'Place d'Arras un jour de marché» de Charles Desavary
«La Grand'Place d'Arras un jour de marché» de Charles Desavary (1837-1885).
Huile sur toile, 1878 - École d'Arras.
La salle des céramiques
La salle des céramiques.

Couloir du premier étage
Couloir du premier étage.
La disposition des toiles sur des panneaux de bois placés en V est fort originale.

L'École d'Arras. En France, la première école de paysages est celle de Barbizon. Celle d'Arras s'en est inspirée. Tout commence par une rencontre, à Paris, entre Camille Corot (1796-1875) et Constant Dutilleux (1807-1865), professeur de dessin à Arras. Une amitié est née. Séjournant souvent chez Dutilleux, puis chez son gendre, Charles Desavary, Corot va être l'inspirateur de l'école d'Arras. Des jeunes peintres de la région vont bénéficier de la gentillesse et des conseils précieux du maître. Dutilleux, lui-même, se met à la peinture de paysages et s'essaie à une peinture claire et réaliste. Enrichi par ses passages à Barbizon, il forme de nombreux artistes à ces principes nouveaux. Ainsi Désiré Dubois, Xavier Doulens ou Jules Thépaut. Quant à Charles Desavary (1837-1885), il excellera dans la description des vies urbaines, notamment celle d'Arras (voir ci-contre). L'école d'Arras se terminera avec Gustave Colin (1828-1910) qui partira au Pays basque et finira par donner à ses paysages une touche quasiment impressionniste.
Source : Le musée des Beaux-Arts d'Arras, Fond. Paribas et RMN.

Porcelaine de Tournai
Porcelaine de Tournai, entre 1775 et 1800
Assiette plate au décor aux oiseaux de Buffon, porcelaine tendre.

Porcelaines d'Arras et de Tournai. Dans le Hainault, une manufacture de porcelaine fut créée en 1750, deux ans après le traité d'Aix-la-Chapelle qui conclut la guerre de Succession d'Autriche. Tournai est alors détaché du royaume de France. Conséquence : la manufacture peut utiliser les décors à l'or, réservés - en France - à la seule manufacture royale (Vincennes, puis Sèvres à partir de 1756). La porcelaine de Tournai fut rapidement luxueuse, s'inspirant des créations françaises et saxonnes, et bénéficia de l'exclusivité de la production pour tous les Pays-Bas autrichiens.
En 1770, quatre demoiselles créent une manufacture à Arras. À force de ténacité et sans doute aussi grâce au savoir-faire de quelques transfuges de Tournai, celle-ci produit de la vaisselle de table en porcelaine tendre, ornée de dessins au bleu de cobalt. S'inspirant des créations de la concurrence, elle fonctionnera vingt ans - sans soutien politique ni protection. Les quatre demoiselles, très âgées, fermeront l'établissement en 1790, bénéfices en poche, laissant l'exemple d'une entreprise du XVIIIe siècle tenue par quatre femmes dynamiques. Source : Le musée des Beaux-Arts d'Arras.

Porcelaine d'Arras
Porcelaine d'Arras.
Porcelaine de Tournai
Porcelaine de Tournai.

Documentation : «Le Musée des Beaux-Arts d'Arras» édité par la Fondation Paribas et la Réunion des Musées nationaux. ISBN : 2-7118-3774-2
«L'enfant oublié - Le gisant de Jean de Bourgogne et le mécénat de Mahaut d'Artois en Franche-Comté au XIVe siècle», Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon. ISBN : 2-905193-29-8
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