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Page créée en mars 2025
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«Sainte Françoise romaine sous les traits de Mme de Maintenon», détail

À la fin du XVIIe siècle, Marly-le-Roi nait de la réunion de deux paroisses : Marly-le-Bourg (ou Marly-le-Bas) et Marly-le-Chastel (ou Marly-le-Haut). La première est dédicacée à saint Étienne, la seconde, à saint Vigor. Les églises de ces deux paroisses sont en mauvais état, voire menacent ruine.
En mars 1681, à la demande des habitants, Louis XIV, qui fait construire un château royal à Marly, promulgue un décret réunissant les deux paroisses. La petite église de Marly-le-Bourg est détruite. Celle de Marly-le-Chastel reçoit dès lors la double dédicace de saint Vigor et de saint Étienne.
La construction du château, qui a démarré en 1679, fait venir des centaines d'ouvriers et artisans. La vieille église de Marly-le-Chastel ne suffit plus. C'est pourquoi Louis XIV demande à l'architecte Jules Hardouin-Mansart de lui proposer le plan d'une nouvelle église. Devant l'urgence, la construction, entièrement prise en charge par la Couronne, sera menée bon train. La première pierre est posée en avril 1688 par Louis de Ruzé, contrôleur des Bâtiments du Roi. L'édifice est consacré un an plus tard, en avril 1689. Pour assurer le service du culte, le roi offrira de nombreux ornements et des objets liturgiques, dont la chaire à prêcher, toujours en place.
Sous la Terreur, l'église est pillée. L'édifice, d'abord fermé, devient temple de la Raison. En 1800, sous le Consulat, il est rendu au culte catholique.
De style classique, l'église Saint-Vigor n'offre guère d'intérêt architectural. Les voûtes sont en anse de panier, à l'exception de celle du sanctuaire qui est en cul de four et de celles des deux chapelles latérales qui ont un plafond plat. La croisée du transept est surmontée d'une vaste coupole aplatie. Une large corniche dorée sépare le premier niveau de l'ensemble des voûtes dont l'ossature est en bois.
L'ordonnancement intérieur applique les principes de la Contre-Réforme : rien ne doit empêcher les fidèles de voir le déroulement de l'office. Ainsi la nef ne possède qu'un large vaisseau ; le transept n'est pas saillant ; les deux chapelles latérales communiquent avec le chœur qui lui-même, peu développé, n'a pas de déambulatoire.
Au niveau artistique, on peut trouver dans l'église quelques tableaux et copies intéressants. Les vitraux, qui sont de la toute fin du XIXe siècle, illustrent des apparitions de la Vierge et du Sacré-Cœur, ainsi que des épisodes des vies de saint Louis et de saint Thibaut.

Statue de saint Vigor dans le baptistère

La nef et le chœur de Saint-Vigor vus depuis l'entrée.
ASPECT EXTÉRIEUR DE L'ÉGLISE SAINT-VIGOR

La façade de l'église Saint-Vigor est orientée au nord-est.
L'oculus au-dessus de la porte et le clocher sur le côté
relèvent de la tradition gothique.

Le château de Verduron.
En face du côté nord-ouest de l'église Saint-Vigor (côté sud au sens liturgique) s'élève la grille du château de Verduron. Cette ancienne demeure de Victorien Sardou (qui s'y installa en 1863) présente, dans son jardin, un spectacle peu commun : une allée de sphinx.
Ces sculptures, réalisées par l'archéologue Mariette, proviennent du pavillon égyptien de l'Exposition universelle de 1867.
La somptueuse grille qui barre l'entrée de la propriété est inspirée du domaine de Versailles. Elle a été réalisée en 1873 par Poupart, un artisan local.
Source : panneau d'information devant la propriété.

Saint Vigor.
C'est un saint entouré de légendes : il brisait le pouvoir des dragons et des serpents. De date de naissance inconnue, on sait qu'il est mort vers 536-538. Très pieux et obéissant, élevé au monastère du père Vaast, il fut nommé évêque de Bayeux par acclamation vers 511 après ses prodiges contre les dragons. Sa vie est un combat permanent pour éradiquer dans l'esprit du peuple l'ancienne religion gauloise. Source : L'église Saint-Vigor de Lucien Reversat.


L'église Saint-Vigor et son côté sud (au sens liturgique)
Dessin extrait de l'ouvrage «Église Saint-Vigor et Saint-Étienne».

L'entrée du château de Verduron et son allée des sphinx.
LA NEF ET LE TRANSEPT DE L'ÉGLISE SAINT-VIGOR

La nef et son bas-côté nord (le nord étant pris au sens liturgique).

Les Fonts baptismaux sont en marbre gris et rose du Languedoc.
Ils ont été créés en 1713.

«Saint Vigor et saint Étienne», détail.

«Saint Vigor et saint Étienne».
Selon la base Palissy, le tableau représentant saint Vigor et saint Étienne est l'œuvre du peintre Cheron Cécile. Il est daté de la seconde moitié du XIXe siècle.


Statue de saint Vigor dans le baptistère, détail.

Chemin de croix, station I :
Jésus est condamné.
XIXe ou XXe siècle.

La chaire à prêcher, en chêne sculpté,
date de la fin du XVIIe siècle.
C'est un don de Louis XIV à l'église.

«Sainte Françoise romaine sous les traits de Mme de Maintenon»
Copie d'une toile de Pierre Mignard.
Seconde moitié du XVIIe siècle.

Le confessionnal du XVIIIe siècle. ---»»
Il provient de la chapelle du château des Délices qui a été désaffectée au début du XXe siècle.
La porte est magnifiquement sculptée. Posé sur de somptueux entrelacs, un livre est ouvert sur une page de l'Évangile selon saint Matthieu où est écrit en latin : «tout ce que vous lierez sur la terre sera aussi lié dans le ciel et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié aussi dans le ciel.»


Plan de l'église Saint-Vigor.

Confessionnal du XVIIIe siècle.

Sur la porte du confessionnal du XVIIIe siècle est
gravée une page de l'Évangile selon saint Matthieu.

«La Sainte Famille»
Copie d'une œuvre d'Andrea del Sarto.

«Saint Thibaut (?) en prière»
Tableau anonyme.
XVIIIe siècle (?)

«L'Assomption»
Tableau de M. Follier, habitant de Marly-le-Roi, 1839.

La nef et le bas-côté sud (au sens liturgique) vus depuis l'entrée de l'église.

Chemin de croix, station III :
Jésus tombe pour la première fois.
XIXe ou XXe siècle.

«L'Adoration des bergers»
Copie anonyme d'un tableau de 1612
du peintre hollandais Abraham Bloemart.

Le bras sud du transept (le sud est pris au sens liturgique).
Le sud liturgique de l'église est orienté au nord-ouest géographique.

Les sept vitraux historiés de l'église Saint-Vigor.
Les documents d'archives indiquent que le roi Louis XV, vers 1755-1762, fit don de 700 livres à la paroisse pour l'entretien des vitraux. On sait que ceux-ci étaient clairs. Il s'agissait sûrement de simple verre blanc entouré d'une frange colorée, peut-être à fleurs de lys.
Quoi qu'il en soit, à la fin du XIXe siècle, ces vitraux, bien dégradés, demandèrent à être remplacés. Les paroissiens voulaient des vitraux dans l'air du temps, c'est-à-dire historiés. Une souscription fut ouverte. La tâche reviendra à l'atelier parisien de Louis-Charles-Marie Champigneulle (1853-1905) qui travaillera sur le projet à partir de 1888.
Quatre verrières étaient prévues pour orner les deux chapelles latérales. Trois illustrent des apparitions : celle de la Vierge à Bernadette Soubirous à Lourdes en 1858 ; celle du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le-Monial entre 1675 et 1689 ; celle de la Vierge à la Salette en 1846. La quatrième évoque sainte Thérèse d'Avila, carmélite. «L'église de Marly possédait une relique de cette sainte, offerte par le Carmel de l'avenue de Saxe à Paris», lit-on dans l'ouvrage de Lucien Reversat sur l'église Saint-Vigor.
Le vitrail de l'apparition de la Salette semble ne jamais avoir été réalisé, ce qui fait que la chapelle de la Vierge n'est ornée que du vitrail de l'Apparition à Bernadette. Dans celui-ci figure, avec une grande précision, la première basilique construite à Lourdes en 1876 sur instruction du pape Pie X.
Le vitrail de sainte Thérèse d'Avila possède aussi un détail intéressant. On y voit, à l'arrière-plan, Louise de France, fille de Louis XV, entrée au Carmel de Saint-Denis «afin de faire pénitence pour les péchés de la Cour et de la France». Devant elle, une couronne royale est posée sur un coussin, alors qu'elle lave humblement la vaisselle du couvent.
Les quatre vitraux historiés du transept sont très légèrement postérieurs aux précédents. Datés des années 1902-1903, ce sont des créations de l'atelier d'Henry Carot sur des cartons d'Émile Hirsch.
De part et d'autre de l'autel Saint-Thibaut se trouvent le vitrail de saint Antoine de Padoue en extase et celui de saint Louis rendant visite à saint Thibaut. En face, l'autel Saint-Louis est accompagné, de part et d'autre, d'une illustration de saint Louis portant la couronne d'épines en procession (ci-dessous à droite) et de l'Invention de la Vraie Croix par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin.
Ces sept scènes historiées sont insérées chacune dans un cadre architectural très travaillé.


«Saint Louis avec saint Roch intercédant pour la guérison d'un malade»
Tableau anonyme dans le retable du bras sud du transept.
Autel Saint-Thibaut.

Vitrail de l'Invention de la Vraie Croix, détail.

«La Rencontre de saint Louis et de saint Thibaut en 1241»
Atelier Henri Carot, carton d'Émile Hirsch.
Années 1902-1903.

Sainte Geneviève ou sainte Germaine.
Oculus du transept.

«Saint Thibaut offrant à saint Louis et à
Marguerite de Provence un lys à onze branches»
Joseph-Marie Vien (1716-1809)
Versailles, Chapelle du Petit Trianon.
Cliquez sur le tableau.

«Saint Louis portant la couronne d'épines en procession»
Atelier Henri Carot, carton d'Émile Hirsch.
Années 1902-1903.

«Saint Louis portant la couronne d'épines».
Le roi saint Louis, suivi de plusieurs prélats, porte en procession la couronne d'épines que lui ont remise les moines dominicains de Sens.
Lucien Reversat, dans son ouvrage sur Saint-Vigor, précise que l'église de Marly a possédé une parcelle de cette relique. Elle était insérée dans la grande croix reliquaire de la Passion.
Au bas du vitrail sont portées la date de 1248 (réception de la sainte couronne) et les dates de la naissance et de la mort de saint Louis (1215-1270).

«La Rencontre de saint Louis et de saint Thibaut».
Au XIIIe siècle, Thibaut de Marly est l'abbé de l'abbaye bénédictine de Vaux-de-Cernay, entre Versailles et Rambouillet. En 1241, le roi saint Louis et son épouse Marguerite de Provence n'ayant toujours pas d'enfants, se rendent à Vaux pour rencontrer Thibaut dont la réputation de sainteté est déjà bien établie. Ils lui demandent d'intercéder pour eux auprès du Très-Haut pour que leur couple ait une descendance.
Thibaut se recueille, puis offre à ses visiteurs une corbeille de dix fleurs de lys, annonçant les dix enfants qu'ils auront plus tard. Dans le tableau du peintre Joseph-Marie Vien (ci-dessus), Thibaut offre un lys à onze branches. Précisons que le couple royal a bien eu onze enfants. Le cinquième (et troisième fils), Jean, mourut très rapidement après sa naissance. Il n'est souvent pas compté.


Retable dans le bras nord du transept.
Autel Saint-Thibaut.

Les retables du transept.
Selon la base Palissy, les deux retables qui s'élèvent à l'extrémité des bras du transept datent probablement de la construction de l'église, c'est-à-dire vers la fin des années 1680.


«Saint Antoine de Padoue en extase»
Atelier Henri Carot, carton d'Émile Hirsch.
Années 1902-1903.

«Saint Antoine de Padoue en extase».
Saint Antoine parcourt l'Auvergne et le Limousin pour prêcher. En 1226, il s'arrête chez le seigneur de Châteauneuf-la-Forêt. Celui-ci, intrigué par la lumière qui sort de la chambre du moine, entrouvre la porte et voit saint Antoine en extase. Ce dernier s'apprête à prendre dans ses bras l'Enfant Jésus qui descend du Ciel.


«Saint Thibaut de Marly avec l'évêque de Paris»
Tableau anonyme dans le retable du bras nord du transept.

«Saint Thibaut avec l'évêque de Paris».
Ce tableau montre Thibaut de Marly venant solliciter l'évêque de Paris, Guillaume III d'Auvergne. Thibaut a besoin de son aide pour obtenir l'autorisation d'agrandir l'abbaye de Vaux-de-Cernay.
L'évêque ne semble pas d'accord et désigne le plan de l'abbaye, qu'il juge déjà assez étendue. Thibaut se récrie et, levant la main, invoque peut-être l'état de vétusté de l'édifice.


«L'Adoration des mages»
Tableau anonyme.
La base Palissy date ce petit tableau de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe.

Statue moderne de saint Expedit.

Oculus dans le bras sud du transept.

Le vitrail de l'oculus dans le bras sud du transept.
Voilà un vitrail bien étrange ! Il est rare de voir un élément d'architecture isolé dans un vitrail.
On a ici un morceau d'entablement surmonté d'un chapiteau à thème floral sur lequel repose un second entablement. Afin d'orner l'oculus, l'atelier de verriers a-t-il monnayé, pour un prix modique, la réutilisation de fragments de vitraux entreposés dans ses réserves ?


«Jésus est mis au tombeau»
Possible copie, réalisée au XVIIIe siècle, d'une toile de Ribera..

La chapelle de la Vierge ferme le bas-côté gauche (nord au sens lilturgique).

La chapelle de la Vierge.
Le retable en chêne, daté du XVIIe siècle, vient de Jouy-en-Josas.
Il a été acquis dans les années 1900. Des parties de l'ancien retable de la Vierge ont été utilisées pour confectionner l'actuel autel du Calvaire.


«La Cène»
Tableau anonyme, époque indéterminée.

«L'Invention de la Vraie Croix»
Atelier Henri Carot, carton d'Émile Hirsch.
Années 1902-1903.

«L'Invention de la vraie Croix».
Sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, découvre la Vraie Croix du Calvaire. Elle est accompagnée de saint Macaire, évêque de Jérusalem. Au premier plan, une malade qui touche la croix est miraculeusement guérie.


La chapelle de la Vierge et une partie du chœur vues du transept.

«La Sainte Famille»
École italienne du XVIIe siècle.

La Vierge à l'Enfant.
Statue de Robert le Lorrain (1666-1743).
Chapelle de la Vierge.

Apparition de Notre-Dame à sainte Bernadette. ---»»»
Vitrail de l'atelier de Charles Champigneulle, Paris.
Années 1890.
Chapelle de la Vierge.



La basilique de Lourdes bâtie en 1876 par le pape Pie X.
Détail du vitrail ci-contre.

«Apparition de la Vierge à Bernadette».
Ce vitrail, très classique dans sa composition, a le mérite de montrer, à l'arrière-plan et de manière très précise, la basilique de Lourdes, telle qu'elle a été construite en 1876 sous le pontificat du pape Pie X.


La chapelle du Calvaire, qui ferme le bas-côté droit,
est ornée d'un retable en bois daté du XVIIIe siècle.

Gisant moderne de sainte Philomène, détail. ---»»»
Soubassement du retable de la chapelle du Calvaire.


Le Christ en croix, détail
dans la chapelle du Calvaire.

L'autel du Calvaire.
Il a été reconstitué à partir de fragments de l'ancien autel de la Vierge quand ce dernier a été remplacé par un autel venant de Jouy-en-Josas.
Le socle du Calvaire est le dossier du trône royal qui était jadis dans le chœur de l'église. Le médaillon central du socle présente un Sacré-Cœur entouré d'une couronne d'épines. Ces ornements remplacent les trois fleurs de lys arasées à la Révolution.


«Apparition du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie Alacoque»
Atelier de Charles Champigneulle, Paris.
Années 1890.
Chapelle du Calvaire.

«Sainte Thérèse d'Avila en extase»
Atelier de Charles Champigneulle, Paris.
Années 1890.
Chapelle du Calvaire.

L'apôtre saint Pierre.
École italienne du XVIIe siècle.

Saint Pierre et saint Paul.
Ces petits portraits de saint Pierre et de saint Paul pourraient provenir d'un décor de boiseries de chœur et seraient un don d'un antiquaire à la paroisse. Le style de peinture relève de l'École italienne du XVIIe siècle, voire de l'École romaine. Le tableau de saint Pierre rappelle en effet celui réalisé par Girolamo Troppa (1637-1715).
Les portraits se rapprochent aussi des figures de vieillards et de saints peintes par Bernardo Strozzi (1581-1644) et par Domenico Fetti (1589-1623).
Source : base Palissy.


L'apôtre saint Paul.
École italienne du XVIIe siècle.

Sainte Thérèse en extase, détail :
Louise de France au Carmel.

Statue moderne
de saint Vigor
dans le transept.
LE CHŒUR DE L'ÉGLISE SAINT-VIGOR

Le chœur de l'église Saint-Vigor.
Le sanctuaire (où se trouve le maître-autel) est fermé par un garde-corps.
Sur la gauche, la chapelle de la Vierge.

L'ange adorateur à gauche du retable du chœur, détail.
Bois sculpté de Noël Jouvenet (vers 1681) et peint.


«La Prédication de saint Vigor», 1862.
Tableau de Friedrich Bouterwek (1806-1867)
dans le retable du chœur.

«««--- La Colombe du Saint-Esprit à la voûte du sanctuaire.


L'ange adorateur à droite du retable du chœur, détail.
Bois sculpté de Noël Jouvenet (vers 1681) et peint.

Les anges du sanctuaire.
Le maître-autel de Saint-Vigor, tout comme les anges qui l'entourent proviennent de l'avant dernière chapelle du château de Versailles. Lorsque la chapelle royale du château fut achevée, Louis XIV fit transférer autel et anges à Marly. Ce qui place ce transfert après 1710.
Les deux rondes-bosses, réalisées en bois doré, seraient l'œuvre du sculpteur Noël Jouvenet et dateraient de 1681-1682 environ.
Elles ont été peintes en gris clair en 1875 à la demande du curé de Marly.
Sources : base Palissy et documentation dans l'église.


Le retable du sanctuaire est entouré des deux anges de Noël Jouvenet.
L'autel de messe est placé devant le sanctuaire.

Orgue de tribune.

Garde-corps de la tribune.

L'orgue et sa tribune.
En 1895, la fabrique de l'église acquiert le grand orgue du facteur Merklin. Mais il faut reconstruire la tribune pour l'installer !
Dans ces mêmes années, la chapelle de la Vierge reçoit un nouveau retable. Pour soutenir la nouvelle tribune, on va utiliser les colonnes et les pilastres de l'ancien retable en y insérant des piliers en fonte. D'autres éléments de cet ancien retable seront réemployés dans la création de l'autel du Calvaire.


Détail du garde-corps de la chapelle du Calvaire.

Le sanctuaire.
Le maître-autel, avec ses anges, ses colonnes composites et son fronton, provient de la chapelle du château de Versailles avant la création de la chapelle royale. Il a pris la place d'un autel primitif.
La voûte du sanctuaire de l'église Saint-Vigor étant basse, il a fallu, lors de l'installation de ce nouveau maître-autel, supprimer la croix et les angelots qui surmontaient son fronton.
Initialement, le maître-autel était orné d'une copie, réalisée par le peintre Stiemart, de La Nativité de Jésus-Christ d'après le Corrège. On y voit actuellement une œuvre du peintre allemand Friedrich Bouterwek (1806-1867) : La Prédication de saint Vigor, datée de 1862.
Pour la petite histoire, indiquons que, lors de la restauration des années 2010, on a découvert que les fleurs de lys qui ornaient jadis le retable avaient été consciencieusement arasées, sans doute sous le Révolution. Une seule, située au niveau de la plinthe, a échappé au vandalisme.
Source : Documentation affichée dans l'église.


Détail de la clôture du chœur fermant le sanctuaire.

La clôture de chœur.
Cette clôture en fonte moulée et peinte regorge d'objets liturgiques et d'ornement végétal. On en donne ci-dessus un panneau avec la tiare d'un évêque qui surmonte l'Agneau mystique placé au centre d'une couronne. Dans les branches qui partent de la couronne se trouvent des croix, des crosses, des phylactères, des pampres, etc.
Cette clôture est datée de la seconde moitié du XXe siècle.
Source : base Palissy.


La nef et le chœur vus depuis le sanctuaire.

Documentation : «L'église royale de Marly» de Jacques Vidal, imprimerie de Marky-le-Roi, imprimeur-éditeur, 1972
+ «Église Saint-Vigor & Saint-Étienne 1689-1989» de Lucien Reversat, Éditions Champflour, Marly-le-Roi, 1989
+ panneaux d'information dans l'église
+ base Palissy.
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