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Page créée en 2011
Vitrail «La Décollation de saint Jean-Baptiste», détail (Mauméjean)

Une première église fut construite au XIIe siècle sur le bastion Saint-Nicolas. Démolie en 1564, elle fut reconstruite à l'emplacement de l'église actuelle sous le vocable de Saint-Nicolas-des-Fossés. Transformée en temple de la Raison, c'est la seule qui passa le cap de la Révolution, toutes les autres églises d'Arras furent rasées.
En 1803, elle devint cathédrale provisoire sous l'appellation de Saint-Jean-Baptiste et le resta jusqu'en 1833 quand l'évêque reprit possession de la cathédrale Saint-Vaast, enfin achevée. L'église redevint paroissiale et garda son vocable.
En 1915, le bâtiment est bombardé ; un incendie se déclare ; deux pompiers meurent en luttant contre les flammes. Ils ont donné leurs noms à la rue qui dessert l'église. L'édifice est reconstruit par les architectes Mazet et Mulard en style néogothique, puis consacré en 1927. C'est l'église que l'on voit aujourd'hui.
À part la Descente de croix de Rubens, elle possède un retable du XVIIe siècle intéressant : celui de l'ancienne chapelle des Ardents qui se trouvait place des Héros et qui a été détruite en 1792 par mesure de sécurité. Saint-Jean-Baptiste vaut également la visite pour ses très beaux vitraux : ceux de l'atelier parisien Mauméjean qui datent des années 1920 et 1930 et les superbes vitraux stylisés des années 1950, notamment ceux des symboles des quatre évangélistes.

Vue d'ensemble de l'église Saint-Jean-Baptiste
Vue d'ensemble de la nef de l'église Saint-Jean-Baptiste d'Arras.
La façade néogothique
La façade néogothique.
Statue de saint Jean-Baptiste sur la façade
Statue de saint Jean-Baptiste sur la façade.
Une entrée sur le côté nord
Une entrée «néogothique» sur le côté nord.
Le côté nord de l'église
Le côté nord donne sur un parking ombragé.
Le côté sud est inaccessible.
Détail d'un vitrail
Détail d'un vitrail dans la nef.
«Celui qui croit en Moi, fût-il mort, vivra»
Le clocher
Le clocher
Il rappelle les beffrois de la région.
La nef et le bas-côté sud
La nef et le bas-côté sud avec la chaire à prêcher.
Pierre tombale de P. Boucquel
Pierre tombale de P. Boucquel
(XVIIe siècle).

1915, Arras sous les bombes. Arras est une ville qui a beaucoup souffert durant la première guerre mondiale. Alain Nolibos écrit dans son excellent ouvrage «Arras, de Nemetacum à la Communauté urbaine» : «Sauvée à l'automne 1914, la ville forme un saillant très exposé et bombardé chaque jour. (...) Les Allemands envoient sur la ville des obus de gros calibre. L'un d'eux fait plusieurs victimes dans le sous-sol de l'ambulance du Saint-Sacrement, un autre tue 18 personnes dans l'établissement des sourds-muets. Le 26 juin 1915, un obus de 420 éventre la cathédrale. Du 5 au 10 juillet, le palais Saint-Vaast et la cathédrale sont en flammes. Les archives, la bibliothèque, le musée brûlent et on s'efforce de sauver les pièces les plus précieuses. Le 10 juillet, le bombardement de la cathédrale reprend : le portail Méaulens s'écroule et obstrue la rue Méaulens d'une montagne de décombres. Ce même jour voit la destruction de

Arras «Arras, de Nemetacum à la Communauté urbaine» d'Alain Nolibos, édité par La Voix du Nord, Lille.

l'église Saint-Jean-Baptiste où périssent l'adjudant Wacquez et le sapeur Glasson. Les bombardements de mai-juillet 1915 font à Arras 175 morts et 350 blessés (...).
Arras est déjà célébrée «ville martyre» à l'égale de Reims, depuis la destruction de l'hôtel de ville et du beffroi. Le sujet popularisé par la presse arrageoise (L'Avenir, La Croix d'Arras, Le Courrier du Pas-de-Calais) est repris par la grande presse nationale et internationale. L'actualité des batailles d'Artois en 1915 met à nouveau le projecteur sur la ville bombardée, sur la ville sinistrée, parfois comparée à Messine détruite par un tremblement de terre en 1908 ou même à Pompéi! Les articles se multiplient, évoquent la vision des ruines, la population héroïque sous les obus, la vie souterraine dans les caves. Les plus grands journaux nationaux (L'Illustration, Le Temps, Le Petit Parisien, Le Journal, L'Écho de Paris, La Croix de Paris) et d'illustres plumes, telles celles d'Albert Londres et Maurice Barrès, rivalisent dans l'héroïsation mais aussi dans les sombres tableaux de la cité martyre.»

Élévations nord et chapelle latéraleCliquez ici pour afficher le vitrail en gros planCliquez ici pour afficher le vitrail en gros plan
Élévations nord et chapelle latérale.
On voit que, à la place du triforium, les architectes ont construit une large tribune.
La chaire à prêcherCliquez ici pour afficher le vitrail en gros plan
La chaire à prêcher.
La nef et ses voûtes néogothiques
La nef et ses belles voûtes
néogothiques.
chapelle latérale nord et son bas-relief
Chapelle latérale nord avec bas-relief.
Il représente la parution de Jésus devant Pilate (qui se lave les mains...)
Statue de Padre Pio
Statue de Padre Pio.
Il est rare de trouver une statue de Padre Pio dans une église car il est toujours sujet à controverses,
ses stigmates ayant été regardés par certains
comme le fruit d'une supercherie.
Bas-côté nordCliquez ici pour afficher le vitrail en gros plan
Le bas-côté nord avec le tableau de Rubens vu depuis la croisée du transept.
Vitrail «La Décollation de saint Jean-Baptiste»
Vitrail «La Décollation de saint Jean-Baptiste» (Atelier Mauméjean)
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«La Descente de croix» de Pierre-Paul Rubens
Tableau «La Descente de croix» de Pierre-Paul Rubens (fin des années 1610). Cliquez sur l'image pour l'afficher en gros plan.
Vitrail «Saint Jean-Baptiste prêchant», détail
Vitrail «Saint Jean-Baptiste prêchant» (Atelier Mauméjean).
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Groupe sculpté «Le Baptême du Christ», XIXe siècle
Groupe sculpté «Le Baptême du Christ» (milieu du XIXe siècle)
(Les personnages sont en taille réelle.)
Vitrail «Saint Jean-Baptiste prêchant», détail
Vitrail «Saint Jean-Baptiste prêchant» (atelier Mauméjean)
Détail.
Le bas-côté sud
Le bas-côté sud.
On y remarque une suite de chapelles avec bas-reliefs qui marquent les étapes du Chemin de croix.
Groupe sculpté «Le Baptême du Christ», Le visage de Jésus
Groupe sculpté «Le Baptême du Christ»
Le visage de Jésus.
Groupe sculpté «Le Baptême du Christ», Le visage de Jean-Baptiste
Groupe sculpté «Le Baptême du Christ»
Le visage de Jean-Baptiste.
Vitrail «La Décollation de saint Jean-Baptiste»
Vitrail «La Décollation de saint Jean-Baptiste» Détail.
IXe station du Chemin de croix
IXe station du Chemin de croix dans le bas-côté sud (artiste inconnu)
«Jésus tombe pour la troisième fois».
XIIIe station du Chemin de croix
XIIIe station du Chemin de croix dans le bas-côté sud (artiste inconnu)
«Jésus est descendu de la croix».
Le chœur de l'église Saint-Jean-Baptiste
Le chœur de l'église Saint-Jean-Baptiste.
Derrière le chœur, on peut voir une fresque de 1928 due au peintre arrageois Charles Hollart. Elle représente le baptême du Christ.
L'Homme de l'évangéliste saint Matthieu
Vitrail moderne (Max Ingrand ?)
L'Homme de l'évangéliste saint Matthieu.
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Le Taureau de l'évangéliste saint Luc
Vitrail moderne (Max Ingrand ?)
Le taureau de l'évangéliste saint Luc.
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Statue du Sacré-Cœur
Statue du Sacré-Cœur dans le chœur.
Derrière, la fresque de Charles Hollart.
Chapelle absidiale sud Saint-Joseph
Chapelle absidiale sud Saint-Joseph.
L'autel et la statue de saint Joseph sont de l'artiste J. Déchin.
L'Aigle de l'évangéliste saint Jean
Vitrail moderne (Max Ingrand ?)
L'Aigle de l'évangéliste saint Jean.
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Le Lion l'évangéliste saint Marc
Vitrail moderne (Max Ingrand ?)
Le lion de l'évangéliste saint Marc.
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Vitrail de la chapelle absidiale droite St-Joseph
Vitrail de la chapelle absidiale droite St-Joseph «La Mort de saint Joseph» (Atelier Mauméjean)
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Le bas-côté sud
Le bas-côté sud.
Au fond, la chapelle Saint-Joseph dans l'absidiole.
Vitrail dans la chapelle Saint-Joseph
Vitrail dans la chapelle Saint-Joseph.
Détail de la partie centrale.
L'Homme de l'évangéliste saint Matthieu, détail
Vitrail «L'homme de l'évangéliste saint Matthieu», détail.
Vue de la nef
Vue de la nef depuis le bas-côté sud, vers l'entrée.
Vitrail moderne «Vous mourrez de mort»
Vitrail : «Vous mourrez de mort».
Il rappelle le style de Max Ingrand.
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La chapelle de la Vierge dans l'absidiole nord
La chapelle de la Vierge dans l'absidiole nord
et son retable du XVIIe siècle dédié
à Notre Dame des Ardents.
Vitrail de la chapelle de la Vierge
Vitrail de la chapelle de la Vierge
«L'Assomption» (Atelier Mauméjean).
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Retable XVIIe siècle de la chapelle de la Vierge
Le retable XVIIe siècle de la chapelle de la Vierge provient
de l'ancienne chapelle des Ardents située sur la Place des Héros
(édifiée en 1648 et détruite en 1792 pour des raisons de sécurité).
Notre Dame des Ardents (XIVe siècle)
Chapelle de la Vierge
Notre Dame des Ardents (XIVe siècle).
Elle tient le cierge miraculeux dans la main droite.
Vitrail de la chapelle de la Vierge, détail
Vitrail de la chapelle de la Vierge (Atelier Mauméjean)
Détail de la partie centrale.
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Bas-côté nord et chapelle de la Vierge
Bas-côté nord et chapelle de la Vierge.
Le Lion l'évangéliste saint Marc
Vitrail : Le Lion de l'évangéliste saint Marc.
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Le Taureau de l'évangéliste saint Luc
Vitrail : Le Taureau de l'évangéliste saint Luc.
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XIIIe station du Chemin de croix, détail du bas-relief
XIIIe station du Chemin de croix dans le bas-côté sud (artiste inconnu).
Bas-relief : «Jésus est descendu de la croix».
Vitrail de la façade consacré à sainte Cécile
Vitrail de la façade consacré à sainte Cécile (détail)
Œuvre de Tambouret sur un carton de Charles Hollart (1934).

À DROITE ---»»»
Orgue de Tribune et vitrail de la façade consacré à sainte Cécile.
Vitrail moderne «Celui qui croit en moi, fût-il mort, vivra»
Vitrail des années 1950 de Max Ingrand (?)
«Celui qui croit en Moi, fût-il mort, vivra»
Cliquez sur l'image pour afficher le vitrail en gros plan.
Vitrail de la chapelle de la Vierge, détail
Vitrail Chapelle de la Vierge
Détail : La Vierge.
(Atelier Mauméjean)
Vitrail dans la chapelle absidiale Saint-Joseph, détail
Vitrail
Chapelle absidiale Saint-Joseph Détail : Les anges (Mauméjean)
Orgue de Tribune et vitrail de la façade
La nef vue depuis le transept nord
La nef vue depuis le transept nord.

Documentation : Brochure «Saint-Jean-Baptiste» disponible dans l'église
+ «Arras, de Nemetacum à la Communauté urbaine», Alain Nolibos, édité par la Voix du Nord, ISBN : 2-84393-071-5
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