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Page créée en mai 2016
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Un prophète dans un vitrail du début du XVe siècle

La cathédrale Saint-Étienne de Bourges possède une très vaste église basse située sous le chœur. Présentée comme une crypte, elle est ouverte à la visite (payante). Les Monuments historiques y ont entreposé les vestiges du jubé (qu'on a découverts à la fin du XIXe siècle), des statues originales de la façade occidentale et le gisant du duc de Berry. On y voit aussi une très belle Mise au tombeau des années 1520. La crypte date des années 1194-1195, Henri de Sully étant archevêque. En son centre se trouve une petite crypte romane plus ancienne, incluse dans le circuit de la visite.
Reprenons l'historique de la cathédrale. À la fin du XIIe siècle, le chapitre veut édifier un édifice plus vaste que la cathédrale romane existante. Malheureusement, l'espace est barré à l'est et à l'ouest : à l'ouest, par les immeubles du cloître ; à l'est, par la dénivellation de l'enceinte romaine. Le chapitre décida néanmoins d'élargir l'édifice dans les deux directions : à l'ouest, au-delà de la façade romane qui existait déjà ; à l'est, de 35 mètres au-delà de l'enceinte romaine. On gagna la surface à l'est en comblant la dénivellation par la construction d'une église basse.
Pour donner une idée de la superficie de la crypte, citons Jean Favière, ancien conservateur des musées de Bourges. Celui-ci, écrit dans le Dictionnaire des églises de France que la crypte «comprend une salle centrale en hémicycle que prolonge une partie droite et qu'entoure un double déambulatoire, relié par deux longues galeries à celui du niveau supérieur. L'épais mur de 3,50 m enfermant la salle centrale, les six piliers séparant les déambulatoires, les contreforts extérieurs de la crypte supportent toute la charge du chevet de l'église haute dont les supports leur sont exactement superposés.»
Outre ses vieilles pierres, l'église basse possède de beaux vitraux du tout début du XVe siècle. En effet, elle a recueilli ceux de la Sainte-Chapelle, construite par Jean de Berry pour son palais de Bourges. Cet édifice, dont il ne reste plus de trace, a été rasé en 1757. Les vitraux, aménagés dans les années 1980, présentent des fonds damassés, nouveauté artistique apparue à la toute fin du XIVe siècle.

Priant de Jeanne d'Armagnac
Vue d'ensemble de l'église basse construite à partir de 1195
Vue d'ensemble de l'église basse construite à partir de 1195 pour combler une dénivellation de six mètres entre la nef de la future cathédrale et le fossé à l'est.
Au premier plan, des vestiges de l'ancien jubé. Au deuxième, le gisant du duc de Berry.
Le chevet de la cathédrale Saint-Étienne.
Le chevet de la cathédrale Saint-Étienne.
Les fenêtres de l'église basse sont au premier niveau.
Porte qui donne accès à l'église basse
Porte qui donne accès à l'église basse
dans le bas-côté nord de la nef de la cathédrale.
La galerie d'accès à l'église basse.
La galerie d'accès à l'église basse.

Dans la galeries d'accès, les retombées des voûtes viennent mourir sur des consoles ornées d'un décor à ne pas rater lors de votre visite de l'église basse. On y voit des personnages couronnés, des visages féminins souriants ou carrément une paire de fesses... (voir ci-contre)

Un couple couronné.
Un couple couronné (culot dans la galerie d'accès).
Une paire de fesses bien provocante sur un culot de la galerie.
Une paire de fesses bien provocante sur un culot de la galerie.
Un homme se bat contre le péché représenté par un oiseau.
Un homme se bat contre le péché représenté par un oiseau.
Une jeune femme ou une nonne
Une jeune femme (culot dans la galerie d'accès).
En arrivant dans l'église basse depuis la galerie d'accès...
En arrivant dans l'église basse depuis la galerie d'accès...
L'église basse épouse la structure architecturale du double déambulatoire de la cathédrale, dont elle est le support. D'où ses imposants piliers.
Voûtes d'ogives quadripartites
Voûtes d'ogives quadripartites
au-dessus du déambulatoire intérieur.

Le déambulatoire extérieur est couvert
de voûtes d'ogives à trois quartiers.
Épure de la rose de la façade ouest de la cathédrale.
Épure de la rose de la façade ouest de la cathédrale.
L'église basse a servi d'atelier aux tailleurs de pierre.
Gros plan sur les fleurs à choux frisés ornant le chapiteau d'un pilier soutenant le chœur.
Gros plan sur les fleurs à choux frisés ornant le chapiteau d'un pilier soutenant le chœur.
Deux prophètes
Deux prophètes
Vitrail de 1400-1405.
Le vitrail est donné ci-dessous dans la totalité de sa baie.
Vitrail de l'église basse avec une partie centrale de 1400-1405.
Vitrail de l'église basse avec une partie centrale de 1400-1405.
Celle-ci représente deux prophètes sous des dais.
Les parties inférieures et supérieures du vitrail
du XVe siècle ont été rognées.

Les vitraux de l'église basse viennent tous de la Sainte-Chapelle, bâtiment érigé par le duc de Berry entre 1392 et 1397. Les vitraux eux-mêmes remontent aux années 1400-1405. Le Corpus Vitrearum indique que leur «programme iconographique comportait vraisemblablement un Credo apostolique, où prophètes et Apôtres se répondaient dans de grandes compositions architecturales.» En février 1756, un ouragan provoque un important sinistre. Toiture et voûtes sont écrasées par la chute d'un pignon ; quatre croisées sont détruites ainsi que les verrières qui les garnissent. La Sainte-Chapelle, construite en matériaux médiocres, et déjà très dégradée avant le sinistre, doit donc subir une importante restauration. Mais les chanoines ne veulent pas faire face à une dépense présentée pourtant comme assez faible par l'Intendant de la généralité de Bourges. Aussi le bâtiment est-il totalement rasé. Les vitraux qui ont échappé à l'ouragan sont réinstallés, la même année, dans les douze baies de l'église basse de la cathédrale. La réinsertion ne se fait pas sans dommages : les verrières sont trop grandes pour leur nouveau cadre et il faut les rogner (beaucoup plus en hauteur qu'en largeur, soit dit en passant).
Au début du XVIIIe siècle, une courte restauration a lieu : plusieurs têtes sont remplacées. D'après les témoignages, on sait qu'en 1824 seules cinq baies possédaient encore leurs verrières. On en déduit que les autres ont dû être brisées à la Révolution (ce que les fenêtres situées à un quasi-rez-de-chaussée permettaient aisément de faire.) Une autre restauration intervient au XXe siècle par le peintre verrier Chigot.
Les verrières représentaient chacune quatre personnages nichés sous leurs dais. Le Corpus Vitrearum précise que les apôtres étaient imberbes et avaient les pieds nus ; que les prophètes portaient une barbe et un couvre-chef, et qu'ils tenaient parfois un phylactère. Mais l'observation des vitraux ne conduit pas toujours à la même conclusion.
En 1939, les cinq verrières sont mises en caisses. Elles n'en ressortiront que dans les années 1980 pour être disposées dans un nouvel arrangement. Chacune a été scindée en deux (aboutissant à dix couples de personnages) et réinstallée au milieu d'une verrière en verre blanc imitant un damier. De la sorte, dix baies de l'église basse reçoivent à présent ces vitraux du tout début du XVe siècle. Cette page en donne un très large aperçu.
Pour ce qui est de leur aspect, on constate, dans l'image ci-contre, que les contreforts de la tour qui englobe chaque personnage sont incomplets : c'est le résultat de la mutilation de 1757. Comme le souligne le marquis Albert des Méloizes dans son étude des vitraux de la cathédrale parue à la fin du XIXe siècle, chaque niche est surmontée d'«un grand fronton triangulaire, ajouré de quatre-feuilles, de trilobes et de trèfles, dans le style de la fin du XIVe siècle.» Le fronton est dominé par «une tourelle carrée montrant une petite niche voûtée sur nervures et dont l'ouverture antérieure est surmontée d'un fronton triangulaire.» C'est ce fronton qui a été coupé quand on a inséré les vitraux dans les baies de l'église basse. Quant au soubassement, il est «réduit à une balustrade droite à un rang de médaillons quadrilobés.» Albert des Méloizes nous apprend qu'il se poursuivait bien au-delà avec une moulure ornée de fleurettes à trois pétales, dominée par une ogive. Cette partie aussi a été rognée en 1757.
Sources : 1) Les vitraux du Centre et des Pays de la Loire, Corpus Vitrearum, CNRS, 1981 ; 2) Les vitraux de la cathédrale de Bourges postérieurs au XIIIe siècle par Albert des Méloizes, Paris 1891-1897.

La Sainte–Chapelle, essai de reconstitution par le tourneur Gabart en 1766.
La Sainte-Chapelle, essai de reconstitution par le tourneur Gabart en 1766.
Quadrilobe garni de damas rouge
Quadrilobe garni de damas rouge
au-dessus de la tête d'un prophète.
(extrait du vitrail à gauche)

Réalisée dix ans après la destruction de l'édifice, la maquette n'est pas très fiable. En particulier, les fenêtres à trois lancettes ne sont pas compatibles avec ce que l'on sait des vitraux de l'église basse qui étaient à quatre lancettes.

Le damas. Les vitraux de la Sainte-Chapelle entreposés dans l'église basse possèdent des fonds enrichis de damas, c'est-à-dire d'imitations de tapisseries ou de tissus ouvrés ou brodés. Le thème principal de ce damas est un entrelacs très élaboré de fleurs où se nichent parfois des animaux. Le damas est apparu dans les vitraux à la fin du XIVe siècle. Jusque-là on se contentait d'enroulements simples ornés de fleurettes, de rosaces ou d'ellipses, essentiellement en bordures des robes et des manteaux.
Rappel historique. Au milieu du XIIIe siècle, on se mit à dessiner de grandes figures dans les hautes fenêtres des cathédrales. Les bordures y étaient larges ; le fond était étroit et peint d'une teinte unie (rouge ou bleue).
Au XIVe siècle, la mode change : les bordures rétrécissent ou disparaissent, les fonds s'élargissent. Pour ne pas laisser ces fonds s'abîmer dans la pauvreté de l'unicolore, on prit l'habitude d'y passer un aplat de grisaille plus ou moins épaisse, et, dans cet a-plat, de dessiner en clair des enroulements de plumes ou de palmes, assez travaillés certes, mais peu variés. Dans les premières années du XVe siècle, l'enrichissement stylistique vint d'Orient. Les dessins sophistiqués des tissus précieux orientaux apportés par les marchands européens servirent de source d'inspiration à tous les dessinateurs : le damas (ou damassé) était né. Dans les vitraux, on utilisa ces nouvelles formes pour emplir un fond, orner l'arrière-plan d'un personnage d'une tapisserie ou marquer la richesse de l'habillement.
Avec Albert des Méloizes, développons le problème intéressant de l'habillement car il va falloir y marquer les plis. Jusqu'au milieu du XVe siècle, le dessin du damassé se détache sur une grisaille, elle-même appliquée sur un verre blanc. Le damas est donc en couleur claire. Ce principe convient pour les petits sujets en camaïeu ou les draperies en tenture, mais pas pour les plis des vêtements qui ont besoin de souplesse et de transparence. La technique consista donc à «damasser» non plus par la grisaille, mais par la teinture au jaune d'argent. À partir d'un verre incolore, on pouvait représenter soit un tissu blanc broché d'or, soit un drap d'or broché d'argent. (Dans ce dernier cas, c'était le jaune qui faisait le fond du dessin.) Vers le milieu du XVe siècle, quand on voulut damasser les robes et les manteaux pour en indiquer les modelés et les plis, il fallut abandonner la grisaille opaque pour une teinture plus transparente.
Cette nouvelle mode envahit bientôt les fonds damassés traditionnels, ceux qui étaient garnis de petits dessins sur fond noir. Ces motifs furent agrandis, mais perdirent alors tout intérêt : leur thème artistique ne convenait que par la petitesse du dessin. Plus tard, vers la fin du XVIe siècle, la peinture à l'émail vint bouleverser l'art du vitrail. La palette des possibilités s'élargit énormément et la beauté des vitraux s'accrut.
Source : Les vitraux de la cathédrale de Bourges postérieurs au XIIIe siècle par Albert des Méloizes, Paris 1891-1897.

L'ANCIEN JUBÉ DE LA CATHÉDRALE SAINT-ÉTIENNE
Reconstitution du jubé de la cathédrale Saint-Étienne.
Reconstitution du jubé de la cathédrale Saint-Étienne.
Le jubé, construit en 1250, a été débruit en 1758.

Le Jubé de la cathédrale a été érigé vers 1250. Il était large de 18 mètres, haut de 6,80 mètres et, à l'origine, peint et incrusté de morceaux de verre. Une belle reconstitution du XXe siècle est donnée ci-dessus. Lors de la prise de la ville par les huguenots en 1562, les statues ont toutes été décapitées, voire partiellement détruites. En 1758, l'époque n'est plus à la séparation entre le chœur et les fidèles massés dans la nef. Pour faire mieux participer ces derniers au culte, les chanoines décident de le supprimer (ce qui a dû être fait sans grand regret vu son état de délabrement).
À partir de 1894, on entreprit des travaux pour installer le chauffage dans l'église basse. Et la chance sourit aux amoureux des arts puisqu'on découvrit, à cette occasion, environ 480 fragments de ce jubé. Les plus intéressants, ceux de la partie supérieure, sont exposés dans la crypte. On y voit encore de nombreuses traces de polychromie.
Les jointures de l'arcature étaient ornées de personnages en toge (anges ou apôtres?). Au centre trônait une Crucifixion accompagnée, à droite et à gauche, de scènes de la Passion. Sur le retour latéral sud, deux représentations très médiévales : le Léviathan et la marmite de l'enfer (donnés ci-dessous).

Les jointures d'arcades du jubé étaient ornées de personnages
Les jointures d'arcades du jubé étaient ornées de personnages.
Un personnage décapité : ancien élément de l'arcature du jubé
Un personnage décapité : ancien élément de l'arcature du jubé ---»»»
Une vue d'ensemble de l'église basse. Au premier plan, deux bas–reliefs mutilés de l'ancien jubé.
Une vue d'ensemble de l'église basse. Au premier plan, deux bas-reliefs mutilés de l'ancien jubé.
Deux bas–reliefs de l'ancien jubé. À droite, le Baiser de Judas.
Deux bas-reliefs de l'ancien jubé. À droite, le Baiser de Judas.
Les prophètes David et Isaïe, reconnaissables à leur phylactère
Les prophètes David et Isaïe, reconnaissables à leur phylactère.
Vitrail de 1400-1405.
Saint Pierre et un prophète (vitrail de 1400-1405).
Saint Pierre et un prophète (vitrail de 1400-1405).
Tête d'un apôtre (vitrail de 1400-1405)
Tête d'un apôtre (vitrail de 1400-1405)
Exposition des bas-reliefs de l'ancien jubé.
Exposition des bas-reliefs de l'ancien jubé.
La Crucifixion de l'ancien jubé. La Crucifixion de l'ancien jubé.
Le légionnaire Longin perce le flanc droit du Christ avec sa lance.
Tête d'un prophète
Tête d'un prophète
dans un vitrail de 1400-1405.
Deux prophètes (vitrail de 1400-1405).
Deux prophètes (vitrail de 1400-1405).
Un prophète (vitrail de 1400-1405).
Un prophète (vitrail de 1400-1405).
Retour latéral sud du jubé
Le retour latéral sud du jubé abritait les représentations
du Léviathan et de la marmite de l'Enfer.
Bas-relief du Léviathan de l'ancien jubé.
Bas-relief du Léviathan de l'ancien jubé.

La gueule du Léviathan est l'entrée de l'enfer.
Bas-relief de la Marmite de l'Enfer dans l'ancien jubé.
Bas-relief de la Marmite de l'Enfer dans l'ancien jubé.
L'apparition à la Madeleine dans l'ancien jubé.
L'apparition à la Madeleine dans l'ancien jubé.
LE TOMBEAU DU DUC JEAN DE BERRY (1340-1416)

Le tombeau du duc Jean. Le duc Jean de Berry (frère de Charles V) est resté dans l'Histoire comme un grand mécène et un collectionneur de livres précieux. Il fit sculpter son futur mausolée par Jean de Cambrai. Ce mausolée de marbre s'élevait à l'origine dans la Sainte-Chapelle que le duc fit édifier entre 1392 et 1397.
L'œuvre a été mutilée à la Révolution. Sa partie basse était ornée de quarante pleurants. Dans la salle d'apparat du Palais Jacques Cœur, on peut voir une reconstitution du tombeau du début du XXe siècle par Paul Gauchery (donnée ci-dessous).
À côté, le duc et sa première femme, Jeanne d'Armagnac, sont agenouillés, en prières. Ces deux priants ne font pas partie du mausolée initial.

Le duc Jean de Berry sculpté par Jean de Cambrai.
Le duc Jean de Berry sculpté par Jean de Cambrai.
Deux prophètes (vitrail de 1400-1405)
Deux prophètes (vitrail de 1400-1405)
Le gisant du duc Jean de Berry et les deux priants (le duc lui–même et sa première épouse, Jeanne d'Armagnac).
Le gisant du duc Jean de Berry et les deux priants (le duc lui-même et sa première épouse, Jeanne d'Armagnac).
Le priant du duc Jean de Berry.
Le priant du duc Jean de Berry.
À DROITE ---»»»

Reconstitution du tombeau par Paul Gauchery
(avec les quarante priants) au début du XXe siècle.

Œuvre visible dans la SALLE D'APPARAT
du PALAIS JACQUES CŒUR à Bourges.
L'ours muselé au pied du gisant du duc (sculpté par Jan de Cambrai)
L'ours muselé au pied du gisant du duc (sculpté par Jan de Cambrai)
Reconstitution du tombeau par Paul Gauchery au Palais Jacques Cœur
LA MISE AU TOMBEAU DES ANNÉES 1520
La Mise au tombeau en pierre peinte a été offerte par le chanoine Jacques Dubreuil vers 1520.
La Mise au tombeau en pierre peinte a été offerte par le chanoine Jacques Dubreuil vers 1520.
La statue que l'on voit, à droite, derrière Nicodème, est celle saint Jacques présentant le donateur.
Joseph d'Arimathie dans la Mise au tombeau.
Joseph d'Arimathie dans la Mise au tombeau.
La Mise au tombeau dans la rotonde.
La Mise au tombeau dans la rotonde.
Sur la droite, le donateur, Jacques Dubreuil, est représenté
agenouillé aux côtés de son saint patron.
Sur l'emplacement de cette rotonde, située au centre de la «crypte»,
s'élevait autrefois l'une des tours de la muraille gallo-romaine.
Marie-Madeleine et son vase de parfums.
Marie-Madeleine et son vase de parfums.
Nicodème, reconnaissable à son visage imberbe.
Nicodème reconnaissable à son visage imberbe.

La Mise au tombeau a été offerte à la cathédrale par le chanoine Jacques Dubreuil vers 1520. Elle est en pierre polychrome et repose sous un baldaquin à caissons Renaissance. La Mise au tombeau se trouve dans la rotonde, vaste salle, sous le sanctuaire de la cathédrale, qui abrite les pierres tombales des archevêques de Bourges décédés depuis la Révolution.

Saint Jean et un apôtre
Saint Jean et un apôtre
Vitrail de 1400-1405.
Tête d'un prophète.
Tête d'un prophète.
Détail d'un vitrail de 1400-1405.
Ces statues sont les originaux des copies modernes installées sur la façade occidentale
Ces statues, entreposées dans l'église basse, sont les originaux des copies modernes installées sur la façade occidentale.
Deux prophètes sous leurs dais
La crypte romane, au centre de l'église basse.
La crypte romane, au centre de l'église basse.
Tête d'un prophète
Tête d'un prophète
Détail d'un vitrail de 1400-1405.
Statue de la Vierge à l'Enfant
Statue de la Vierge à l'Enfant
sur l'autel de l'église basse.
«««--- À GAUCHE
Deux prophètes sous leurs dais.
Vitrail de 1400-1405
Vers la sortie de l'église basse...
Vers la sortie de l'église basse...
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Documentation : Crypte et tour de la cathédrale de Bourges, dépliant disponible lors de la visite
+ Les vitraux du Centre et des Pays de la Loire, Corpus Vitrearum, CNRS, 1981
+ Les vitraux de la cathédrale de Bourges postérieurs au XIIIe siècle par Albert des Méloizes, Paris 1891-1897
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