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Situé dans l'hôtel Beurnier-Rossel,
le musée d'Art et d'Histoire de Montbéliard possède
tout le charme des musées installés dans d'anciens
hôtels particuliers construits au XVIIIe siècle dans
les grandes villes françaises. On y trouve la gamme classique
des anciennes demeures de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie
: mobilier, objets d'art, tableaux de famille, porcelaine, un salon
bibliothèque, un salon de musique, etc. Souvent la Conservation
du musée enrichit l'hôtel d'uvres et d'objets
relatifs à des thèmes régionaux. Ici, les gravures
d'une imprimerie locale, le culte luthérien et les bonnets
à diairi. Dans sa disposition et son charme un peu désuet,
le musée Beurnier-Rossel rappelle le musée
Lambinet à Versailles et le musée
Bertrand à Châteauroux. Cette page présente
quelques vues des salles et d'objets exposés au musée.
Lors d'un passage à Montbéliard, la visite du musée
d'Art et d'Histoire Beurnier-Rossel peut être présentée
comme un complément aussi bien agréable qu'instructif
à celle du musée
du Château des Wurtemberg.
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Le GRAND SALON de l'hôtel Beurnier Rossel, créé en 1772, est
classé Monument historique. |
L'hôtel Beurnier-Rossel a été construit de 1772
à 1774 pour Georges-David Rossel et son épouse Anne
Madeleine Beurnier. En 1917, le dernier descendant, sans enfant, l'a
légué à la ville de Montbéliard. |
Dans la vitrine : robe à l'anglaise et costume de cour
de Georges-David Rossel, fin du XVIIIe siècle |
Costume de cour de Georges-David Rossel
fin du XVIIIe siècle |
LE SALON GRIS avec une armoire et un secrétaire à abattant
(XVIIIe siècle)
«««--- Georges-David Rossel était Conseiller
de Régence auprès de Frédéric-Eugène,
duc de Wurtemberg, stathouder de Montbéliard à la fin
du XVIIIe siècle. |
«Françoise Rossel»
Fille des fondateurs de la maison (1756-1825)
Tableau anonyme |
«Narcisse» par Jan Rutgers van Nivael, 1640 |
LE SALON DE MUSIQUE |
Le SALON BIBLIOTHÈQUE avec la bibliothèque de Georges-David
Rossel contenant notamment l'Encyclopédie |
Portrait d'une jeune fille |
Commode «époque Louis XV»
uvre d'Abraham-Nicolas Couleru (1716-1812)
Couleru est l'un des meilleurs ébénistes de l'est de
la France dans la seconde moitié du XVIIIe s. |
Tableau : «Saint Jérôme lisant» |
«Nature morte au perroquet» de van Roye (1654-1725),
peintre à la cour de Berlin |
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon
(XVIIIe siècle) |
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Le GRAND SALON tel qu'il se présentait dans la seconde moitié
du XVIIIe siècle
Le deux meubles avec marqueterie sont l'uvre de l'ébéniste
Abraham-Nicolas Couleru (voir la photo complète en
haut).
«««--- Poêle en faïence créé par Jacob
Frey en 1771 (Grand Salon) |
Vase en porcelaine (XVIIIe siècle) |
Tableau au-dessus d'une porte, détail
Grand Salon |
Portrait d'homme
dans le Salon de Musique |
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon (XVIIIe siècle) |
Salle des dépôts des Églises protestantes évangéliques luthériennes
du Pays de Montbéliard |
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Bronze VIe siècle
«««---Gobelet en vermeil
par Jacques-Nicolas Wild (vers 1600-1730),
orfèvre et bourgeois de Montbéliard
dans la salle des dépôts des Églises |
La salle des gravures et ses images de l'imprimerie Deckherr |
À la fin du XVIIIe
siècle et au XIXe, l'imagerie
désigne une estampe, souvent en couleurs, la
plupart du temps gravée dans le bois. Cette estampe
est vendue à la feuille et à petit prix.
Les acheteurs sont des particuliers ou des éditeurs.
En France, la rue Saint-Jacques à Paris règne
en maître dans ce secteur. Les seuls concurrents
se trouvent dans l'est de la France avec Épinal,
Nancy, Strasbourg, Montbéliard, etc.
Le premier Deckherr arrive à Montbéliard
en 1774 et s'installe comme libraire. En 1833, l'entreprise
obtient un brevet d'imprimeur. Transmise de père
en fils, parfois en association avec des frères,
l'imprimerie Deckherr
va acquérir une importance nationale dans quatre
domaines : les almanachs, les livres de dévotion,
la bibliothèque bleue (contes et récits,
dictionnaires, etc.) et l'imagerie.
La production d'images sera de courte durée :
de 1820 à 1839. Cette production couvre des thèmes
très variés : têtes couronnées,
tradition populaire (par exemple les jeux), religion,
armée et enfin «pédagogie»
(c'est-à-dire la nature). La technique utilise
la gravure sur bois et privilégie les couleurs
éclatantes. L'imprimerie Deckherr est réputée
pour son «orange», qui devient presque une
marque de fabrique.
Source : panneau du musée
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«La lecture de la Bible»
de Georges Bretegnier, huile sur toile (1891-1892) |
Georges Bretegnier
présente «La lecture
de la Bible» au Salon du Champ de Mars
en 1892. Cette uvre lui vaudra beaucoup d'éloges.
Elle sera achetée par Eugène Peugeot-Koechlin
pour la somme de 4000 francs de l'époque et léguée
par Antoine Peugeot, par don testamentaire en 1993,
à la société d'émulation
de Montbéliard à condition qu'elle soit
exposée au musée Beurnier.
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Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon (XVIIIe siècle) |
Vue de l'antichambre avec une partie des portraits de la famille
Beurnier Rossel |
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon (XVIIIe siècle) |
Faïence allemande et de Montbéliard |
Tableau au-dessus d'une porte dans le Grand Salon (XVIIIe siècle) |
Saint Philibert par Deckherr Frères, 1829
Gravure sur bois
Imprimerie Deckherr à Montbéliard |
Portrait d'un membre de la famille Beurnier Rossel
Fin du XIXe siècle |
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La grande vitrine de bonnets à diairi
XIXe siècle |
«Diaichotte»
par Georges Bretegnier (1863-1892)
Huile sur toile |
«««--- Bonnets à
diairi, XIXe siècle |
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Sainte Marie Madeleine, partiel
par Deckherr Frères
1ère moitié du XIXe, gravure sur bois |
Bonnet à diairi, XIXe siècle |
Un panneau du musée
nous apprend que les bonnets
à diairi sont en «velours,
taffetas et satin de soie» avec «broderie
de perles de verre multicolores, de cannetille,
de pièces de métal découpé,
de glaces miroitantes, de chenillette, de soie
et de paillettes».
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Source : Documents affichés dans le musée
+ «Pays de Montbéliard, Musées, Monuments, Promenades»,
Éditions du Patrimoine, ISBN : 978-2-7577-0048-8 |
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