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Page créée en juil. 2014
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Le roi de Juda JORAM, détail de l'Arbre de Jessé

Une première église Notre-Dame, de style Renaissance, a été bâtie à Épernay entre 1520 et 1550. Détériorée au fil du temps, elle s'écroula partiellement en 1824, fut restaurée entre 1826 et 1833 et s'écroula à nouveau en 1892. Tout ce qu'il en reste est le portail Saint-Martin, visible aujourd'hui sur une place de la ville. La municipalité décida la construction d'une nouvelle église Notre-Dame, tandis que l'ancienne était démolie en 1909. Le nouvel édifice, de 73 mètres de long, eut pour architecte Paul Selmersheim (1840-1916) qui s'inspira de l'église gothique de Braine dans l'Aisne. Cette construction commença en 1898, s'arrêta en 1905, et reprit enfin de 1910 à 1915. Lors de l'offensive allemande de juillet 1918, des obus firent s'écrouler une partie de la voûte et endommagèrent la façade. Les réparations s'étalèrent de 1922 à 1925.
Dès 1915, l'édifice se vit enrichi des vitraux Renaissance de l'ancienne église. Eux aussi subirent le coup des bombardements de 1918. Ce qu'il en resta fut entreposé chez le peintre verrier Soccard à Paris, mais son atelier prit feu, réduisant encore la part des vitraux d'origine. Ceux-ci sont néanmoins visibles dans le chœur et les chapelles absidiales, quoi qu'on y trouve aussi des copies et des pastiches. À noter le bel Arbre de Jessé daté de 1523, mais très restauré, et la verrière des «Noces de Pélagie» datée de 1533, histoire tirée de la vie de «saint Thomas, apôtre» dans la Légende dorée. L'église ayant son abside à l'ouest, les directions liturgiques nord et sud sont utilisées dans cette page.

«Le Massacre des Innocents», détail
La nef et le chœur de l'église Notre-Dame à Épernay
La nef et le chœur de l'église Notre-Dame à Épernay.
Vue d'ensemble de l'église Notre-Dame à Épernay
Vue d'ensemble de l'église Notre-Dame à Épernay.
Culot à tête de moniale
Culot à tête de moniale
sur la façade.
Culot à tête d'homme barbu
Culot à tête d'homme barbu
sur la façade.
Le portail Saint–Martin
Le portail Saint-Martin,
dernier vestige de l'ancienne église d'Épernay.
Style Renaissance, XVIe siècle.
Bas-relief «La Vierge adorée par les anges» (début  du XXe siècle)
Bas-relief : «La Vierge adorée par les anges» (début du XXe siècle)
Fronton du portail principal.
Le chevet de l'église et ses chapelles latérales
Le chevet de l'église
et ses chapelles latérales et absidiales.
Statue de la Vierge sur la façade
Statue de la Vierge sur la façade.
Fin du XIXe - début du XXe siècle.
Vue d'ensemble de l'église depuis le côté sud
Vue d'ensemble de l'église depuis le côté sud géographique.
Ce côté sud correspond ici au nord liturgique parce que l'abside de l'église est à l'ouest.
Culot à tête de jeune fille sur la façade
Culot à tête de jeune fille sur la façade.

Les vitraux de l'église.
Les plus intéressants sont évidemment les vitraux d'époque Renaissance. Ils viennent d'une ancienne église d'Épernay.
À l'opposé de l'échelle artistique, le transept reçoit des vitraux du XXe siècle de moindre qualité.
Entre les deux, on trouve des copies de vitraux Renaissance et des pastiches de vitraux des XVe et XVIe siècles, parfois un peu grossiers. Cette page donne un grand nombre de photos de vitraux, notamment le bel Arbre de Jessé daté de 1523, issu de l'école troyenne.

Culot à tête de prélat sur la façade
Culots à tête de prélat et à tête
de jeune fille sur la façade.
Culot à tête de jeune fille sur la façade
LA NEF, SES VITRAUX ET SES CHAPITEAUX SCULPTÉS
La nef et son côté droit vus depuis l'avant–nef
La nef et son côté sud vu depuis l'avant-nef.
Le deuxième niveau de l'élévation de l'église est parcouru, sans interruption, par un triforium.
Celui-ci est aveugle, sauf dans l'abside où il est scandé d'oculi comme on peut le voir à gauche sur la photo.
  Rose de la façade (début du XXe siècle)
Rose de la façade (début du XXe siècle)
Scènes de la vie de sainte Thérèse d'Avila.
Chapiteau sur un pilier de la nef
Chapiteau sur un pilier de la nef.
Feuilles représentant une tête d'homme.
Chapiteau sur un pilier de la nef
Chapiteau sur un pilier de la nef.
Griffon dans un décor floral.
Chapiteau sur un pilier de la nef
Chapiteau sur un pilier de la nef.
Tête de taureau dans un décor floral.
Rose des scènes de la vie de sainte Thérèse d'Avila (partie centrale), début du XXe siècle
Rose des scènes de la vie de sainte Thérèse d'Avila (partie centrale), début du XXe siècle.
  Le bas–côté droit vu du transept
Le bas-côté sud vu du transept.
Chapiteau sur un pilier de la nef
Chapiteau sur un pilier de la nef.
Feuilles représentant une tête d'homme.
Chapiteau sur un pilier de la nef
Chapiteau sur un pilier de la nef.
Tête d'homme cornu dans un décor floral.
Élévations droites vues depuis le chœur
Élévations sud vues depuis le chœur.
Les baies du troisième niveau de l'élévation reçoivent des vitraux en verre blanc.
L'église profite ainsi d'une grande luminosité.
Statue d'une Vierge à l'Enfant
Statue d'une Vierge à l'Enfant.
Elle est datée de la fin du Moyen Âge [base Palissy].
Page Renaissance portant un écusson
Page de la Renaissance portant un écusson.
Oculus de la nef. Fin du XIXe - début du XXe siècle.

««--- La statue de Notre-Dame.
Elle remonterait au XIIe ou au XIIIe siècle et pourrait être la statue originale qui trônait au portail nord de la cathédrale de Paris jusqu'au XIXe siècle. Lors de l'importante restauration de ce monument entreprise par l'architecte Viollet-le-Duc, elle aurait été retirée de son emplacement à cause de son état très dégradé et remplacée par une copie plus petite. Elle réapparaît on ne sait comment dans le presbytère d'Épernay à l'époque où l'on construit la nouvelle église Notre-Dame. L'architecte est-il à l'origine de ce sauvetage inespéré? On l'ignore.
Source : livret de visite de l'église Notre-Dame.

Page Renaissance portant un écusson
Page de la Renaissance portant un écusson.
Oculus de la nef.
Fin du XIXe - début du XXe siècle.
«La Conversion de la pécheresse»
«La Conversion de la pécheresse»
École italienne, premier quart du XVIIe siècle [base Palissy]
(L'identification de cette toile est incertaine.)

Le site Internet du diocèse indique qu'il s'agit d'une copie d'époque
d'Andréa Vaccaro, datée du XVIIIe siècle.
Vitrail dans le transept, 1912
Vitrail dans le transept, 1912.
Saint Berchaire, saint Rémi et saint Alpain.
Statue de saint Christophe
Statue de saint Christophe
portant l'Enfant.
«Laissež venir à moi les petits enfants», tableau anonyme
«Laissez venir à moi les petits enfants», tableau anonyme (qui aurait besoin d'être restauré).
Les fonts baptismaux
Les Fonts baptismaux.
Vitrail daté de 1912 siècle dans le transept
Vitrail daté de 1912 siècle dans le transept.
Sainte Colette, sainte Jeanne d'Arc et sainte Jeanne de Chantal (détail)
Ce vitrail n'est pas ce que le premier quart du XXe siècle a produit de mieux.
Monument funéraire avec gisant d'un homme, détail
Monument funéraire avec gisant d'un homme, détail.
Vitrail «Scènes de la vie de saint Luc», fin XIXe – début du XXe siècle
«Scènes de la vie de saint Luc», fin XIXe - début du XXe siècle
Saint Luc, patron des peintres, peint le portrait de la Vierge et de l'Enfant.
Élévations gauches dans la nef avec sa suite de chapiteaux sculptés et ses oculi
Élévations nord dans la nef avec sa suite de chapiteaux sculptés et ses oculi.
Monument funéraire avec gisant
Monument funéraire avec gisant.
«Scènes de la vie de saint Éloi»
«Scènes de la vie de saint Éloi»
Vitrail de la fin du XIXe siècle - début du XXe siècle.
«Scènes de la vie de saint Luc»
«Scènes de la vie de saint Luc»
Fin du XIXe siècle - début du XXe siècle.
L'ARBRE DE JESSÉ (daté de 1523)
La chapelle de l'Arbre de Jessé
La chapelle de l'Arbre de Jessé est située dans le bas-côté nord.
Le rois DAVID et sa lyre et le roi de Juda JORAM
Baie 39, détail : le roi DAVID et sa lyre et le roi de Juda JORAM.
Deux rois de Juda
Baie 39, détail : deux rois de Juda.
Le roi de Juda ASA et sa belle tunique en jaune d'argent
Baie 39, détail : le roi de Juda ASA et sa belle tunique en jaune d'argent.
Le bas–côté droit avec la statue du curé d'Ars
Le bas-côté sud avec la statue du curé d'Ars.
Au fond, l'autel absidial de Saint-Vincent de Paul.
L'Arbre de Jessé d'époque Renaissance
Baie 39 : l'Arbre de Jessé de l'église Notre-Dame.
Daté de 1523, il est dit «très restauré» par le Corpus Vitrearum.
Le roi de Juda JORAM
Baie 39, détail : le roi de Juda JORAM.
L'oculus en haut de l'Arbre
L'oculus en haut de l'Arbre de Jessé.

L'Arbre de Jessé. Il est daté de 1523 et comporte deux lancettes qualifiées de «très restaurées» par le Corpus Vitrearum.
L'Arbre est une généalogie théologique du Christ partant de Jessé, père de David, et que l'on voit allongé en bas à gauche) pour aboutir à la Vierge et au Christ en passant par une liste imposante de rois de Juda.
Son tympan devrait recevoir une Vierge à l'Enfant (disparue ou cassée?). Ici, les lancettes sont surmontées d'un oculus affichant un ange vert aux ailes rouges et portant un phylactère (ci-dessus).
Les têtes de lancettes reçoivent un seul roi de Juda. À droite : Manassé (nom indiqué sur le phylactère).

Le roi de Juda dans le tympan
Baie 39, détail : le roi de Juda
dans la tête de lancette gauche.
Un roi de Juda
Baie 39, détail : un roi de Juda.
Le roi de Juda JOTAM
Baie 39, détail : le roi de Juda JOTAM.
Le roi de Juda JORAM
Baie 39, détail : le roi de Juda JORAM.
Un roi de Juda
Baie 39, détail : un roi de Juda.
Le roi DAVID et sa lyre
Baie 39, détail : le roi DAVID et sa lyre.
Le roi de Juda JOTAM
Baie 39, détail : le roi de Juda JOTAM.
LES CHAPELLES ABSIDIALES
«Sainte Geneviève» de Lesueur
«Sainte Geneviève» d'Eustache Lesueur
Deuxième quart du XVIIIe siècle [base Palissy].
L'absidiole gauche et ses deux chapelles
L'absidiole nord et ses deux chapelles.
Statue de Jeanne d'Arc
Statue de Jeanne d'Arc
Copie de la sculpture de Marie d'Orléans.
Statue de saint Vincent de Paul
Statue de saint Vincent de Paul
portant l'Enfant Jésus.
«La Naissance de la Vierge»
«La Naissance de la Vierge»
Première moitié du XVIe siècle
Chapelle du Sacré Cœur.
Statue de saint Antoine de Padoue
Statue de saint Antoine de Padoue
avec l'Enfant Jésus.
Bas–relief «La Mort de Louis XIII»
Bas-relief «La Mort de Louis XIII»
Autel de la chapelle Saint-Vincent de Paul
Fin du XIXe siècle.
Chapelle du Sacré Cœur (fin du XIXe siècle)
Chapelle du Sacré Cœur (fin du XIXe siècle)
et ses vitraux Renaissance qui illustrent la vie de la Vierge.
«La Naissance de la Vierge», détail : Les donateurs
«La Naissance de la Vierge», détail : Les donateurs
Première moitié du XVIe siècle.
Chapelle absidiale droite Saint-Vincent de Paul
Chapelle absidiale sud de Saint-Vincent de Paul.
«Scènes de la vie de saint Vincent, martyr»
«Scènes de la vie de saint Vincent, martyr»
Pastiche fin XIXe siècle de vitraux de l'époque Renaissance.
Scène de la vie de saint Augustin, détail
«La Naissance de la Vierge»
«La Naissance de la Vierge»
Registre du haut du vitrail
Première moitié du XVIe siècle.
Chapelle absidiale gauche de Saint-Joseph
Chapelle absidiale nord de Saint-Joseph
et ses vitraux Renaissance sur la vie de saint Augustin.
Vitrail de la Création en son entier
Vitrail de la Création.
Copie d'un vitrail de la première
moitié du XVIe siècle.
Vitrail de saint Rémi
Vitrail de saint Rémi.
«««--- Vitrail dans la chapelle Saint-Joseph
Scène de la vie de saint Augustin, détail.
Première moitié du XVIe siècle

Cet ensemble de vitraux dédiés à la vie de saint Augustin
est loin d'égaler les meilleures créations de l'époque.
Bas–relief «Saint Vincent de Paul et sainte Jeanne de Chantal»
Bas-relief «Saint Vincent de Paul
et sainte Jeanne de Chantal»
sur l'autel de la chapelle Saint-Vincent de Paul
Fin du XIXe siècle.
Vitrail de la Création (Le Père Céleste avec Adam et Ève)
Vitrail de la Création (Le Père Céleste avec Adam et Ève)
Copie du vitrail de la première moitié du XVIe siècle.
«Notre–Dame au Rosaire»
«Notre-Dame au Rosaire»
Toile anonyme, XVIIIe siècle ?
«Scènes de la vie de saint Vincent, martyr»
«Scènes de la vie de saint Vincent, martyr»
Pastiche fin XIXe siècle de l'époque Renaissance.
LE VITRAIL DES VICAIRES ET L'ART DU PASTICHE AUX XIXe ET XXe SIÈCLES
«Le vitrail des vicaires»
«Le vitrail des vicaires»
réalisé par Edmond Soccard
entre 1922 et 1925.
«La Rencontre à la Porte Dorée»
«La Rencontre à la Porte Dorée»
Première moitié du XVIe siècle.
Le Grand prêtre refuse l'offrande d'Anne et de Joachim parce qu'ils n'ont pas d'enfant.
Le Grand prêtre refuse l'offrande d'Anne et de Joachim parce qu'ils n'ont pas d'enfant.
Vitrail de la première moitié du XVIe siècle.

Le vitrail de la Crucifixion a été appelé «vitrail des vicaires» au XXe siècle. Ce surnom se réfère aux messages inscrits sur les phylactères qui entourent la croix : «ce n'est pas pour vous que vous construisez des nids, oiseaux», «ce n'est pas pour vous que vous faites du miel, abeilles». Tout comme le vicaire ne travaille pas pour lui, mais pour le curé dont il est l'adjoint.
Ce vitrail de la Crucifixion semble sorti tout droit de l'époque Renaissance. On y trouve les figures en jaune d'argent, un beau paysage bleuté, le travail à la grisaille, sans compter le riche réseau de plombs de casse. Et pourtant, c'est une copie réalisée entre 1922 et 1925 par le peintre verrier Edmond Soccard.
Reprenons le fil de l'histoire. L'ancienne église d'Épernay reçut à la Renaissance une riche verrière créée par les artistes troyens. De démolition en reconstruction, ces verrières furent replacées dans l'actuelle église Notre-Dame en 1915. En 1918, elles sont très endommagées par les bombardements. Le fils, Pierre, de l'architecte de l'église Paul Selmersheim (1840-1916) ---»»

«Le vitrail des vicaires», détail
«Le vitrail des vicaires», détail.
Vitrail des Litanies de la Vierge (vitrail central du chœur)
Baie 0, détail : les Litanies de la Vierge.
Vers 1530.
«Le vitrail des vicaires», détail : Le panneau des laboureurs
«Le vitrail des vicaires», détail : Le panneau des laboureurs.

---»» les confie alors à son beau-frère Edmond Soccard (1869-1934). C'est un très bon peintre verrier qui travaille dans le XIIIe arrondissement de Paris, malheureusement dans des locaux en bois. C'est là qu'il stocke les vitraux d'Épernay. En octobre 1920, un incendie éclate dans son atelier, détruisant les caisses contenant les verrières. Avec ceux d'Épernay, des vitraux provenant de la cathédrale d'Amiens et de l'église de Balham dans les Ardennes sont également perdus. On ne récupère que quelques débris dans les décombres. Heureusement Soccard avait pris des photos. C'est grâce à elles qu'il a pu refaire, avec un réel talent, ce vitrail de la Crucifixion. On a, par ce fait divers malheureux, un aperçu de l'extraordinaire savoir-faire des peintres verriers de la fin du XIXe siècle et du début du XXe dans le pastiche des vitraux du Moyen Âge et de la Renaissance. Savoir-faire qui rend parfois bien difficile l'authentification des vitraux d'époque.
À la suite de cet incendie, le ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts imposa des conditions draconiennes dans les ateliers des peintres verriers avant de leur confier des vitraux en dépôt : incombustibilité des locaux, chambre forte pour le stockage, prise de vue dès leur arrivée dans les lieux et assurance.
Source : «Vitrail, Peinture de lumière», Éditions Lieux Dits.

Saints Joachim et Anne
Saint Joachim et sainte Anne
Vitrail dans le chœur.
Première moitié du XVIe siècle.
«La Rencontre à la Porte Dorée»
«La Rencontre à la Porte Dorée»
et «La Naissance de la Vierge»
Première moitié du XVIe siècle.
«La Sainte Famille»
«La Sainte Famille»
Première moitié du XVIe siècle.
LE TRANSEPT, LE CHŒUR ET L'ABSIDE DE L'ÉGLISE NOTRE-DAME
Le transept et son autel de messe, placé là après Vatican II
Le transept et son autel de messe, placé là après Vatican II.
Le triforium n'est pas interrompu par le transept.
Le chœur et l'abside l'église Notre–Dame
Le chœur et l'abside l'église Notre-Dame
La voûte a été partiellement détruite par les bombardements en 1917.
La Naissance de la Vierge ---»»»
Première moitié du XVIe siècle
Vitrail dans le chœur.
L'orgue dans le transept droit
L'orgue dans le transept sud.
La Naissance de la Vierge, 1ère moitié du XVIe siècle
Statue de sainte Thérèse
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.
Scènes de la vie de Marie
Scènes de la vie de Marie
(Nativité et Sainte Famille)
Vitrail dans le chœur.
Statue d'une Vierge à l'Enfant
Statue d'une Vierge à l'Enfant
(Copie de la Vierge gothique
du musée de Cluny).

À DROITE ---»»»
«Le Massacre des Innocents»
Détail, 1ère moitié du XVIe siècle.
«Le Massacre des Innocents»
Saint Jacques le Majeur et saint Pierre
Saint Jacques le Majeur et saint Pierre.
Vitrail dans l'abside (vers 1925).
Le chœur et ses vitraux Renaissance
Le chœur et ses vitraux Renaissance.
L'abside (triforium et troisième niveau de l'élévation) reçoit des vitraux du début du XXe siècle.
L'abside (triforium et troisième niveau de l'élévation) reçoit des vitraux du début du XXe siècle.
Vierge à l'Enfant, détail
Vierge à l'Enfant, détail.
(Copie d'une statue de Cluny).
L'autel du Saint Sacrement dans le chœur
L'autel du Saint Sacrement dans le chœur.
Marbre de la Feuderie à Jeumont dans le Nord.
LE VITRAIL DE LA CHARITÉ DE SAINT MARTIN, 2e quart du XVIe sièicle
La nef vue depuis le chœur
La nef vue depuis le chœur
Baie 37 : la Charité de saint Martin, détail.
Ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que Martin
a été représenté en uniforme d'officier romain.

«««--- Baie 37 : la Charité de saint Martin.
Don du prieur Jean Gautier
2e quart du XVIe siècle.
Les têtes de lancettes sont du XXe siècle.
La nef vue depuis le chœur
Baie 37 : la Charité de saint Martin, détail.
BAIE 16, LE VITRAIL DES NOCES DE PÉLAGIE (1533 et vers 1922)
«Les Noces de Pélagie» (vers 1533)
Baie 16 : les Noces de Pélagie.
1533 et restauré en 1922.
Saint Thomas et Abbanes arrivent à la cour du roi, père de Pélagie.
On voit bien que le personnage à droite, vêtu d'un costume vert, a une tête refaite au XXe siècle.
«La Bénédiction de la Vierge»
«La Bénédiction de la Vierge»
Vitrail dans l'abside (vers 1925).
«Marie immaculée»
«Marie immaculée»
Tableau dans la nef.
«Marie est promise au monde»
«Marie est promise au monde»
Tableau dans la nef.
«Les Noces de Pélagie» (vers 1533) : saint Thomas regarde le Ciel pendant le repas.
Baie 16, les Noces de Pélagie (vers 1533) : saint Thomas regarde le ciel pendant le repas.
«Les Noces de Pélagie» (vers 1533) : Le sommelier est dévoré par un lion.
Baie 16, les Noces de Pélagie (vers 1533) : le sommelier est dévoré par un lion.
Le sermon sur la montagne et la Résurrection de Lazare
Baie 38 : la Prédication du Christ et la Résurrection de Lazare.
Vitrail de la chapelle des fonts baptismaux.
2e quart du XVIe siècle.
«La Résurrection de Lazare», panneau central
Baie 38 : la Résurrection de Lazare, détail du panneau central.
Chapelle des Fonts baptismaux.
2e quart du XVIe siècle.

Baie 16, «Les Noces de Pélagie» : c'est un sujet assez rare dans l'iconographie chrétienne et dans les vitraux. Le thème est expliqué dans la vie de «saint Thomas, apôtre» de la Légende dorée de Jacques de Voragine.
Sur invitation du Seigneur, saint Thomas part en Inde construire un palais pour le roi de ce pays, Gondofer. Il est accompagné du prévôt du roi, Abbanes. En route, ils s'arrêtent dans une ville où un roi célèbre les noces de sa fille, Pélagie. Toute la ville doit y prendre part, y compris nos deux voyageurs. Mais Thomas, plongé dans ses pensées, ne mange rien et regarde vers le ciel (panneau ci-dessus). Le sommelier, irrité, le soufflette (panneau ci-dessous). Alors Thomas s'exclame : «Mieux vaut pour toi que tu sois puni sur-le-champ d'une peine passagère, et que dans la vie future ton acte te soit pardonné.» Et il déclare que, avant qu'il se lève de table, la main du sommelier sera apportée ici par des chiens.
Le sommelier sort puiser de l'eau, mais un lion l'attaque et le tue (panneau ci-contre). Des chiens déchirent son corps et l'un d'entre eux apporte la main coupable dans la salle du festin. Jacques de Voragine ajoute que saint Augustin blâme cette histoire et la déclare apocryphe parce qu'elle représente une vengeance.
Ce vitrail, daté de 1533, est parfois présenté sous le titre des Noces de Pélagie, fille du roi Gunduforus. Mais, dans la Légende dorée, le roi qui invite toute sa ville aux noces de sa fille Pélagie n'a pas de nom. Alors que Gondofer est le nom donné au roi de l'Inde chez qui se rendent saint Thomas et Abbanes.
Source : La Légende dorée de Jacques de Voragine, éditions Diane de Selliers, traduction de Theodor de Wyzewa (les propos de Thomas sont tirés de la traduction).

«Les Noces de Pélagie» (vers 1533) : le sommelier soufflette saint Thomas
Baie 16, les Noces de Pélagie» (vers 1533) : le sommelier soufflette saint Thomas.
Le grand orgue Cavaillé–Coll dans le transept
Le grand orgue Cavaillé-Coll dans le transept.
«Le Sermon sur la montagne»
Baie 38 : la Prédication du Christ, détail.
Chapelle des Fonts baptismaux.
2e quart du XVIe siècle.
La nef vue depuis le chœur
La nef vue depuis le chœur.

Documentation : Livret de visite disponible dans l'église
+ «Vitrail, peinture de lumière» aux éditions Lieux-Dits
+ «Corpus Vitrearum, Les vitraux de Champagne-Ardenne», éditions du CNRS, 1992
+ base Palissy + site Internet du diocèse.
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