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Page créée en oct. 2016
Marie Salomé dans le vitrail de l'Arbre de sainte Anne (XVIe siècle)

Le temple Saint-Éloi n'est pas l'édifice historique le plus visité de Rouen car, hormis pour les offices religieux ou les journées du patrimoine, il est toujours fermé. Et son aspect extérieur, qui n'a pas été restauré, n'est pas des plus accrocheurs. Pourtant son architecture revêt un intérêt certain et deux verrières Renaissance y subsistent.
L'emplacement où se trouve le temple Saint-Éloi était à l'origine une île au milieu de la rivière. Une petite chapelle s'y dressait. Cette île fut rattachée à la terre ferme à l'époque des premiers ducs de Normandie (Xe siècle). Au XIIIe, une église remplaça la chapelle. On ne sait pas à quoi elle ressemblait, ni dans quel état elle se trouvait quand la décision fut prise, au début du XVIe siècle, d'en construire une nouvelle. On ignore d'ailleurs qui en a dessiné les plans. Cette construction commença par l'est, c'est-à-dire par le chevet et les deux travées adjacentes. En 1562, ce qui avait été bâti fut mis à sac par les huguenots. Néanmoins, en 1576, la construction reprit. La tour (qui n'est pas d'une grande beauté) date de la fin du XVIe siècle, tout comme la rose, assez sobre, au-dessus du portail principal. Le clocher en charpente qui surmonte la tour date du XVIIe siècle.
Au XVIe siècle, l'église possédait un style intérieur gothique. Il fut transformé en baroque au début du XVIIIe par l'architecte Martinet. À la Révolution, Saint-Éloi compta au nombre des treize paroisses conservées à Rouen. En 1791, elle fut fermée, puis transformée en magasin à fourrage et, en 1793, en fabrique de plombs de chasse.
En 1803, Bonaparte, premier Consul, attribue l'édifice au culte réformé. Une fois réparés les dommages subis lors de la seconde guerre mondiale, le temple fut rendu au culte en 1950. En 1964, on retrouva fortuitement un puits devant l'autel. Il était comblé de morceaux de statues cassées par les huguenots en 1562. Reconstitués, certains spécimens se trouvent aujourd'hui au musée des Antiquités de Rouen. À voir aussi l'intéressant buffet d'orgue du XVIIIe siècle.
Pour ceux qui aiment les vitraux, l'intérêt du temple Saint-Éloi réside dans les deux belles verrières du chœur, datées du XVIe siècle. La baie centrale (murée au XVIIIe pour accueillir une gloire) recevait une Crucifixion. Elle est aujourd'hui installée à l'église Saint-Nicaise, à Rouen. Cette page donne un très large aperçu des deux verrières en place.

La Vierge à l'Enfant dans le vitrail de la Passion (XVIe siècle)
Vue d'ensemble de la nef et du chœur du temple Saint-Éloi
Vue d'ensemble de la nef et du chœur du temple Saint-Éloi.
Vue d'ensemble du temple Saint-Éloi. Ici, le côté sud
Vue d'ensemble du temple Saint-Éloi. Ici, le côté sud.
Il est dommage que l'extérieur du temple n'ait pas fait l'objet d'une restauration.
Le chevet et le clocher occidental (qui date de la fin du XVIe siècle)
Le chevet et le clocher occidental (qui date de la fin du XVIe siècle).
Plan du temple Saint-Éloi
Plan du temple Saint-Éloi.
À DROITE ---»»»
La rose du portail occidental date de la fin du XVIe siècle (vers 1579-1580). Ses lignes sont assez sobres.
Voir les roses des transepts nord et sud de la cathédrale Notre-Dame à Rouen.
Le portail occidental en style gothique flamboyant.
Le portail occidental en style gothique flamboyant.
La rose du portail occidental date de la fin du XVIe siècle
LA NEF ET L'ARCHITECTURE INTÉRIEURE DU TEMPLE SAINT-ÉLOI
La nef et l'orgue de tribune vus du chœur
La nef et l'orgue de tribune vus du chœur
Élévations dans la nef
Élévations dans la nef.
Ici, le côté nord et ses hautes fenêtres. Au premier plan, les piliers du bas-côté sud.
Frise à thème floral qui habille la corniche séparant les deux niveaux de l'élévation.
Frise à thème floral qui habille la corniche séparant les deux niveaux de l'élévation (XVIe siècle).
Le bas-côté sud vu de l'avant-nef.
Le bas-côté sud vu de l'avant-nef.
Les trois travées proches du chœur furent voûtées d'arêtes.
On y ajouta plus tard de belles clés pendantes. Leur mauvais état les a fait presque toutes supprimer au XIXe siècle.

Les vitraux du temple Saint-Éloi. À l'heure actuelle, Saint-Éloi ne possède que deux verrières Renaissance. Certaines grandes fenêtres ont reçu des verrières modernes en verre cathédrale, ornées d'une bordure assez simple, à thème floral. L'article du Corpus Vitrearum sur l'église Saint-Éloi n'est guère prolixe sur l'existence d'anciens vitraux Renaissance, au moins dans les bas-côtés. Parce que les sources manquent. Le Corpus se contente d'énumérer une liste de peintres verriers ayant œuvré pour l'église au cours des XVIe et XVIIe siècles (pour la création?) et du XVIIIe siècle (pour la restauration?). Citons : Guillaume le Vieil, Jérôme et Roger Bezoche, et Jean Pinchon (auteur de verrières posées en 1618).
La baie 101 (vitrail de la Passion, voir ci-dessous) comprenait, en partie inférieure, l'illustration du miracle des Billettes (aussi appelée la Légende du Juif et de l'Hostie). Un autre vitrail, au-dessus de la sacristie, illustrait le repas chez Simon. Ces deux œuvres sont exposées au musée des Antiquités de Rouen depuis 1835. Enfin, plus important, la baie centrale du chœur recevait une Crucifixion, peinte vers 1540. Après la Révolution, on installa dans le chœur de Saint-Éloi la gloire de l'église Saint-Étienne des Tonneliers. Il fallut murer la baie centrale. La Crucifixion fut mise en caisse dans un entrepôt de la cathédrale Notre-Dame. En 1835, sortie des caisses, elle fut exposée, à son tour, au musée des Antiquités. Enfin, en 1938, on la remonta dans la baie axiale de l'église Saint-Nicaise à Rouen, église qui était alors l'objet d'une vaste restauration après l'incendie qui la frappa en 1934.
Le Corpus nous apprend encore que, entre 1860 et 1869, une vaste restauration des vitraux est entreprise. Combien restait-il de vitraux Renaissance à cette époque? Mystère. En 1918, lors de l'offensive allemande, les verrières sont déposées par prudence. Elles le sont à nouveau en 1940, et entreposées au donjon de Niort. Après avoir été restaurées par l'atelier Gruber, elles sont réinstallées dans le chœur de Saint-Éloi.
Source : Corpus Vitrearum, Les vitraux de Haute-Normandie, Éditions du Patrimoine, 2001.

Angelots dans la nuée (stuc)
Angelots dans la nuée (stuc)
Décoration baroque du XVIIIe siècle sur l'absidiole sud.
Vitrail de la Passion (baie 101)
VITRAIL DE LA PASSION (baie 101)
Première moitié du XVIe siècle.
Clé pendante gothique ornant la baie axiale murée
Clé pendante gothique ornant la baie axiale murée
(XVIe siècle).

Architecture. Une chose frappe en rentrant dans l'église : ce sont les piliers cannelés. On se croirait presque dans un temple grec. Cet ornement n'est pas du XVIe siècle, mais du XVIIIe, quand l'architecte Martinet entreprit de transformer le style gothique de l'église en style baroque.
La nef est scandée de ces piliers à cannelures, reliés par des arcs brisés. L'ensemble soutient la rangée des grandes fenêtres du second niveau. Le concepteur du XVIe siècle a choisi de séparer nettement les deux niveaux de l'élévation en ajoutant, sur tout le long de la paroi, une corniche ornée d'une frise à thème floral. Cette corniche interrompt les fines colonnettes engagées qui montent depuis le chapiteau jusqu'à la retombée des voûtes. Tout cela est gothique. Il faut bien le reconnaître : en parcourant du regard la voûte, puis les colonnettes entre les grandes fenêtres, enfin la corniche et les arcs brisés, la présence de colonnes cannelées choque. Pour les habitués de l'art gothique et de l'art roman, cette association n'est pas logique. On s'attendrait plutôt à trouver des piles fasciculées.

Chapiteau à thème floral sur les piliers.
Chapiteau à thème floral sur les piliers.
Au début du XVIIIe siècle, les absidioles furent recouvertes de marbre
Au début du XVIIIe siècle, les absidioles furent recouvertes
de plaques de marbre dans le goût baroque.
Ici, l'absidiole sud.
La voûte du temple Saint-Éloi.
La voûte du temple Saint-Éloi.
Clé pendante gothique ornant les grandes fenêtres (XVIe  siècle).
Clé pendante gothique ornant les grandes fenêtres (XVIe siècle).
La plupart de ces clés ont été supprimées au XIXe siècle,
parce que jugées en trop mauvais état.
Clé pendante gothique ornant les grandes fenêtres
Clé pendante gothique ornant les grandes fenêtres,
(ici la baie nord du chœur), XVIe siècle.
Le chœur et la gloire de Saint-Éloi
Le chœur et la gloire de Saint-Éloi
La gloire, installée après la Révolution, vient de l'église Saint-Étienne des Tonneliers.
Le vitrail de la Crucifixion (baie centrale) est maintenant à l'église Saint-Nicaise à Rouen.
Vitrail de la Passion, rangée du bas
VITRAIL DE LA PASSION, rangée du bas
La Vierge est entourée de deux couples de donateurs, d'un roi et d'un prêtre.
Clé de voûte gothique au-dessus du chœur.
Clé de voûte gothique au-dessus du chœur.
Clé de voûte gothique au-dessus du chœur.
Clé de voûte gothique au-dessus du chœur.

Les Funérailles de saint Éloi
«Les Funérailles de saint Éloi»
Bas-relief en marbre du XVIIIe siècle, dans le soubassement de l'autel.
Ce bas-relief fut dégagé de dessous l'autel en 1945.

Les angelots dans la gloire du chœur.
Les angelots dans la gloire du chœur.
Le calice (1er quart du XVIe siècle) dans le Vitrail de la Passion
Le calice (1er quart du XVIe siècle) dans le VITRAIL DE LA PASSION.
On remarquera le Calvaire «incrusté» dans l'Eucharistie.

Le vitrail de la Passion (baie 101). C'est un vitrail composite, sans thème général. On y trouve plusieurs éléments de verrières, les personnages ne sont d'ailleurs pas tous à la même échelle. L'ensemble remonte toutefois aux années 1530-1550.
Une belle Vierge à l'Enfant (donnée plus bas en gros plan) occupe le centre de la première rangée. Derrière la Vierge se trouve, à droite et à gauche, deux éléments d'architecture totalement différents et quelque peu énigmatiques. Celui de gauche ressemble presque à un palais moderne, celui de droite à un château façon Walt Disney. À la Vierge sont ajoutés des donateurs, un roi et un prêtre. Élément à ne pas manquer dans le calice au-dessus de la Vierge : l'Eucharistie contient un surprenant Calvaire (donné ci-contre).
Dans la rangée du milieu, saint Pierre (à la tête très restaurée) trône entre un saint évêque non identifié et saint Jean-Baptiste (dont les têtes sont aussi restaurées). La robe du saint évêque montre un magnifique travail au jaune d'argent (voir plus bas). Enfin, la rangée supérieure illustre une flagellation : Jésus, au centre, est fouetté par deux bourreaux, dont l'un tourne le dos, montrant sa tunique rouge. Jésus est présenté dans un portique ouvert, enrichi, au dernier plan, d'un paysage décoré de fabriques. Au-dessus se tiennent deux petites figures : un magistrat et un grand-prêtre, datées aux alentours de 1550.
Dans le tympan, Jésus enfant se dresse sur un globe terrestre (1540-1550), entouré d'un ange adorateur et d'un ange trompettiste (vers 1530).
Source : Corpus Vitrearum, Les vitraux de Haute-Normandie, Éditions du Patrimoine, 2001.

Vitrail de la Passion, la Vierge et l'Enfant
VITRAIL DE LA PASSION, la Vierge et l'Enfant
sur un fond architectural associant deux édifices bien différents et assez énigmatiques.
Un ange adorateur dans la gloire du chœur Vitrail de la Passion
VITRAIL DE LA PASSION
Les donateurs à droite de la Vierge,
(fin du XVe siècle, début du XVIe, restauré, notamment les têtes).
«««--- Un ange adorateur dans la gloire du chœur.
Vitrail de la Passion
VITRAIL DE LA PASSION
Rangée n°2 : un saint évêque, saint Pierre et saint Jean-Baptiste, vers 1530 (têtes refaites).
On remarquera de belles arcades Renaissance à l'arrière-plan.
À DROITE ---»»»
VITRAIL DE LA PASSION, décoration au jaune d'argent sur la robe du saint évêque. (vers 1530)
Vitrail de la Passion
VITRAIL DE LA PASSION
Rangée du haut : le magistrat (vers 1550)

À DROITE ---»»»
Un ange adorateur dans la gloire du chœur.
Un ange adorateur dans la gloire du chœur
Vitrail de la Passion
VITRAIL DE LA PASSION
Le prêtre à droite de la Vierge (vers 1550).
Il est représenté sur un fond de damas blanc.
Vitrail de la Passion
VITRAIL DE LA PASSION
Les donateurs à gauche de la Vierge
(fin du XVe siècle, début du XVIe, restauré, notamment les têtes).
Vitrail de la Passion
Vitrail de la Passion, La Flagellation (1540–1550)
Vitrail de la Passion
VITRAIL DE LA PASSION
La Flagellation, détail (1540-1550)
À l'arrière-plan, un paysage décoré de fabriques.
«««--- VITRAIL DE LA PASSION, La Flagellation (1540-1550)
Vitrail de la Passion
VITRAIL DE LA PASSION
Le tympan : Jésus enfant, debout sur le globe du monde (1540-1550) entouré de deux anges.

Le vitrail de l'Arbre de sainte Anne (baie 102). Ce vitrail répond à une cohérence générale (l'arbre de la descendance de sainte Anne), mais il est grêlé de nombreux bouche-trous qui le rendent par endroits illisible. L'ensemble de la verrière est daté du 2e tiers du XVIe siècle.
Dans la rangée du bas, sainte Anne est assise sur un trône Renaissance, surmonté d'un baldaquin. À ses pieds se tient une petite Marie enfant (sur la gauche), pratiquement méconnaissable. Elle est entourée des deux demi-sœurs de la Vierge : Marie Salomé et Marie Cléophas (voir plus bas). Cette dernière est étrangement coiffée de la tête de saint Jacques le Majeur. Ce qu'on peut lire aussi comme un saint Jacques le Majeur habillé en femme (!) Au-dessus d'Anne, comme pour les Arbres de Jessé, des branches se déploient pour soutenir la descendance de la sainte. À gauche, les deux fils de Marie Salomé, Jacques le Majeur (sans tête), au-dessus saint Jean l'Évangéliste (avec une tête interpolée). À droite, on trouve les quatre fils de Marie Cléophas : saint Simon et saint Joseph le Juste, en bas (têtes manquantes) ; saint Jacques le Mineur et saint Jude (fragments manquants remplacés des bouche-trous), au-dessus. Au centre du vitrail, un élément très hétéroclite : une Vierge à l'Enfant dont on ne voit que la robe. Au-dessus, un Christ à la tête restaurée et qui paraît moustachu (voir ci-dessous). Enfin le tympan comprend deux anges adorateurs devant ce qui devrait être le Père céleste. Mais le visage du Père ne correspond guère à l'image habituelle. Il s'agit nécessairement d'un élément extérieur. Le Corpus Vitrearum parle simplement d'un «buste de personnage».
Source : Corpus Vitrearum, Les vitraux de Haute-Normandie, Éditions du Patrimoine, 2001.

Buste de personnage (2e tiers du XVIe siècle)
Buste de personnage (2e tiers du XVIe siècle)
en lieu et place d'un Père céleste
dans le tympan du vitrail de L'ARBRE DE SAINTE ANNE.
Bizarrement, les dents que l'on voit entre les lèvres légèrement ouvertes, donne à ce personnage un air
assez redoutable. À moins qu'il ne s'agisse d'une
restauration un peu rapide.

Vitrail de l'Arbre de sainte Anne
VITRAIL DE l'ARBRE DE SAINTE ANNE
Le Christ tenant la croix (3e rangée), tête restaurée).
La voûte du chœur et ses clés gothiques du XVIe siècle
La voûte du chœur et ses clés gothiques du XVIe siècle.
Marie Salomé (tête restaurée)
Vitrail de l'Arbre de sainte Anne
VITRAIL DE l'ARBRE DE SAINTE ANNE

Ci-dessus, Marie Cléophas coiffée d'une tête de
saint Jacques le Majeur datée du 1er quart du 16e siècle.

«««--- Marie Salomé (tête restaurée)
L'ORGUE DE TRIBUNE
Vitrail de l'Arbre de sainte Anne (baie 102)
VITRAIL DE l'ARBRE DE SAINTE ANNE (baie 102)
2e tiers du XVIe siècle.
Vitrail de l'Arbre de sainte Anne
VITRAIL DE l'ARBRE DE SAINTE ANNE
Saint Simon et saint Joseph le Juste (têtes manquantes).
L'ORGUE DE TRIBUNE
 
Le roi David devant la rose de la façade occidentale
Le roi David devant la rose de la façade occidentale
L'orgue de tribune balayé par le soleil.
L'orgue de tribune balayé par le soleil.
Le positif de l'orgue et ses sculptures
Le positif de l'orgue et ses sculptures (vers 1730-1740).
L'ange musicien sur la tourelle de gauche.
L'ange musicien sur la tourelle de gauche.
À DROITE ---»»»

La nef et l'orgue de tribune vus depuis le chœur.

L'orgue de tribune On sait qu'en 1731 la fabrique commanda un nouvel orgue aux Sieurs Lefebvre Père et fils pour la somme de dix mille livres, le précédent orgue étant en très mauvais état. L'instrument fut amélioré en 1733 pour cinq cents livres. L'artiste qui a dessiné le très beau buffet reste inconnu. Il pourrait néanmoins s'agir de Vernisse, auteur d'un plan de l'hôtel de ville de Rouen en 1738. On ignore aussi qui a sculpté les statues des anges musiciens et du roi David, qui sont de très bonne facture. En 1803, l'église Saint-Éloi est donnée au culte protestant, et dès 1808, une restauration complète est effectuée par le facteur d'orgue rouennais Louis Godefroy. Une deuxième restauration complète a été réalisée dans les années 1970 par la maison Herpfer Hermann.
Source : L'église Saint-Éloi, brochure disponible dans le temple (1980).

Le roi David et les anges musiciens sur les tourelles de l'orgue.
Le roi David et les anges musiciens sur les tourelles de l'orgue.
Détail d'un panneau en bois sculpté sur la tribune.
Détail d'un panneau en bois sculpté sur la tribune.
L'orgue de tribune
L'orgue de tribune
Détail des ornements (vers 1730-1740).



«««--- À GAUCHE

Détail des ornements
sur la tourelle centrale
du positif.
L'ornementation sur le positif
La nef et l'orgue de tribune vus depuis le chœur

Documentation : «Rouen aux 100 clochers» de François Lemoine et Jacques Tanguy, Éditions PTC
+ «Corpus Vitrearum, Les vitraux de Haute-Normandie», Éditions du Patrimoine, 2001
+ «L'église Saint-Éloi», brochure disponible dans le temple (1980).
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